Echo d'un dimanche de concours de dressage amateur !
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Bonjour,
Pour autant qu'il m'en souvienne, à la Belle Epoque (années 60), les clubs de "retenaient pas" les éléments qui n'acceptaient pas les contraintes de la dure école (il faut dire que les problèmes de gestion budgétaire n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui). Ainsi s'opérait une certaine sélection.
Et puis, n'ayons pas peur des mots: Pour devenir un honnête cavalier, il faut un minimum de cervelle. Depuis le temps que çà me démangeait, voila, c'est dit!
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combien d heures de travail un enseignant qui maitrise , a t il besoin pour dresser un cheval au niveau d ' une basse ecole " finie" , pour quel cout ? avec quelle perspective de rentabilité ?
la basse école est "l'ensemble du travail aux 3 allures sur 1 ou 2 pistes, ainsi que le changement de pied isolé au galop"
Pierre, si vous êtes d'accord avec cette définition, pensez-vous que les éléments en italique soient réellement nécessaires ?
Un cheval qui irait franchement aux 3 allures n'est-il pas suffisant pour apprendre à maîtriser son équilibre à cheval et savoir ce qu'on fait de soi-même ?
Or, peut-être par manque de cervelle, il me semble que c'est cet équilibre (=confiance en soi) et cette conscience de son corps qui font défaut
D'où des mouvements parasites, des indications hésitantes et contradictoires, des chevaux qui s'énervent, se défendent et qu'il faut ficeler pour en venir à bout
@Olivier S
Serge Mulot peut nous dire si d'Orgeix a voulu imposer sa méthode ou simplement cherché à ce qu'on revienne à un apprentissage correct
Et puis tous ses élèves directs ne gesticulent pas tant que ça...il y a une différence entre exagérer un mouvement pour le faire comprendre et maîtriser ce mouvement
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Serge, lorsque vous écrivez :
Il ne voulait pas imposé sa méthode ( il disait lui même que ce n'est pas SA méthode , mais la manière de monter des grands cavaliers de l'époque) qui n'en était pas une mais plutôt la manière de monter...
Faut-il comprendre que d'Orgeix ne proposait pas d'appliquer la méthode qu'il a exposé dans "Ma doctrine : Une méthode française d'instruction" ?
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Pour revenir à la bonne tenue à cheval, et là je pose une question:
Existe-t-il encore en France une école où l'on envoie les élèves sans étriers dans un couloir de quatre barres de 50 cm à franchir dans le fond de la selle, rêne à la couture?
Ou encore sur une seule barre de 1 m, toujours à franchir couché sur la croupe, fesse dans le fond de la selle?
Combien de clubs possèdent une piste de terrain varié (style piste pour vélo bi-cross) pour la mise en selle?
Je suis persuadé que beaucoup de jeunes seraient prêts à cette dure école. Le problème me semble plutôt être les parents.
Pour d'Orgeix, j'en reviens donc à ce que j'écrivais plus haut. Il ne pouvait y avoir d'accord entre d'Orgeix et la fédération. Position, tenue de rênes, travail des mains... tout est trop différent. Et si l'on ajoute que la "méthode" d'Orgeix est avant tout orientée obstacle, on peut comprendre qu'elle n'ait pas été retenue par la fédération, quelles que soient les qualités qu'on trouve (ou pas) à cette "méthode".
La dégradation dénoncée de l'enseignement en club provient-elle avant tout de la méthode enseignée ou des conditions d'enseignement ?
Christopher, le saut sans étrier, sans rêne, rênes à la couture, à cru, les yeux fermés, etc. est encore pratiqué en club (au moins dans certains).
Oui et non.
Je ne sais pas comment cela s'est passé, mais si d'Orgeix est arrivé avec sa tenue de rêne, sa position, ses grands mouvements de rênes, etc. rien d'étonnant à ce qu'il ait provoqué un réflexe de défense.
Cela dit, est-ce qu'un autre aurait été plus écouté ? Rien de moins sûr. Il suffit d'aller sur le site de la FFE pour comprendre que son principal souci est de "faire du monde". Et si les dirigeants de la fédération sont bien élus par les professionnels comme j'ai cru le comprendre, c'est que cette politique convient à la profession. Dès lors...