Equitation Ethologique & Equitation ne font qu' 1
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Ce que l'on appelle "EQUITATION ETHOLOGIQUE" doit être le préalable, le solfège à toutes les disciplines, pour comprendre et se faire comprendre.....
Pierre est un adhérent Allège depuis la première heure.
Il donne la possibilité que ces journées en Lorraine soient aussi un point de rencontre pour ceux d'AI.
j'ajouterais que si ce monsieur adhère a AI c'est bien parce qu'il doit avoir des idées en commun avec vous yasmine, ou avec moi..il faut peut être voir la personne et l'ecouter avant de la "mettre" dans une case.. je crois qu'il faut se méfier comme de la peste du sectarisme, que l'on reproche autant aux adeptes de baucher, qu'a ses détracteurs..n'y a t il pas toujours quelque chose à piocher?l'équitation ne s'est elle pas constituée de tous ces grands écuyers qui ont apporté leurs expériences.. et que vous semblez bien connaitre d'ailleurs et posséder votre sujet à fond..? non? je ne sais pas moi , j'écoute chacun et après je fais "mon tri" dans ma tête..françoise s
Ce que l'on appelle "EQUITATION ETHOLOGIQUE" doit être le préalable, le solfège à toutes les disciplines, pour comprendre et se faire comprendre.....
dixit Pierre Peronnet.
Ce terme d'éthologie, mis à la mode par la grâce de la FFE, me fait toujours aussi peur et me laisse une impression de quiproquo.
En effet, et contrairement à ce que pensent beaucoup de cavaliers qui se laissent tenter par cette approche, l'"équitation éthologique"n'a jamais permis d'apprendre ni à monter à cheval, ni à éduquer un cheval.
Il faut faire attention à ne pas se laisser abuser par de faux buts que l'on pense pouvoir atteindre.
Mais, si en parlant d'équitation "éthologique", on pense équitation comportementale, qui comprend la connaissance des chevaux et du cheval que l'on veut éduquer, l'étude de ce qu'il est au naturel et qu'il va falloir lui redonner sous la selle, alors OUI cette approche est le PREALABLE A TOUTES LES DISCIPLINES. C'est en fait la somme de toutes les connaissances que devait appréhender, apr le passé (assez récent cependant!) celui qui voulait prétendre au titre d'homme de cheval. C'est la somme de tous les fondements indispensables que doit étudier tout cavalier qui veut aborder correctement une relation durable avec son cheval.
Amicalement, yves KATZ
Pour donner suite aux propos d'Yves, on devrait rayer le terme "équitation éthologique".
Un cavalier peut étudier l'équitation, l'hippologie et pourquoi pas l'éthologie.
Avec l'"équitation éthologique" on a parfois l'impression que les cavaliers en échec, peuvent trouver un "truc" différent qui serait leur planche de salut.
Ne serait-ce pas pour cette raison que la formule plaise autant ?
Supposons que se soit vrai : le cheval n'a pas changé mais le cavalier agit autrement.
Il aurait été plus facile et plus constructif de se remettre en cause dès le début.
Je pense que vous avez mal interprété mon message: loin de moi l'idée de vouloir critiquer Pierre que je ne connais pas, et qui semble faire un travail très intéressant.
J'ai du mal à comprendre comment on peut mettre un Blondeau (ne pas déclencher le réflexe de fuite, travail à proximité etc.) dans la même mouvance qu'un Mounty Roberts et son célèbre "join up" - c'est le contraire au niveau approche, non? Ce qui est sûr, c'est que ces deux méthodes ne se complètent pas, ce sont deux portes d'entrée opposées, Roberts étant, à mon avis, plus proche de la méthode "traditionnelle" de débourrage à base de travail à la longe alors que Blondeau a eu l'excellente intuition de prendre le problème dans l'autre sens. Pourquoi appeler "éthologie" tout ce qui est plus ou moins nouveau? De tous temps, les gens de chevaux se sont posé des questions...
Evidemment, ce n'est pas de la faute de Pierre, mes excuses!
Il ne faut pas les associer, et surtout pas les opposer. Chacun à son point de vue.
Nicolas BLONDEAU se réfère aux « anciens » que l’on a un peu oublié hélas…
Monty ROBERTS , Pat PARELLI et d’autres n’ont jamais parlé d’EQUITATION ETHOLOGIQUE, ils diffusent chacun une méthode : « le JOINT UP » pour l’un les « 7 jeux » pour l’autre . C’est leur « recette » - c’est leur point de vue.
C’est nous qui voulons absolument les ranger dans des tiroirs et l’appellation abusive, par certains d’« EQUITATION ETHOLOGIQUE » n’en est que des plus simpliste ! voire racoleuse. (Formule inventée par la presse spécialisée et adoptée …. N’oublions pas qu’aucun scientifique n’a été consulté à l’époque !)
Ces hommes de chevaux ne sont pas des scientifiques, le qualificatif « ETHOLOGIQUE » est galvaudé et utilisé mal à propos. Par contre ils sont tous de véritables HOMMES de CHEVAUX, basant leur concept sur l’observation.
Un ancien un disait : OBSERVER - REFLECHIR - AGIR ensuite
Ces sont là les qualités d’un bon homme de cheval. « E. B. »
C’est le cheval qui va nous dire ce qui lui convient (méthode globale ou méthode syllabique….) La méthode n’est qu’accessoire et ne devrait pas être figée, ni imposée.
Il faut s'adapter au cheval et non pas adapter le cheval à l'homme. Les chevaux étant différents, leur approche peut être effectuée selon différentes "méthodes". Il faut trouver la bonne (d'où l'observation).
Seul le respect et le bien être du cheval devrait être un impératif.
En Equitation il ne doit pas y avoir de dogme, c’est pour cela que son enseignement n’est plus (ou ne devrait plus être) « dogmatique » (en principe) "J. St. F. P . »
En effet la connaissance du comportement du cheval, l’étude de ce qu’il est au naturel est la base indispensable pour toute approche, et devrait faire partie de tout préalable à toute discipline, et non pas être disposé « à côté » .
PS ceci n’est qu’un point de vue….
Amicalement Pierre
Point de vue partagé, Pierre .
La fédération française d'équitation elle-même contribue à entretenir la dissociation entre équitation et équitation éthologique puisque les savoirs éthologiques ne font pas partie intégrante des galops .
L'on peut le regretter , et souligner ce qui est de toute évidence une incohérence .
La demande d'intégrer l'éthologie aux galops , comme faisant partie intégrante de la formation , et non plus comme un plus ( alors qu'il s'agit bien d'un préalable ) a été faite par Nicolas Blondeau dans un courrier a Serge Lecomte en septembre 2007 . Courrier resté , à ma connaissance , sans réponse à ce jour .
Mais pour ma part je pense que s'il faut se méfier de la gouroutisation et du mercantilisme a outrance , tout ce qui va dans le sens du bien être du cheval est bon à prendre .
J'ai dans mes élèves des fanas des uns ou des autres , qu'importe , chez tous , c'est le signe d'une recherche , d'une curiosité et d'une ouverture d'esprit qui ne peut que me réjouir .
Bonne journée ! bye !
en vous lisant pierre , j'ai l'impression de réentendre sylvain beaulieu, et je suis tout a fait d'accord!en plus effectivement "tout est bon a prendre" juliette, si ça va dans le sens du bien être des chevaux! après tout le reste n'est qu'une affaire de rangement dans la bibliothèque, et chacun fait comme il veut... amicalement a tous(en ce qui concerne l'éthologie "commerciale" ,il faut bien reconnaitre que ce mercantilisme affiché leur a fait bien du tort! surtout en terme de crédibilité.. enfin si on est honnêtes le mercantilisme "effronté" existe dans toutes les autres disciplines , ou l'on nous "vend" les conseils d'un "pro"(??) a prix d'or..bah!)
Bonjour,
Personnellement, je trouve l'équitation naturelle, ou éthologique, formidable. Elle permet de faire de vrais progrès avec son cheval, quelles que soient les difficultés de départ. Je trouve aussi que son travail à pied est beaucoup plus efficace, varié et distrayant que le travail à pied classique (et cela pour l'homme comme pour le cheval).
Elle apporte non seulement une relation plus intéressante avec son cheval (avec une réelle communication), mais encore une plus grande sécurité dans la pratique de l'équitation (qui sera à mon avis un paramètre de plus en plus déterminant pour son développement).
Pour la juger, il faut garder à l'esprit qu'elle est inspirée d'une culture équestre très différente de la notre. Dans la culture équestre de l'ouest américain, le cheval est un partenaire de travail, a qui le cavalier confie non seulement son gagne-pain, mais aussi parfois sa vie. Lorsqu'il ne travaille pas, il vit en liberté en vastes troupeaux. Dans la culture équestre européenne, le cheval n'est utilisé que pour une performance, qui ne dure souvent que quelques minutes. Ensuite, il est rangé dans une boite.
Message édité par: Marcantoni, à: 2008/05/21 09:10
Intéressant... mais comment peut-on associer un Nicolas Blondeau à un Monty Roberts et j'en passe????? Grâce à l'étiquette "éthologie"? C'est vrai que la Terre appartient à tout le monde mais là, il me semble qu'il ne faille pas tout mélanger!
http://www.chevaux-de-regagnas.com