conseils sur le travail d'une PS ?

Pour connaitre assez bien la problematique des pur sangs mis au horse ball ou a l equitation de travail ( doma vaquera ) et auxquels il faut apprendre a " revenir" dans des allures courtes ( pour ne pas dire rassemblées), j expose les choses de maniere suivante:

Si vous voulez que votre cheval " revienne" apres une franche galopade, encore faut il que  l'alllure ( le galop raccourci)' dans lequel vous lui demandez de revenir soit facile pour lui, autrement il resistera de toute sa vigueur, et nous savons tous que les pur sangs n en sont pas depourvus.......

Dans la cas present, ls procédés du baucherisme 1 ere maniere sont une voie a explorer. apprendre au cheval " le ramener" encolure basse.....je tiens a preciser que cette encolure basse est donnée par le cheval et non arrachée par des mains agissant comme des crochets de boucherie.......le cheval donnera d autant plus volontiers sa nuque que la musculature de son encolure est relachée....tout le monde le sait.......certains en abusent........

notre cheval apprendra alors dans un equilibre tres horizontal d abord,  a galoper raccourci, puis au fur et a mesure que sa gymnastique au pas( menée conjointement, )  lui aura fait decouvrir la possibilité de flechir les posterieurs, il sera apte a donner le ramener avec une encolure plus haute donc , dans la plupart des cas avec un equilibre plus reculé.

La priorité ici encore une fois n est pas tant l academisme du galop raccourci ( pour ne pas dire rassemblé) mais l apprentissage par le cheval d un petit galop court et facile dans lequel il ne rechignera pas a revenir apres sa galopade, ayant trouvé grace a cette gymnastique, le moyen d utiliser au mieux sa musculature et trouvé ainsi un certain confort dans les taches qu on lui propose......

J'approuve votre proposition Pierre,

le moyen d utiliser au mieux sa musculature et trouvé ainsi un certain confort dans les taches qu on lui propose......

Actuellement, dans le galop raccourci, la jument utilise son encolure pour économiser sa musculature.

Je crains, Daniel, que votre recherche (stabilité dans le galop "ramené" ou raccourci) ne soit pas encore de saison !

Vous auriez aussi mieux fait de travailler sur les transitions que de tourner au galop raccourci. Mais n'abusons de rien.

Au delà de la dernière vidéo de Daniel qui nous montre en partie son expérience, je m'interroge sur l'intérêt de mettre en bride un cheval n'ayant pas encore acquis un équilibre suffisant.
N'est-ce pas un peu prématuré ?
Quels bénéfices en espérer ? Quels risques sont-ils encourrus ?
Qu'en pensez-vous ?

Je crois surtout qu'il est hasardeux de travailler le galop sur une aussi petite surface disponible, mieux vaut attendre une saison plus clémente.

Impossible de travailler en dynamique, comme si l'on était sur un parcours, en jouant sur les amplitudes, généreux dans les développements, parcimonieux dans les raccourcissements.

Oui, je suis d'accord avec vous a propos des transitions, j'ai trouvé le temps très long en re-regardant ma vidéo... Désolé juju !

Pierre, j'essaierai un de ces jours de vous filmer son galop raccourci en équilibre horizontal, et, si vous le voulez bien, vous me direz ce que vous en pensez. Je pense que ce n'est pas trop mal vu qu'elle a de toute manière un équilibre très horizontal (ce qui ne nous aide pas trop, mais bon).

Détrompez-vous Olivier, mon expérience est bien faible, j'ai découvert cette fameuse légèreté il y a seulement une bonne année, avant j'étais un cavalier normal ;-)
Trêve de plaisanterie, je n'ai jamais aimé la bride, je ne m'en sert jamais, mais là, en la tenant comme l'explique Philippe Karl, ça me convient mieux, les chevaux se défendent moins car je dissocie mieux mes actions je pense. Là je l'ai mise deux fois en quelques jours mais sinon j'ai un rythme d'une fois par an, pour essayer, et je fini ma séance sur les rènes de filet uniquement quand je vois les dégats que je fais avec la bride...

Daniel,

Mais il est légitime que nous fassions tous nos expériences!

Pour te montrer l'intérêt provoqué par ton sujet, je fais un copier-coller d'une partie de correspondance privée centrée sur le travail du galop à partir du cas de ta jument:

"Si l'on suit le bon sens ainsi que les avis du général Decarpentry, le travail du galop constitue le travail d'été par excellence, à savoir un grand espace disponible.

Prenons le premier galop de la première vidéo de notre ami Daniel (ce galop te plait et il me plait, il est acquis et c'est tout à l'honneur du cavalier), nommons-le "galop de référence".

Croit-on qu'il faille essayer de raccourcir l'allure à partir de ce galop?

Non!.. Nous savons qu'il faut tenter le raccourcissement à partir d'un galop plus étendu que le galop de référence. A partir de ce galop plus étendu, la manœuvre consiste à le ramener sur quelques foulées seulement à ce galop de référence. Le but étant bien entendu de conserver la qualité de l'allure ( trois temps et temps de suspension significatif).

Le général insiste lourdement: C'est uniquement quand ce point est acquis, et seulement là, que l'on peut tenter de passer du galop de référence à un galop plus raccourci.

Les nécessités du travail au contre-galop exigent également de grands espaces."

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Je ne donnerai pas, par discrétion, l'identité de l'auteur de ces lignes, mais je pense qu'il n'a pas tout à fait tort... Et qu'il ne me tiendra pas rigueur d'avoir publié un peu du forum sous-marin.

Merci :-)

Prendre le risque de dégrader l'allure, à titre tout à fait provisoire, "pour voir", ne constitue pas un péché mortel.

La rédemption repasse par une équitation joyeuse et enlevée qui porte le cheval à faire gicler son encolure d'entre ses deux épaules. Ainsi, je pense, se remonte le garrot, quelque soit la hauteur de nuque.

Sur ce type de bestiole, le sang devrait compenser une relative inaptitude au portage. Il faut donc laisser s'exprimer le sang, en sachant "jeter les rênes à la figure du cheval".

 je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce point ..

académiquement on considère plutot que le jeu de l'épaule droite va se regler , par l'appui sur la main , c'est grace à l'appui que le cheval prend sur son bridon qu'il regle le jeu lever - extension - poser de l' épaule droite & A D , 

or la fausse flexion d'encolure qu'il a à sa main droite , qui le conduit à ne pas s'appuyer sur sa rene droite et se coucher sur la rene gauche ( un seul et meme phénomène) , elle empeche le jeu correct de son lever-extension- poser de l'A D ( l'épaule droite et du bras droit) 

ici c'est un cheval qui n'a pas d'appui , et il n'a pas d'appui en raison de son assymetrie qui l'envoie vers la droite tout en se contractant 

si vous ne démarrez pas par le fait de lui donner de l'appui , l'appui étant la première des rigueurs académiques , la fausse flexion d'encolure , dont la source véritable est dans les côtes , elle sera toujours plus forte que vous ... et vous n'aurez jamais un cheval décontracté ... 

hmm j'avoue ne pas être trop convaincue par l'équation appui = décontration... dans les mains d'un grand écuyer comme Steinbrecht peut-être, mais pas pour nous cavaliers lambdas... 

La décontraction, c'est aussi simple que de laisser les rênes sur l'encolure et de donner une friandise à chaque bonne réponse aux jambes et à l'assiette. Je ne vous rappelle pas que machoire mobile = décontraction, et que récompense = activation de la sécrétion de dopamine = décontraction. Voilà pour "en avant et calme"...

Maintenant, quand on a la décontraction, on peut penser à aller "droit", par exemple en demandant le contact sur une seule rêne durant quelques semaines... évidemment le travail sur la rectitude est sans fin... mais enfin il faut bien débuter quelque part... le contact, l'épaule en avant, l'épaule en dedans...etc.