Skip to main content

conseils sur le travail d'une PS ?

136 réponses [Dernière contribution]
Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Ta jument semble apprécier le jeu et je ne voie pas qui aurait l'idée saugrenue de t'allumer.

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 26/09/2008
 
Avant-hier : super séance...



Hier... Résultat des courses : jument et cavalier contractés, à la recherche des sensations de la veille mais juste à la recherche. 

 

Je n'ai lu que rapidement quelques réponses, mais je vais quand même donner mon avis sur ce que j'ai lu : alors là, je m'y retrouve, helas... Et poutant, je suis persuadé que le lendemain d'une journée de travail particulièrement bonne, c'est là qu'on devrait aller se balader, c'est là que tu aurais dû aller à la plage...

Le cheval s'étant particulièrement livré la veille, il a le droit, comme nous dans le même cas, à une bonne récupération... Car, décontraction ne veut pas dire absence de travail musculaire, au contraire. Et tout entraîneur sérieux, sauf cas particulier, dira à son athlète humain : aujourd'hui, grosse séance ; demain petite séance de récup ! Pour le cheval, c'est idem !

J'ai regardé la vidéo du changement de pied. C'est là qu'on comprend pourquoi Nuno Oliveira les travaillait de juste à faux, même avec un  jeune... Alors, je pense que ça pourrait être une piste de travail.


 

Daniel Reyssat
Déconnecté
Inscrit: 23/04/2011

Oui Jean-Philippe, je crois que tu as raison, il ne faut pas essayer de reproduire une bonne séance le lendemain. La petite séance de récup aurait été de mise, espérons que ça me serve de leçon.

Et pour les changements de pied, c'est bien de juste à faux que je les fait, en sortie de virage sur le grand côté, on ne voir peut-être pas très bien sur la vidéo. Sinon, de manière générale, pourquoi plutôt de juste à faux que l'inverse ?

Merci !

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

A faux, le cheval n'attends qu'une occasion pour se remettre à juste et retrouver son confort.

En demandant de juste à faux, le risque de changement en deux fois (désunion) est minimisé.

Jean-Philippe
Déconnecté
Inscrit: 26/09/2008

 Et surtout, le risque de se traverser est limité par la présence du mur... ;°)

 

Daniel Reyssat
Déconnecté
Inscrit: 23/04/2011

OK, merci

Daniel Reyssat
Déconnecté
Inscrit: 23/04/2011

J'ai compris un truc, j'ai senti un truc !!

J'ai joué un peu avec les cessions de mâchoire en partant d'un pas lent et là, s'est déclanché tout un changement de posture, c'était extra !
Je préparais, je préparais, sans savoir trop quoi, et finalement je crois que je préparais à rassembler.
Cette petite cession de mâchoire a vraiment arrondi toute ma jument une ou deux secondes, et fait cesser toute résistance du bout du nez au bout de la queue.

Bon, comme toujours, après avoir ressenti des sensations comme celle-ci, on cherche à recommencer, alors je vous ai fait une petite vidéo.

On y voit un peu de cet "état de grâce" (à mon niveau bien sûr) au tout début de la vidéo, dans les 10 premières secondes (il faut parfois relancer la vidéo pour bien voir et que ce ne soit pas saccadé). Et après, tout le reste montre un cavalier qui cherche à recommencer au lieu de rester là-dessus, qui met un peu trop de jambes, un peu trop de mains, et qui finit par énerver sa jument, la faire chauffer, se traverser... Dommage.

Je vous le laisse quand même (si ça peut au moins me permettre de me souvenir que j'en fait souvent trop) :

www.youtube.com/watch

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Ne pas perdre la qualité de l'allure c'est juste essentiel !!Si vus la perdez il faut que ce soit une alarme pour vous dire que vous êtes entrain de merder et qu'il faut rectifier qq chose .
Pour votre jument il faut privilégier plus le calme , chercher en tout la décontraction , sinon outre qu'elle bavarde beaucoup vous perdez la rectitude et l'équilibre .
Vous voulez aller trop vite .
Il faut être plus progressif et laisser passer un peu dans le mouvement en avant dès que vous perdez un des éléments .
Ne faites pas de concessions sur la rectitude mais laissez passer devant , doucement, pour éviter qu'elle ne chauffe car ne trouvant pas de porte de sortie et qu'elle ne cherche alors à s'échapper en contractant son dos et en chassant les hanches .

Demandez en  juste un peu moins , il faut lui donner les moyens de comprendre ce que vous voulez , de comprendre qu'elle peut le faire .. aussi si elle se traverse remettez droit avant que de redemander en veillant à controler tout les éléments sans demander trop fort pour garder impérativement le calme .

J'aime bien l'état d'esprit dans lequel vous relatez votre travail . Oui en faire moins mais avec beaucoup d'exigence et de contrôle .. sur vous même; développer la sobriété des actions en étant très à l'écoute pour n'en pas trop faire , céder au bon moment et développer le sens du dosage juste en un mot le tact et l'à propos .
Penser à respirer profondément ... ce que dont vous avez le plus besoin c'est de décontraction ( à ne pas confondre avec mollesse ) et ensuite s'attacher à faire très bien de toutes petites choses .

Daniel Reyssat
Déconnecté
Inscrit: 23/04/2011

OK merci Juliette, j'en ferai bon usage. 
Garder la rectitude et laisser passer en avant si besoin, je prends note.

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 

" Laisser passer devant " est déjà un gage de rectitude...
Mais quelle rectitude dans un rond de longe, avec un tracé incertain ? 
 
Juliette a raison lorsque l'on sent que quelque chose ne va pas le simple fait de " repartir " vers l'avant, même légèrement, suffit parfois à restaurer l'allure et fait disparaître les résistances du cheval. Cela est clair et net lorsque le cheval met trop de poids sur une épaule dans un virage ou sur un cercle...
 
C'est plus sain que de fermer les doigts pour résister soi-même, si on garde à l'esprit que la plupart du temps nous sommes à l'origine du " mal-être " du cheval.
 
Redonner de l'allure consiste à revenir un peu en arrière, pour reprendre ensuite là où cela n'allait pas...
 
" Lutter " contre cette envie instnctive de fermer les doigts fait découvrir le mouvement vers l'avant utile à la décontraction du cheval. Ensuite on découvre que l'équilibre propre au cheval se trouve dans ce mouvement vers l'avant... même lent.
 
Amicalement.