« l'équitation de tradition française » et l'UNESCO

Et oui, et voici aussi une cavalière qui ne se place pas en donneuse de leçons. Elle monte à cheval, humblement, chaque jour à sa tache. Ceci explique cela.

" ... et voici aussi une cavalière qui ne se place pas en donneuse de leçons. " Simenon, nous avons compris...

Le coup a bien été asséné !

Arriverez-vous à sortir de cette situation de contre-donneur de leçon ?

Cela vous contrarie donc Philippe ??????????? vous sentez-vous donc visé ????????????

Alors, pardon.......

Je passe sur les pages que je n'ai pas eu le temps de lire pour répondre à monsieur Mazars concernant mon esprit qu'il juge "tordu"  (manque un petit smiley "rolled eyes" ici)

qu'est-ce qui vous gène le plus dans mon esprit tordu ? Le fait que j'énonce une vérité simple : un cheval ne DEMANDE pas à ce qu'on lui monte dessus, donc en lui grimpant dessus, on lui impose notre volonté et le contraignons à répondre à nos attentes.

D'ailleurs puisque vous me jugez si tordue, je peux sans problème vous faire état de ce que ce constat amène régulièrement comme "prises de tête" dans mon petit crâne : dois-je continuer l'équitation parce que c'est ce qui me fait me lever le matin, ou dois-je arrêter parce que même sous couvert de partenariat et autres blabla, c'est surtout la tête des chevaux que je prends ? 

Mais c'est vrai, dans votre monde fait de partenariat, d'amitié et de chevaux qui se portent seuls joyeusement en allant au manège plutôt qu'au pré ce genre de question ne doit pas beaucoup vous effleurer..

Note : tous les chevaux que j'ai au travail prennent eux-mêmes le mors en ouvrant la bouche spontanément quand on leur montre la bride, dois-je en conclure que mon équitation est aussi tordue que mon esprit ? Ou qu'au contraire le fait de me poser de bonnes questions sur la volonté du cheval m'amène à avoir d'autant plus de tact dans ma démarche ? :p  

Bonsoir Simenon,

Le " nous avons compris " est une forme de solidarité tout de même car la plupart des réactions enregistrées dans ce sujet sont normales et montrent une forme d'inquiétude générale concernant la transmission du patrimoine équestre.

 aThéophile Pamphlet

Je crois que là je peux vraiment répondre par "lol".

je ne fais pas d'anthropomorphisme, je n'interprète pas, je ne fais qu'un constat, un simple constat.

Vous par contre vous adorez tout interpréter, même ce dont vous ignorez tout !

Allez, un "on" bien avisé m'avait prévenue que toute discussion était impossible avec vous, donc... amusez vous bien !

aThéophile Pamphlet

Cher Philippe, accordez plutôt de l'importance à la fin de mon intervention : "Ceci explique cela."... Vous verrez, c'est important pour progresser ..................

Sans le vouloir et sans en être sans doute conscientes Alizée Froment et Jessica Michel ( au moins) , par l’excellence de leur pratique, font honneur à l’équitation française. Car l’équitation française, avant d’être je ne sais quelle méthode adulée par les uns, abhorrée par d’autres, c’est un style fait d’élégance, d’harmonie, de respect partagé entre la cavalière, le cavalier,  et leur monture, etc ..etc..un style qui tient à notre nature, à notre tempérament.

Ces jeunes femmes sont une bouffée d’oxygène dans un monde  équestre où l’on s’épie, se jalouse, se critique, s’auto détruit.

Sans le savoir, mais peut-être en le sachant un peu quand même….  elles illustrent  «  la soumission totale acceptée, sans contrainte, avec une impulsion généreuse, le cheval se soutenant de lui-même, dans une attitude d’aisance aboutissant en fin de dressage, au parfait équilibre dans le rassembler. Seule cette attitude permet la légèreté. *»

Gageons qu’elles réussiront dans la compétition internationale, prouvant par là que la bonne équitation est aussi compétitive.

Mes compliments à ceux des forumeurs qui échangent en toute simplicité et humilité. Ils sont sur la bonne voie et seront payés de leur ouverture d’esprit. Toute ma sympathie à ceux qui détiennent la vérité, ils se préparent une retraite difficile dans la solitude. Car la vérité ne se décrète pas, on la cherche toujours et encore, et cette quête est le vrai bonheur que procure l’équitation tant que l’on peut monter à cheval. Au revoir.

* colonel Challan Belval