Quel equilibre cherchez vous?
- Login to post comments
la première étape de l'étude c'est toujours le questionnement ..
Je trouve la vidéo de Delphine trés interessante sur un point notamment : le cheval a le bassin basculé en permanence et ce basculement est indépendant du relévement de l'encolure ( il est sur que le modéle de ce type de chevaux facilite cette attitude ), l'encolure étant à l'horizontal en extension.
Le questionnement qu'évoque upwelling m'améne aux réflexions suivantes :
- c'est le basculement du bassin qui crée la mobilité du cheval (?),
- le cheval peut avoir le bassin basculé meme en extension d'encolure (?),
- c'est le dos du cheval qui parviens à réaliser cette prouesse d'avoir le basculement du bassin dans une attitude d'encolure à l'horizontal en empéchant par son étirement que les jarrets se retrouvent en arrière de la pointe de la fesse ( ?)
- la mobilité est l'objectif de l'équitation académique, mobilité qui suppose dos étiré et basculement du bassin, la hauteur de l'encolure (notamment son relèvement absolu et non relatif ) a, finalement, peu d'importance ou tout au moins n'est pas indispensable (?)
Le cheval en basculement du bassin ne peut plus "aller vite" mais il a une mobilité de chat.Il ne s'agit donc pas de demander en permanence le basculement du bassin.
Un cheval mobile est il en équilibre ? j'aurais tendance à dire oui.
Je définis le basculement du bassin comme l'avancée de la pointe de fesse par l'effet de la flexion de l'articulation "lombo-sacrée", l'arrière-main s'engageant; il ne s'agit pas de l'abaissement des hanches par la flexion de l'articulation " coxo-fémorale" qui peut exister en meme temps.
personellement je preterais attention à plusieurs choses
- que le garrot ne plonge jamais entre les deux épaules
- que le cheval ne manie jamais "de lui même "comme disait LG (sinon il bouge mais dans son assymetrie , ce qui entretient ses contractions )
à la fin on se retrouve avec une mobilité , mais les épaules ne sont pas libres pour autant ,et quand le cheval veut déplacer les épaules , pour y arriver il plante au même moment les posterieurs dans le sol , le tout étant tres loin de l'idée de mobilité que se fait le cavalier académique ...
Bonsoir,
Mon but en mettant cette phrase ici n'est pas de lui faire des remarques, ni d'en provoquer.
Amicalement.
Comment concevoir un "appui" proposé (consciemment ou inconsciemment) a un poulain sans imaginer une "tension" et aboutir a une "traction"...Un poulain qui s'appui est un poulain qui "tire"...il faut donc s'obliger a toujours occulter l'appui mais conserver la maitrise de la masse en mouvement.... je ne vois perso qu'un moyen pour y parvenir: l'équilibre ou plutôt l'équilibrage par l'engagement (il y a plusieurs équilibres en équitation)...
Et je crois que l'éducation du poulain doit commencer par çà: les exercices consistant a élever la base de l'encolure et a abaisser les hanches...en faire un préalable et non un objectif plus ou moins lointain... bien entendu de façon très progressive et réfléchie...
Pour cela, nul besoin d'appui, donc jamais de rênes "tendues" et tres peu d'actions de main et de jambes...uniquement des rênes "fluides" (tendues par leur propre poids) et un contact "épisodique" voulu par le cavalier (selon le besoin dans l'instant...je prend et je rend)... ce n'est pas le poulain qui vient chercher le mors mais le cavalier qui vient chercher la bouche...
C'est toute fois ce que l'on m'a amené a comprendre en théorie et a expérimenter par une longue pratique et cela de la part d'intervenants équestres tout a fait respectables et respectés dans le milieu...mais je respecte le septicisme de tout un chacun en la matière !
Cordialement H.
Quand on a comme contrainte, acceptée, de ne pas utiliser des procédés rendant les chevaux impresentables a des juges, sur les reprises correspondant a leur niveau de dressage, je pense qu' il faut un peu plus de progressivité que de prendre comme prealable de remonter la base d encolure et d abaisser les hanches.
Quand au fait que ce soit la cavalier qui prenne la bouche du jeune cheval au lieu que ce soit celui ci qui vienne tendre ses renes...il y a beaucoup a dire ....
Bien entendu en saut d obstacle ou seul " le franchissement sans faute importe" il peut en etre autrement
l'éducation du poulain doit commencer par çà: les exercices consistant a élever la base de l'encolure et a abaisser les hanches
Abaisser les hanches d'un poulain ? dans quel but ?
Avant de m'exprimer et afin que les réponses soient claires et bien dirigées comment puis je prendre une phrase chez un intervenant et la transposer sur mon message réponse...et cette phrase peut elle être identifiée par le nom de l'intervenant ?
Deuxième question: est il possible de poser une vidéo sur le message (video et non pas photo...on peut faire dire tout et son contraire d'une photo) ?...difficile quelquefois de faire passer l'explication par écrit...l'image animée ajoute a la compréhension...
Merci pour vos réponses...Amicalement H.
Question de PIOTR: Abaisser les hanches d'un poulain ? dans quel but ?
Dans le but d'engager les posterieurs "sous" la masse et d'avoir un effet de propulsion vers le haut...mais pour cela il ne faut pas faire abstraction du "relèvement de la base de l'encolure", autrement dit de "l'avant main", car l'un est la conséquence de l'autre...et l'un ne va pas sans l'autre.
Que ce soit pour le dressage académique (piaffer) ou pour le saut (obstacle) l'intérêt principal de la propulsion (engagement) est bien évidemment qu'il soit vers l'avant mais surtout vers le haut..gestuelle qui ne peut se manifester que par l'abaissement des hanches avec le relèvement de la base de l'encolure...et pour cela grace au recul du centre de gravité de l'avant vers l'arrière (renvoi du poids de l'avant main vers l'arrière main)...
Sans recul du centre de gravité vers l'arrière et donc sans abaissement des hanches l'engagement des posterieurs même s'engageant fort sous la masse peut être réel mais sans intérêt car la propulsion ne peut alors se faire que vers l'avant, dans l'horizontalité, et aucunement (ou d'une valeur infime) vers le haut...
En conclusion, mais ce n'est que ma façon de penser (et de mise en pratique) l'engagement efficace, celui qui permet la propulsion de la masse vers le haut n'est pas seulement le fait de l'avancée des posterieurs mais bien celui du "recul de la masse au dessus des posterieurs"
Peut être la vidéo ci dessous donnera un plus d'explication...Il s'agit d'u travail de "re-dressage" sur un cheval de 9 ans complètement sur les épaules (un véritable "tracteur") a son arrivée dans les écuries 2 mois plus tot...Tout n'est donc pas encore gagné mais on peut noter une relative progression dans la recherche de l'équilibre sur les hanches..
www.dailymotion.com/video/x8817j_report-de-poids-longitudinal-kenora_sport
---------------------------------
Pour réponse à PIERRE GIORGI (je cite): "Bien entendu en saut d obstacle ou seul " le franchissement sans faute importe" il peut en etre autrement"...
Celui qui pratique le saut d'obstacle intelligemment par du principe que son enseignement est le fait de 80% de dressage sur le plat (toute la gamme de "basse école")...Il est donc assujetti aux mêmes fondamentaux du dressage d'un cheval (ou poulain) ...absolument aucune différence ne peut exister en la matière. Cordialement H.
---------------
"si vous refusez au cheval l'appui , une des conséquenses c'est que le cheval n'aura alors plus les moyens d'avancer suffisamment loin sous lui les posterieurs ( pour prendre en charge le poids du cavalier ) et donc - par manque de force portante - le cheval se raidit et pert sa liberté d'épaules ."
Allez dire ça aux chevaux de cutting....ils vous riront au nez. http://www.youtube.com/watch?v=h0Rhd6zLzV8
Si le cheval a besoin d'un appui pour engager ses postérieurs, il y a des questions à se poser sur le dressage...