conseils sur le travail d'une PS ?
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J'ai regardé les vidéo et je poserais cette question : avez vous connaissance de soucis de pied récurrents chez cette petite ? avec peut être une trève sur le post droit.
Pour le reste, et bien que je n'aime pas cette option très/ trop énoncée, je pense que cette petite a un soucis d'ovaires qui pourraient être à l'origine des contractures musculaires des obliques et intercostaux à gauche.
Cordialement.
Bonsoir, elle a les problèmes de pieds que peuvent avoir les purs : pas assez développés car ferrés bien trop tôt... Sinon, pas de différence significative entre les deux postérieurs, un syndrôme du sabot déformé à l'antérieur gauche. J'essaie d'y trvailler quand on a du temps mais c'est un peu compliqué à faire avec son boulot...enfin, si je prenais plus de temps pour ça, ce serait mieux, c'est sûr.
Et pour le problème d'ovaires, qu'est-ce-que ça pourrait être, et que peut-on y faire ? Je n'y connais rien du tout, c'est un domaine que je n'ai pas encore exploré. Et aussi : est-ce possible que ma femme ait la même chose quand elle est contrariée, et que peut-on y faire ? ;-)
Daniel pour il faudrait voir de plus près pour les pieds, un sabot déformé antérieur peut provenir du membre ou d'ailleurs, comme d'un postérieur.
J'ai vu de nombreuses fois des pathologies de boiteries des antérieurs qui restaient un mystère non élucidé par les véto et qui en fait, était la résultante d'une boiterie d'un postérieur (non visible). Le dernier cas vu était on ne peut plus explicite : j'avais l'impression que quelque chose d'assez gros avait heurté le jarret gauche du cheval (surement fracture du calcanéus) mais le vétérinaire alors n'avait pas souhaité faire d'écho ou de radio. La douleur s'est installée et la boiterie était visible à l'antérieur apparue sur le tard, soignée mais dont l'origine n'a jamais pu être définie.
C'était un coup de pied d'un percheron, j'avais extrapolé sur une voiture, mais l'idée me paraissait saugrenue.
Pour les ovaires je crois que la norme veut que les ostéo et véto parlent de kystes.
Votre femme va très bien j'en suis sure.
Garder les jambes en place par rapport aux flancs... c'est ce que j'ai retenu d'une des interventions de JPG, et assayé de faire.
Avant ça je gardais mes jambes très relâchées, détendues et pas au contact tant que je n'avais pas besoin d'agir.
Depuis j'ai essayé de garder mes jambes au contact, en prenant garde de ne pas agir pour autant (ce qui n'est pas évident quand on a l'habitude de les garder loin des flancs). Et bien ma jument s'en porte nettement mieux.
Je pense que mes jambes "relaxées" (ce n'était peut-être qu'une impression) étaient en fait source de stress, ne pas accompagner les mouvements des flancs devait faire que je touchais la jument régulièrement sans le vouloir, et qu'elle appréhendait ce contact imprévu. Maintenant, je suis là tout le temps, elle le sait et ça la rassure, je pense.
En tout cas c'est flagrant au pas et au trot dans le sens où la jument est nettement plus mobile et réceptive à l'assiette, et au galop, quand je pense bien à garder mes jambes au contact, elle s'assoit plus franchement en gardant le ramené, ce qui était un des gros problèmes avant.
Voilà pour ma petite expérience du moment !
Petit commentaire : l'utilité de ce contact est assez variable selon le tempérament et la sensibilité des chevaux ; mais c'est un fait que le contact des mollets a tendance à calmer les chevaux chauds ; à l'opposé, avec des chevaux peu réactifs aux jambes, c'est le fait de les éloigner un peu qui peut rendre ces chevaux plus légers aux jambes ( si l'éducation est faite dans ce sens ) . La jument de Daniel étant plutôt sujette au stress son observation est donc des plus légitimes ...
Il n'est pas aisé de conserver le contact avec les flancs d'un PS au corsage étroit, surtout si l'on a pris l'habitude de chausser long. Je connais bien le problème et je ne puis me résoudre à raccourcir de quatre trous, mais je veux bien "interpréter" la notion fédérale de "cuisse sur son plat".
C'est donc en ouvrant disgracieusement les genoux (merci JP) que j'ai réglé le problème sur tel cheval. En un mot, sacrifier le règlement à l'efficacité.
Christopher
Oui moi aussi j'ai un peu ouvert les genoux (mais sur moi ça fait gracieux, j'trouve) !
Bon ben le ramené n'est pas si ramené que ça en fin de compte, dixit une observatrice à pieds...
Va me falloir de l'aide... tombe bien ce stage !
Daniel,
De quel stage parles-tu?
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Je n'ai pas le courage ce soir d'aller parcourir le blog que tu cites, mais promis, j'irai.
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Pour reprendre le fil:
On en était à la qualité du contact des jambes avec les flancs du cheval.
Pas des actions de jambes dont la littérature nous innonde, mais simplement de ce contact permanent et rassurant que la plupart des chevaux semblent apprécier. Certainement une des clés du contact. On parle de la main au contact et finalement peu de la jambe au contact. Il y a certainement une notion d'excellence de contact à discuter. A prendre dans le fameux: "Les fautes de jambes se payent dans la bouche..."
En électricité, un contact mal assuré est à l'origine de bien des incendies...
CC
comme quoi ce n'est pas le plus dur de faire piaffer les chevaux, ce qui est difficile c'est qu'ils ne le fassent que lorsqu'on leur a demandé ...! mais il faut du feeling, pour ne pas faire monter le niveau de stress, et de la délicatesse, pour que cela reste un jeu ( composantes du jeu : rester dans la fluidité du mouvement en avant pour respecter la biomécanique - cesser la demande ou les conditions qui amènent le piaffer avant que le cheval ne "monte en pression" ou ait envie de s'échapper afin qu'il reste dans la disponibilité mentale ; exemple: qu'il puisse passer à l'arrêt facilement ); cela dit vous avez l'air d'avoir l'entente qu'il faut avec votre jument pour poursuivre ce genre d'amusements, tout en pratiquant votre discipline favorite !