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Haute-école en Haute-Normandie

49 replies [Last post]
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En tout cas, les images sont assez éloquentes, surtout les vidéos, pour se faire une idée.

Edit : je parle bien sûr des images que l'on peut voir sur les sites référencés par Daniel et Mathieu.

upwelling
Offline
Joined: 23/11/2011

 l'interet de l'appui c'est que le cheval ne tire pas sur la sangle musculaire des épaules pour gagner en élévation , ce qui lui est douloureux ... 

 

upwelling
Offline
Joined: 23/11/2011

 le juste degré d'élévation  "dans l'air " , correspond au fait que le dos porte sans pour autant solliciter la sangle musculaire des épaules ... pour que le cheval se délie dans toutes ses articulations ( prises ensemble ) la sangle des épaules ne doit jamais etre sollicitée ...  le support vouté qu'exige la force portante necessaire à l'equitation doit se faire par l'effet de levier qui vient de l'engagement et uniquement par l'effet de levier ... 

 

VOCHE Jacques
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Joined: 17/03/2006

je répéte que signifie pour vous le terme "appui" ? car vous n'igorez pas qu'en Français le terme appui a un sens bien défini.

"l'interet de l'appui c'est que le cheval ne tire pas sur la sangle musculaire des épaules pour gagner en élévation" : vous n'expliquez rien par cette phrase, précisez donc votre pensée.

Olivier vous etes "usant" de voir des dos creux là ou il n'y en pas; ce n'est pas parce qu'un cheval à une encolure quasiment à la verticale qu'il a automatiquement le dos creux comme vous semblez le pensez. Regardez les photos de DUMAS dans son livre "Equitation diagonale" en page 71 : l'encolure est relevée à son maximum et pourtant le dos n'est pas creux CAR les hanches ont fléchies.( c'est la photo reproduite dans Equitation académique de DECARPENTRY ).On peut aussi trouver des photos de BEUDANT notamment avec HAIMA ou l'encolure est à la verticale ( sans ramener ) et pourtant la jument n'a pas le dos creux CAR les hanches ont fléchis (sous l'effet de la contraction de la ligne du dessous qui s'est raccourcie ). Rappelez vous que la ligne du dessus est antagoniste de la ligne du dessous.

upwelling
Offline
Joined: 23/11/2011

L'appui c'est la tension que le cheval prend par sa musculature pour relier son avant main et son arrière main ( et par là pour remonter le dos ) , malgré l'absence de clavicule .  

 

 

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Jacques, ayez l'amabilité de m'oublier.
Vous êtes devenu très savant grâce à vos lectures, bravo ! Vous êtes enthousiasmé par une certaine équitation, grand bien vous fasse !
Permettez cependant qu'on puisse ne partager ni votre enthousiasme ni vos savantes analyses et l'écrire.

Daniel Reyssat
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Joined: 23/04/2011

Les jeunes, essayez de temps en temps d'arrêter de vous critiquer sur tous les post à coups de connaissances théoriques, qu'elles soient biomécaniques ou autres... La pratique, c'est bien aussi.

Vous verrez que des fois c'est aussi sympa d'essayer de faire bien plutôt que de critiquer celui qui fait soi-disant mal...

Même tout seul, dans le froid et la nuit tombée, ça peut être cool...

A bon entendeur...

KATZ Yves
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Joined: 17/03/2006

Contrairement à beaucoup dans cette assoc, cette jeune femme ne confond pas l'engagement des postérieurs avec l'engagement des hanches et sait que ce n'est pas le dos du cheval qui entraine la flexion de l'articulation sacro-lombaire ( premier stade du rassembler )  mais bien les "psosas" et la ligne du dessous.

Elle ne vous apprendra jamais à "tirer dessus et taper dedans" comme le font tous ceux qui prétendent "pousser leur cheval sur la main". 

écrit jacques Voche.

Je ne connais aps cette personne,; je ne me permettrais donc pas de faire des commentaires sur son enseignement. Je tiens cependant à apporter quelques précisions à Jacques Voche, les lecteurs du forum n'ayant pas nécesssairement toutes les compétences requises pour éduquer correctement un cheval (compétences acquises sur le terrain avac l'appui d'un éducateur compétent et confirmées ensuite par des lectures judicieuses).

Je pense que les chevaux, les cavaliers que j'ai cotoyé (plus d'un en une cinquantaine d'années!), les lectures nombreuses et variées qui m'ont longtemps servies de livres de chevet m'autorisent une certaine connaissance en matière de biomécanique équine.
L'engagement des postérieurs est une terminologie qui exprime le fait pour les postérieurs de venir sous la masse (le corps) du cheval.Cet engagement est effectivement autorisé par le travail des muscles des muscles de la ligne du dessous.Mais la machine équine est faite de muscles dits antagonistes: poiur que certains travaillent au mieux de l'état d'équilibre dans lequel se trouve le cheval, il faut que d'autres muscles sopient décontractés (ceux qui ont un effet qui régulent le travail des muscles intéressés); Pour que les muscles de la ligne du dessous fonctionnent au mieux, il faut que ceux de la ligne du dessus soient décontractés et étendus au maximum;ce qu'autorise le travail en extension (lequel ne se pratique au trot moyen que dans une deuxième étape de l'éducation gymnastique du cheval),lequel a pour but premier de permettre au squelette de porter avec plus de facilité le cavalieret ainsi de permettre au cheval de se mouvoir avec plus d'aisance.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite à vous procurer le pack de 3 DVD, réalisé lors d'une rencontre pédagogique Educaval , traitant de manière théorique et pratique du sujet de l'initiation du cheval à l'équitation.
Qu'il s'agisse d'équitation artistique ou d'équitation sportive, les bases de l'éducation du cheval sont (doivent )être les mêmes. C'est le travail d'exploitation qui fait ensuite la différence (sans aucune appréciation sur les qualités de l'une ou l'autre équitation). 
Quand à "pousser son cheval sur la main", ce n'est qu'une expression signifiant que c'est le travail des postérieurs qui invite le cheval à venir sur la main. Ceux qui "tirent dessus et tapent dedans", sont ceux qui n'ont rien compris à l'équitation: car on joue des doigts sur les rênes et on effleure son cheval avec les jambes (si on a reçu une éducation correcte!). La galanterie avec son cheval fait partie de la panoplie des qualités que doit posséder tout cavalier digne de ce  nom.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

...
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Joined: 29/01/2011

Ces querelles sont penibles.

Pour ma part, avec une grande lassitude, je me permets  de rappeler que si  l equitation de tradition française  a bien pour bases techniques  " Equitation academique".
 
ALORS il y est ecrit en toutes lettres que dans la premiere partie du dressage " on pousse le cheval sur son embouchure" pour qu' il " entre dans ses renes" et " tire sa voiture" ...............et qu il esr sage de revenir interroger ces bases devant la moindre diffiiculté....

DONC  il est temps de laisser ceux qui pratiquent comme cela pratiquer  leur equitation tranquillement....sans laisser penser qu' ils bafouent en faisant ainsi les principes  de la bonne  l equitation française

VOCHE Jacques
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Joined: 17/03/2006

 - "Pour que les muscles de la ligne du dessous fonctionnent au mieux, il faut que ceux de la ligne du dessus soient décontractés et étendus au maximum" : tout à fait

- "Cet engagement est effectivement autorisé par le travail des muscles des muscles de la ligne du dessous" : tout à fait à la seule nuance qu’il faut bien  préciser que, là, vous parler d’engagement des hanches.

Il y a 2 types d’engagement :
- L’engagement des postérieurs c’est à dire l’engagement prédictif du cheval qui avance vite, qui fait de grandes foulées (  le cheval de sport, d’extérieur dont l’exemple type est le cheval de complet qui « galope » sur le cross entre les obstacles) ; la force développée par le postérieur à l’appui est horizontale ( poussée) ; dans cette situation la ligne du dessous ne peut se contracter, se raccourcir et donc provoquer la flexion des hanches ; nous sommes, là, dans une posture non rassemblée qui ne concerne pas le cheval que l’on veut  rassembler ; et ce n’est pas en cherchant chez le jeune cheval de modèle « galopeur »  l’engagement des postérieur que l’on parviendra un jour à la flexion des hanches.
- L’engagement des hanches c’est-à-dire l’engagement postural au rassembler ; la force développée par le postérieur à l’appui est verticale ( traction ). Cette posture est inconciliable avec de grandes foulées , car dans cette posture le cheval « monte ses allures » au détriment de leurs extensions.

Upweling
« L'appui c'est la tension que le cheval prend par sa musculature pour relier son avant main et son arrière main ( et par là pour remonter le dos ) , malgré l'absence de clavicule. »

Prendre appui c’est appliquer une certaine force en un certain point.

Dans le processus que vous décrivez je ne comprends pas l’utilisation du terme appui.

Ce n’est pas l’appui sur la main ( car c’est de cela dont vous parlez ) qui provoque le relèvement du dos mais la flexion des hanches ( flexion de l’articulation lombo-sacré auquel peut s’ajouter la flexion de l’articulation coxo-fémorale). D’ailleurs en réalité, il n’y a pas de relèvement du dos, mais une « voussure du dos-rein » et un relèvement du garrot tandis que les hanches s’abaissent et s’engagent.

Daniel
Il est normal  sur ce forum qu’il y ait des «  prises de becs » : cela fait maintenant  1 siècle et demi que les d’auristes et les bauchéristes se font « la guerre ». Pour le moment, les d’Auristes ont pris l’avantage idéologique( grâce à Saumur) et «  en pays d’auriste, il n’est pas bon d’être bauchériste »…
Et rassurez vous, je monte à cheval tous les jours.

Car "pousser un cheval sur la main" est la création de d’Aure qui à dit le premier :
« Les jambes doivent de même toujours précéder l'action de la main, car la tête ne se ramène, l'encolure ne se fléchit que par l'effet du déplacement du cheval ; poussé en avant par les jambes, il rencontre la main qui, placée fixe et basse, offre à la bouche une résistance qui, en restreignant le développement de l'avant-main, force l'encolure à se fléchir." (AURE_COURS_D’EQUITATION_ADOPTE_OFFICIELLEMENT_1888)

« Si vous voulez aller en avant, les jambes portant l'arrière main sur les épaules, cette dernière partie étant plus chargée cherchera un appui sur le mors. C'est ce soutien fixe mais léger qu'on laisse prendre sur le mors qui s'appelle mettre un cheval sur la main ; plus la tête se rapproche de la perpendiculaire, mieux il est sur la main, parce que, le mors ayant alors toute son action, on peut plus promptement le soumettre à l'obéissance, régler et équilibrer ses allures, enfin établir entre la main de l'homme et la bouche du cheval une sorte de langage muet, qui fait que souvent ce dernier semble deviner les intentions du cavalier.  Quand un cheval est fixé sur la main, il recherche l'appui du mors; il se croit abandonné dès qu'il cesse de le sentir; alors il tend le nez ; ses allures se décousent ; il marche de travers ; il semble enfin qu'il ne puisse aller sans l'aide de cet appui, qui est pour lui un gouvernail qui dirige, règle ses mouvements, et maintient son aplomb » (Traité d’équitation .p32)

BAUCHER dit exactement le contraire.

D’autres sont « fusionnistes » (DUTILH , son élève SIEYES, et actuellement KARL) : « le cul entre deux chaises…. »

Il faudrait donc ne voir en équitation qu'une seule tete ? comme dans une dictature ??