Question entre laissez faire et l’autorité

Oui enfin, le round-pen ne sert pas qu'à faire du join-up!
Parelli s'en sert pas mal, or, le Join-up n'existe pas dans sa méthode.

Marit, le document que vous mettez en pièce jointe n'est pas digne d' AI

Message édité par: mon quidam, à: 2010/12/23 15:48

On peut reprocher au document de Marit de mettre tous les chuchoteurs dans le même sac. Cependant le phénomène qu'il décrit (la façon dont le cheval réagit à un stress important)est abordé aussi dans cet article accessible aux adhérents d'Allege:
Impuissance conditionnée ou accoutumance à la douleur

Message édité par: masterai, à: 2010/12/23 17:42

Message édité par: masterai, à: 2010/12/23 17:43

Ca me gonfle un peu cette histoire........ Le cheval poussé au join up est il vraiment plus traumatisé qu'un cheval de course ? Qu'un cheval de club ? etc ?.......

Je mets tous mes chevaux en liberté au join up, jeunes, vieux, cools ou stressés...... 9 y sont passés en vue de bosser ensuite à l'attaque et autres clowneries que certains prennent pour un travail de cirque dévalorisé et dévalorisant......
Il en résulte que sur les 9, aucun ne m'a paru plus traumatisé que cela, tous viennent au rappel, tous ont très vite appris à changer de main par la diagonale int.....
bref, aucun n'est mort de crise cardiaque, n'a perdu ses neurones ou autres grandes catastrophes annoncées !
enfin voilà..........

Laissons les canassons dans les steppes et ça sera plus simple........... petit coup de gueule du soir..... Je vous laisse, bonne soirée........

Bonjour Caroline, je serais curieuse de savoir ce qu'on peut faire dans un round pen qui ne soit pas du join-up.

Maltosa, le mal que l'on peut faire au chevaux suscite toujours cette réaction là.

Désolée.

ça peut servir à les faire tourner en rond ;) ?

j'avoue avoir toujours eu une certaine méfiance vis à vis des chuchoteurs

être méfiant a priori n'étant pas raisonnable je me suis renseignée : lu et regardé...rien de très innovant

au total, un joli packaging pour un produit assez banal...du bon commerce

Autant le rapport de la S.R.P.M. et l’article de Minna Talberg sur le “learned helplessness sont d’excellentes et fort instructives lectures de par leur similitudes chacune relayant aux effets physiologiques induites par divers méthodes d’apprentissages para-pédagogiques sur le cheval.

Je crois comprendre enfin pourquoi tristement certaines méthodes dites douces ou sans violences trop souvent répétés ou trop longues qui visent la soumission aboutissent à un cheval qui a peur quand vous le retrouver la prochaine fois dans son box…
Et là je ne parle que du travail préalable au “round pen” pour vaincre la peur et les défenses chez le cheval …
Je constate avec tristesse que quand les intérêts financiers se mêlent aux intérêts des particuliers l’intérêt du cheval se trouvent souvent compromis et souvent il faut plus de caractère que de force pour se charger de reprendre le contrôle de la pédagogie du cheval en général dans le but de le défendre…
Je crois aussi qu’il est bon de ne pas condamner tout en bloc mais de rééquilibrer tout en décomposant toute action et de toujours garder un journal quotidien, faire le bilan de façon méthodique tout en tenant une sorte de dialogue qui tient compte des sentiments, des réactions de votre cheval tout en spécifiant les particularités et les impondérables de son apprentissage sans jamais le laisser s‘aliéner de vous…

Marit écrit:

Bonjour Caroline, je serais curieuse de savoir ce qu'on peut faire dans un round pen qui ne soit pas du join-up.

Bonjour, Marit,
On peut faire dans un rond de longe TOUT le début du travail en liberté à pied, c'est à dire reproduire sans longe, les fameux 7 jeux, de Parelli (ou de Faverot de Kerbrech comme on voudra) ainsi que toutes les figures dérivées : tourner sur ses hanches, sur ses épaules, pas de côté avec ou sans appuie contre la clôture ou par aspiration, yoyo, jeu de la conduite (stick to me), figure 8, cercle (dans le calme, pas en état de fuite!), sauter un obstacle isolé, jeu du passage étroit, reculer par dessus un obstacle, marcher dans un baquet d'eau, ou le sauter selon le désir du cavalier...

Je pourrais vous en tenir 3 pages comme ça!

Le seul intérêt du rond de longe étant que si le cheval, qui n'est tenu par aucune corde, devient dissipé et n'écoute plus son cavalier, il s'éloignera moins que si l'on fait la même chose dans un pré de 4 hectares. Et la proximité, ainsi créé, aide le cheval à se focaliser sur son cavalier. Le but ultime de ce travaille étant à terme de garder un cheval attentif, même en milieu ouvert.

Marit écrit:

Maltosa, le mal que l'on peut faire au chevaux suscite toujours cette réaction là.

Désolée.

Encore faut-il qu'il y ai eu maltraitance.
Et la maltraitance, je l'ai plus vue dans les centres équestres traditionnels qu'ailleurs (j'ai découvert le monde des chevaux par le biais du monde des courses)

Marit écrit:

Je crois comprendre enfin pourquoi tristement certaines méthodes dites douces ou sans violences trop souvent répétés ou trop longues qui visent la soumission aboutissent à un cheval qui a peur quand vous le retrouver la prochaine fois dans son box…

Je me permets de vous joindre un petit film de mon cheval, actuellement travaillé en Parelli, lorsqu'il me faut aller le chercher avant le travail. Je vous invite chaleureusement à m'indiquer tout signe de stress, d'abrutissement et de peur que vous y verrez!
www.youtube.com/watch?v=D7ugvAf-u00

Message édité par: mon quidam, à: 2010/12/24 10:17

france écrit:

au total, un joli packaging ...du bon commerce

Là dessus, je partage entièrement votre avis!

Il n’est pas question de s’opposer d’un seul bloc à des méthodes dites parallèles ou autres. Certaines ont non seulement fait leur preuves mais sont très fascinantes.
Il faut maintenir un esprit ouvert tout en restant vigilants quand à la façon dont elles sont pratiquées, trop peu ou trop d’habituation ou de stimuli, parfois même confondus avec les aides de cravache “ carrot stick” pour engager ou désengager les postérieurs…
Tout doit se faire avec tact sans overdose.

Reconnaitre une erreur quand vous la provoquez vous-même est souvent plus facile que quand elle est provoquée par des personnes qui se disent plus expérimentées ou sont plus influentes que vous.

L’homme comme le cheval se doivent de trouver ce lien affectif qui vient tout doucement et non de façon pressée mais sincère , le but n’est pas de chercher la placidité qui se paye par la peur signe avant coureur de toutes sortes de symptômes comme la boulimie ou les perturbations visuelles, les coliques ou accélérations néfastes du rythme cardiaque, etc.…

"trouver le lien affectif" c'est bien l'important

si j'ai dit avoir été un peu déçue par la brusque notoriété des chuchoteurs c'est parce que les hommes de cheval ne les ont pas attendus pour nouer des liens affectifs

mais l'homme de cheval n'est plus si courant dans les écoles d'équitation...les chuchoteurs sont arrivés au bon moment pour combler le vide, c'est déjà un grand mérite