Mettre un cheval sur les épaules
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le mors sert à A) mettre " les épaules devant " , B) faire des demi arrets et plus généralement des aides de retenue , C) aider le cheval à trouver un point d'appui qui permet au cheval de tendre sa musculature dorsale et costale pour pallier le manque de clavicule .
Vous n'expliquez pas COMMENT le mors agit et POURQUOI le cheval y répond.
dire que le mors cree de l'inconfort devrait etre passible du tribunal .
Et comme vous êtes incapable d'expliquer le COMMENT et le POURQUOI vous vous retrouvez comme d'habitude à dire une énormité.
Pour les ignorants :
Le cavalier exerce une pression dans la bouche du cheval en agissant sur le mors.
Le cheval ressent de l'inconfort.
Le cheval essaie de se débarrasser de cet inconfort par différents moyens.
Dès qu'il s'approche de la réponse souhaitée par le cavalier, celui-ci relâche la pression dans la bouche.
Le cheval ne ressent plus d'inconfort suite à sa dernière tentative.
Le cheval enregistre le comportement qui lui a permis de faire cesser cet inconfort.
= conditionnement opérant par renforcement négatif (renforcement négatif = le cheval est récompensé par soustraction de l'inconfort).
Progressivement le cavalier conditionne le cheval pour atteindre finalement la réponse souhaitée.
= shaping de la réponse définitive.
Tout cela est résumé par les chuchoteurs en deux forumules :
(1) La pression motive, le relâchement enseigne (pressure motivates, release teaches).
(2) Récompenser le plus petit essai (reward the smallest try).
si ton mors fait une pression sur la bouche du cheval , c'est que le dos ne remonte pas
Et lorsque le conditionnement est bien fait le cavalier n'a plus besoin d'infliger de l'inconfort, car le cheval qui connaît la réponse la donne à la moindre sollicitation.
Le cavalier ne doit infliger de nouveau de l'inconfort que pour maintenir le conditionnement car celui-ci tend naturellement à s'effacer.
C'est ce qui fait dire à des gens peu au fait de ces processus, car montant des chevaux dressés par d'autres, qu'ils n'infligent pas d'inconfort !
Pour Juliette, le coup de manger dans le coin qui fait peur peut-être une solution correcte pour que le cheval n'ait plus peur de ce coin. Ce qui est un objectif louable.
Mais le mien est double : faire baisser le niveau de stress de ce cheval tout en continuant à le monter, et trouver des solutions rapide et simples au stress momentané d'une situation. Mais vu que le cheval sort régulièrement, on ne peut pas le "désensibiliser" à tous les coins du monde.
Pour ce qui est d'embarquer son cavalier, c'est un défaut que n'a pas ce cheval, il peut se ruiner les vertèbre en mettant la tête tout la haut mais il s'arrêtera à la moindre demande.
Et pour ma responsabilité professionnelle, mes clients sont au courant de tout ce qui peut les intéresser grâce à des compte-rendus écrit et oraux, jusqu'au jour où le cheval parte et on fait alors une synthèse ensemble.
Sujet modéré.
Rappel de la charte du forum :
http://www.allege-ideal.com/charte_forum
de toute manière s'il se creuse , vous etes en présence d'un dos faible , et avant de penser utilisation , il faut d'abord lui faire un dos
et si vous voulez à tout prix utiliser un cheval avec un dos faible , pour le sport , pour la promenade , donc sans résoudre préalablement son probleme de portance ,
d'abord psychologiquement il va etre mal , cela vous etes déja confronté à la manifestation du probleme ,
et physiquement , à force de marcher " de la cuisse " un jour il pourrait avoir de serieux problemes articulaires
ce que je pense que vous devriez dire à votre client , c'est Monsieur vous voulez utiliser ce cheval , très bien , mais d'abord il faut lui faire un dos , ce n'est pas parce qu'il se laisse enfourcher que vous etes pour autant en présence d'un cheval pret et apte à etre utilisé ...
un cheval à l'appui souleve le mors avec la langue , aucune pression , dans ton cas c'est un cheval sur les épaules , sans remontée du garrot , donc en effet dans ton cas , il prend tout dans la gueule .
donc dans ton cas en effet je confirme , enlever le mors semble en effet une mesure de salut public .
et quand on aime les chevaux , et que l'on a plus de moyen de restaurer un équilibre entre l'avant et l'arriere main , un equilibre qui permet la portance du poids humain , l'ideal est meme de descendre du cheval le plus vite possible
à vouloir le bien du cheval , mieux vaut foutre la paix au cheval dans son ensemble que seulement au bout de devant ...
pour la question de la langue qui souleve le mors , c'est expliqué dans l'école de cavalerie .
Explique nous donc, comme je l'ai fait, COMMENT le mors agit et POURQUOI le cheval y réponds.
bien sur un cavalier doit s'attacher à utiliser des embouchures simples type filet verdun ou filet à olives pour que le cheval aille chercher tranquillement ce point d'appui ,
l'idée de mettre un cheval sur les épaules , c'est en fait developper la chasse de l'arriere main afin de lui permettre de commencer à rechercher ce point d'appui .
et si au départ , le cheval prend trop d'appui parce que son dos se rigidifie dans le mouvement en avant , on alterne les lignes droites et les lignes courbes , afin d'aider à ce que le garrot remonte un peu entre les deux épaules et que le jeu de l'arriere main soit plus égalisé
et c'est comme cela que l'on travaille au perfectionnement des allures naturelles , les temps de trot s'égalisent , les temps de pas s'égalisent progressivement
plus le cheval horizontalise sa colonne vertébrale et engage les posterieurs dessous .
c'est ce que la Guerinière nommait : la leçon du trot , à savoir premier travail du perfectionnement des allures naturelles en recherchant l'appui , un appui égal et moelleux donné par le cheval , bien sur , pas un cheval qui se raidit à chaque pas et qui finit par peser ou tirer de toute son âme ..
et pour cette mécanique vertueuse , il faut une embouchure .