ECHELLE de PROGRESSION

Non non Serge regardez la planche " Le trot" dans La Gueriniere, et lisez les textes de reprise 5 ans FEI , avec les notes d ensemble, vous comprendrez

Pierre, vous avez un lien ?

Voilà serge, ça manque de precision en terme de lien mais .....:)

Ecole de cavalerie sur le site de l ecole veto de lyon en telechargement pdf
textes de reprises sur le site de la SHF en telechargement pdf

Pierre, Decarpentry consacre 18 lignes de son chapitre intitulé "la mise en main", aux dangers encourus par des dresseurs  "qui ont dû travailler seuls avec le livre pour tout guide", dont l'"inhabileté" aggrave les abus, ou qui "l'est moins"(expérimenté). Voilà toute l'étendue du bémol que met Decarpentry. C'est un gros bémol, mais qui ne met en jeu QUE les limites du "dresseur", le cheval, lui, d'après tout le reste du chapitre, ne pouvant que bénéficier des avantages qu'un cavalier "expérimenté, après une très longue pratique" peut apporter à un dressage difficultueux. 
 C'est tout à votre honneur de ne pas tenter le diable si vous n'êtes pas sûr d'éviter les écueils signalés dans ces 18 lignes, car c'est très souvent le diable, en effet: un outil puissant l'est autant dans le bon usage que dans le mauvais usage. 
 Mais Pierre, c'est génial de savoir que, sans utiliser l'outil  dont la métaphore "mise au point de la réceptivité de la bouche" nous renvoie au ch. 5, titre 2, 2ème partie de son ouvrage, c'est à dire aux "flexions", vous parvenez à la mise en main sur des dizaines de chevaux. Bravo! 
 Je connais quelques écuyers qui le font, et ça me régale et me suffit à la condition que leur cheval reste "en pleine possession de son équilibre, et avec la parfaite aisance de ses mouvements".
 Cette mise en main que vous pratiquez, caractéristique de l'équitation "à la française",  dans sa version préservée des dangers de dérives que signale Decarpentry dans ses 18 lignes, est-elle acceptée en compétition actuellement?
 Bernard, c'est aussi à vous qui avez aussi les pieds dans ce monde-là, de donner une réponse claire aux membres d'AI: serions nous éconduits avec un cheval dans la main, et non sur la main?
 Sinon, seriez vous prêts, l'un et l'autre à la défendre?

aux dangers encourus par des dresseurs  "qui ont dû travailler seuls avec le livre pour tout guide", dont l'"inhabileté" aggrave les abus, ou qui "l'est moins"(expérimenté).
Rappelle NV. Et Pierre de dire que tous els compétiteurs qu'il rencontre désirent progresser et cherchent en permanence à s'améliorer.

Pierre, afin d'éviter tout quiproqo, il faut bien avoir en tête que je suis avant tout ENSEIGNANT, désireux de former, autant que faire se peut, des "hommes de cheval". Ma pratqiue équestre est toute oprientée vers une meilleure compréhension du cheval, pour mieux transmettre; C'est un choix que j'ai fait, en considération de mes compétences en terme de compétition.
La compétition devrait être un juge de paix, permettant d'appécier les qualités de l'équitant, autant, sinon plus, que les qualités de l'élevage que reflète le cheval.
Mais la compétition est aussi un miroir qui doit guider les amateurs,les débutants en compétition,les amateurs d'une éducation bien conduite pour le plaisir du plaisir, vers ce qui est une belle équitation, propre théoriquemlent à chaque pays , en fonction dess composantes particulières du caractère qui découle de la région où l'on vit(cela est une réalité, même si elle n'est pas politiquement correcte). Et c'est là que la mise en garde de Decarpentry, rappelée par Nelly a toute son actualité, où nombre de cavaliers en herbe cherchent conseils sur Internet et via les médias...........
Je crois savoir, Pierre, que vous êtes vous aussi enseignant, mais vous avez certainement accordé une autre importance(et ceci est tout aussi louable que mon choix)à votre équitation personnelle .
Donc, s'il est possible, tenez compte d emes interventions en fonction de mon profil et de mes attentes ; Bien que n'étant pas compétiteur, j'accorde à la compétition l'importance qu'elle mérite, en voit les dérives, mais estime qu'on ne pourra changer les états d'esprit qu'en éduquant correctement la base? Car ceux qui sont dans le système depuis un temps certain ne sont pas prêts, à mon sens, à changer d'attitude!

si les juges jugeaient selon le règlement ils seraient bien obligés de changer d'attitude !

)))

Pour Yves, j essaie vraiment de prendre en compte mon interlocuteur, sur un forum, cela ne se sent pas toujours :)

Je suis bien d'accord qu'il y a une échelle de progression, mais à lire les interventions, je me demande qui arrive à suivre cette ligne rouge sachant que tout le monde ne parle que de connaissances littéraires.
Les cavaliers qui lisent le forum et recherchent la légèreté et les moyens de l'obtenir ne peuvent pas tous avoir tous les livres et essais qui existent comme ils ne peuvent pas "essayer" toutes les manières. La transmission de la légèreté ou sa continuité nécessite des explications claires et vécues.
Alors, déjà, je voudrais que l'on me donne les moyens, exercices qui aménent le cheval au début du premier barreau de l'échelle de cette progression, parce que ce début est le postulat de départ.

Bonjour Serge,
Il y a un livre paru en Français récemment et qui explique l'échelle de progression ( je l'avais évoqué dans le post " Nuno OLIVEIRA") : " Dressage L'échelle de progression" Edition Belin 2010 écrit par le Docteur Britta SCHOFMANN, Allemande et cavalière de grand prix.
Je pense qu'il répondra à vos interrogations : en tous cas il a répondu aux miènnes.
Vous pouvez aussi consulter " Dérives du dressage moderne Recherche d'une alternative classique" Edition Belin 2006 de Philippe KARL ( ancien écuyer au cadre noir ) et créateur de l'" Ecole de légereté" qui a pour but de former des enseignants à ce que KARL appelle Ecole de légereté ( il s'agit d'une formation en Trois ans qui se termine par un examen donnant si réussite le label de KARL " instructeur de l'école de légereté". KARL a fait la synthése de LA GUERINIERE et de BAUCHER : il dit d'ailleurs que BAUCHER seconde manière est un retour au classicisme de Versailles. Vous trouverez sur le site " Ecole de légereté" la liste des enseignants ayant eu l'examen et qui font des stages en France; j'ai une jeune amie Allemande qui commence la formation en juin 2012; certains d'AI ont travaillé avec KARL mais ne vous le dirons pas forcément car certains considére l'" Ecole de légereté" comme un secte : je vous rassure il n'en n'est rien ) : son livre fait une analyse critique de l'échelle progression nordique.
KARL propose aussi dans ce livre son échelle de progression :

1- La légereté initiale 

  - la décontraction : cession de machoire
  - l'équilibre : relévement ( modére et progressif  ) de l'encolure
  - l'impulsion : leçon de jambes

Ces 3 points sont travaillés en meme temps : cession de machoir demandé sur une encolure un peu relevé suivi d'un départ dans l'allure supérieur...

2- La flexibilité

extension d'encolure obtenu à partir d'une flexion latérale d'encolure

travaille sur des courbes dans le pli et le contre pli

3 - La mobilité

travail de 2 pistes et transitions dans et entre les allures

4- Le rassembler

étude du piaffer à partir des transitions rapprochées et répétées entre le trot et le reculer ( et des transitions arret-trot dans l'épaules en dedans )

étude du passage obtenu par des transitions rapprochés entre le piaffer et le trot

( la rectitude est recherchée à toutes les phases de cette organigramme ).

Cordialement