Quel equilibre cherchez vous?

 A mon sens, le cheval n'a pas un seul équilibre, mais des équilibres différents selon son degré d'éducation et fonction de ce qu'on lui demande.
Je m'explique:
un jeune cheval doit être monté dans son équilibre naturel ,c'est à dire dans un équilibre avec un poids plus important sur l'avant main (différent du cheval qui pèse à la main et met son poids sur les épaules et ayant besoin de la main pour ne pas précipiter)mais que le poids du cavalier ne contrarie ni ne gêne.D'où la nécessité d'un egymnastqiue cohérente à la longe pour solidifier la charpente qui supportera le cavalier et tonifiera la ligen du dos afin que le garrot se remonte, que les épaules se libèrent et que le cheval puisse avoir des mouvements naturels.
Par le travail des transitions , on cherchera à varier les équilibres du cheval (nuque avancée dans les allures étendues et une amplitude suffisante des foulées donnant la priorité à la composante horizontale des allures; relèvement de la nuque  dans une transition descendante dans l'allure qui donnera la priorité progressive à la composante verticale de l'allure avec raccourcissement de la foulée.)
Au fur et à mesure que l'éducation évoluera, on passera à un équilibre plus sur les hanches qui permettra un allongement de la foulée sur une nuque qui restera le point le plus haut, mais s'avancera toujoirs un peu pour donner plus de geste vers l'avant et u peu vers le haut aux antérieurs, l'orientation de l'encolure permettant de gérer le  jeu des antérieurs.
Ainsi donc, pour répondre à Pierre, je considère que tout changement d'attitude doit s'accompagner d'un changement de l'équilibre et se traduire par une variation progressive de la cadence. Ainsi à partir d'une cadence moyenne dans les allures moyennes, le cheval devra réduire sa cadence que ce soit pour allonger ou pour rassembler(pour augmenter l'amplitude vers l'avant ou vers le haut, il faut que les membres aient le temps donc que la cadence réduise).
Mais ce n'est là qu'une interpétation de ce que je crois comprendre des chevaux, sans aucune référence à la compétition, l'équitation ayant pour moi comme finalité de "rendre le cheval beau à voir et agréable à monter".

La question de Pierre est un gros piège, tout est dans cette phrase: " lorsque le cavalier rompt nettement le contact en avançant les mains".

Très différent de:

Lorsque le cavalier négocie une attitude plus étendue en avançant progressivement les mains sans rupture de contact.

Mais, comme présenté par Pierre (rupture nette du contact), du plus grave au moins grave, je dirais: 3,2,1,4.

Au suivant!

J'ai beaucoup de mal avec cette phrase "dans une attitude de présentation"... ?

Bon, le cheval est rassemblé, ou pas rassemblé, suivant son dressage et l'activité en cours... ou bien existe-t-il une attitude réservée uniquement à la présentation, n'ayant aucun autre intérêt pour la gymnastique du cheval ?

 3
2 
1
le 4 étant ce que l'on recherche en descente de main , le 1 pouvant également être demandé si l'on ajoute une action de jambe , ce qui permet au cheval de différencer la descente demain " je reste dans mon équilibre du moment en gardant l'attitude "avec  " je reste dans mon équilibre tout en rentrant profondément dans mes rênes " .

Il s agit juste de donner une idée du cadre dans lequel est  le cheval au galop de travail,
* il n ' est  pas au galop rassemblé
* il est donc dans une attitude aussi soutenue que possible pour du galop de travail, donc generalement  plus haut que pour de la gymnastique et plus bas que pour du galop rassemblé

 Il manquait effectivement un élément pour comprendre la question de Pierre; d'où ma réponse générale,peu en relation avec la question.
Tout dépend de la façon dont le cavalier avance les mains:un abandon brutal des rênes correspond à une faute majeure du cavalier que le cheval ne doit pas manquer de sanctionner. car il ne faut pas oublier que le cheval en équilibre en équitation(action hautement dynamique) est un cheval "proche du déséquilibre" dans la mesure où la moindre demande(volontaire ou involontaire) du cavalier doit êtres comprise par le cheval et entraîne un équilibre différent.
Par contre si l'avancée des mains fait suite à une descente de mains, est progressive et que le cavalier garde la connexion avec  son cheval par son corps, aucune raison que l'attitude et/ ou  l'allure se modifient.

Bien vu,
permettez moi de placer ici ce qui se pratique sur les pistes d'entrainement.

Le PS dans son travail quotidien fait "canter" (galop de musculation) ou plus.
Ce travail se fait sur environ1000 metres après quoi, il faut arrêter ce qui n'est pas toujours facile....
La technique mise en œuvre à partir d'un cheval en appui (il le sont tous) :

Lâcher les rênes, mettre le cheval "dans le vide" et avant qu'il ne se rééquilibre, le reprendre.
on exécute la manœuvre 3 ou 4 fois pour retrouver l'allure du trot.

 si vous refusez au cheval l'appui , une des conséquenses c'est que le cheval n'aura alors plus les moyens d'avancer suffisamment loin sous lui les posterieurs ( pour prendre en charge le poids du cavalier ) et donc - par manque de force portante - le cheval se raidit et pert sa liberté d'épaules . 

et dans les trois premieres observations que vous faites - on peut penser - sauf erreur de ma part - à trois formes de raidissement ..

 Ce n'est pas aux postérieurs de prendre en charge le poids du cavalier, mais à la tige vertébrale!

si vous voulez que seule la tige vertébrale agisse pour la force portante , dans ce cas il faut alors prendre la précaution de découper d'abord le cheval en morceaux ..