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Mettre un cheval sur les épaules

63 replies [Last post]
OLRY Juliette
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Joined: 17/03/2006

je voudrai juste revenir sur le renvoi en avant^pour préciser ma pensée à savoir que le conseil était de remettre le cheval vigoureusementr en avant quand il se cabre , pas d'aller galoper vent du cul dans la plaine .

je travaillerai ce cheval beaucoup à pied en intégrant des périodes de toucher du corps partout .  Beaucoup de manipulations douces ( effleurages massages etc ) au boxe . Il a besoin de se mettre dans son corps . 
Massage des oreilles c'est souverain ,ainsi que de la bouche , et des gencives ( zone des émotions )

il faut y aller progressivement en focntion de ce qu'il accepte , c'est très important de respecter les limites du cheval . 
et comme Nicole, ostéo ou pratiquant shiatsu par exemple pourrait aider .

MAUREL Bernard
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Joined: 17/03/2006

Avec tous ces bons conseils ( merci Juliette, de vos dernières précisions, fort utiles ) on va être curieux de savoir comment Daniel avance dans le redressage de ce cas dificile ...

Daniel Reyssat
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Joined: 23/04/2011

Bonjour, on avance, il y a du mieux.

Les galops dans les chaumes lui ont fait du bien, il a maintenant un petit galop cadencé, encolure plutôt basse, très agréable dans ces conditions là.

Son propriétaire est venu le voir hier donc on a fait le test, on est retourné pour la première fois dans la carrière qui lui faisait si peur. Il était vraiment très correct, à passer dans les coins qui lui posaient problème avant. Tout ça sans insister, sans focaliser sur le problème, juste en étant vigilant à garder un franc mouvement en avant. Et en le laissant fuir un peu en sortie du coin regardant.

Je le laisse plutôt aller un peu trop vite et cherche à ne plus passer du temps SUR le problème. On passe et c'est fini. On stagnait essayant de détendre la bête sur le problème, là on y passe et le stress retombe tout de suite, ça évite de monter en pression, d'avoir une séance qui se passe mal, on dédramatise en ne restant jamais longtemps sur le soucis. Avec lui et pour l'instant, c'est comme ça qu'on y arrive petit à petit.

Pour ce qui est désensibilisation, oreilles, etc... ce n'est pas vraiment le problème.

Maintenant l'objectif va être de faire en sorte que ça se passe plutôt bien en extérieur, le propriétaire aimerait pouvoir se balader tranquille avec lui, pas en ayant toujours le stress qu'il fasse demi-tour...

Théophile Pamphlet
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Joined: 26/08/2008

Censuré sur le sujet ”Quelle drôle d’idée”, donc…

Hervé
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Joined: 07/03/2012
Les grandes galopades, très bien, parce que vous le mettez en situation de fuite, naturel pour un cheval, mais rien ne vous dit qu’à la prochaine grande peur, il n’embarque pas son cavalier


Oui c'est le risque.
C'est pourquoi les approches "modernes" et "scientifiques" recommandent plutôt d'arrêter le cheval en cas de défense, puis de lui redemander ce qui l'a mis en défense, jusqu'à ce qu'il ne se défende plus.

OLRY Juliette
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Joined: 17/03/2006

une chose que j'ai vue pratiquée par Linda pour un cas de cheval qui avait peur des coins: on y a mis des tonneaux debout sur lesquels on a déposé un peu de foin ainsi le cheval y trouvant de la nourriture a été rassuré et en même temps a activé son système lymbique lequel permet la décontraction et l'enregistrement des données.
C'est donc bingo .
Bien sûr ensuite on repasse dans ces fameux coins sans le foin !
simple doux et efficace

Théophile Pamphlet
Offline
Joined: 26/08/2008

 

Censuré sur le sujet ”Quelle drôle d’idée”, donc…

 

 

 

 

Olivier-A
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Joined: 23/12/2013

Juliette, j'ai déjà vu pratiquer ça avec des granulés dans un seau dans le "coin qui fait peur" lorsque le cheval était lâché dans le manège.
Ça marche assez bien mais ça ne résoud pas tout : la situation du cheval en liberté n'étant pas celle du cheval monté. Disons que ça aide à débloquer la situation pour ce que j'en ai vu.
D'une manière générale, l'appétance du cheval pour les "gourmandises" permet de rendre beaucoup de situations potentiellement conflictuelles bien plus douces, me semble-t-il.

Hervé
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Joined: 07/03/2012
Si votre vision de la chose est comme votre connaissance du ‘’ conditionnement opérant’’ négatif ou positif, un conseil revoyer la question (étudiez Edward Thorndike et Skinner).

 C'est vous qui devez revoir la question car vous soutenez d'une façon risible que le mors n'est pas un outil de conditionnement opérant par renforcement négatif.
 

 

 

upwelling
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Joined: 23/11/2011

  petit exposé sur le mors 

le mors sert à A)  mettre  " les épaules devant " , B) faire des demi arrets et plus généralement des aides de retenue , C) aider le cheval à trouver un point d'appui qui permet au cheval de tendre sa musculature dorsale et costale pour pallier le manque de clavicule . 

ce point d'appui permet 
1) un d'étendre les membres vers l'avant , à savoir que la phase d'extension ne soit pas précipitée vers l'avant , 
2) étendre la musculature dorsale vers l'avant donc en égalisant sa dyssymetrie droite gauche ,  
3) cette tension de la musculature dorsale offre ensuite un soutien pour que le garrot remonte entre les deux épaules , qui permet , en horizontalisant la colonne vertébrale que les posterieurs s'avancent en se flechissant sans effort et sans raidissement , et surtout droit vers le centre de gravité . 

bien sur , le point d'appui est moelleux et souple à concurrence de la correcte remontée du garrot entre les deux épaules , et de la flexibilité ainsi donnée à l'arriere main 

plus l'arriere main reste rigide et moins le garrot remonte entre les deux épaules , plus le cheval pese , plus le cheval tire ... 

dire que le mors cree de l'inconfort devrait etre passible du tribunal .