Réponse à StephE(voir page préc.)
- Login to post comments
Serge et Philippe,
Vous semblez très convaincu de vos arguments, ce que je respecte, mais J´ai du mal à vous croire.
Qu´une limite soit fixée en agissant de la main lorsque le cheval la dépasse, pour revenir à la descente de main lorsqu´il la respecte, c´est une chose, que je pratique pour élever l´encolure - je sens que je vais me faire incendier - mais "enrêner" le cheval comme vous semblez le préconiser voilà qui est autre chose.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour,
A mon sens, cette méthode, aux allures qui utilisent le balancier tete-encolure, procure le risque de contracter le cheval, dans la mesure où ce balancier est naturel et nécessaire au bon fonctionnement des allures du jeune cheval.
A mon avis, on limite le balancier, puis on le neutralise complètement lors de l´entrée dans le rassembler, pas avant.
StephE
(par StephE)
La contraction est avant tout mentale.
Si quelques chevaux au naturel inquiet se contractent quelques scéances au départ, très vite ils se libèrent, dés qu´ils ont acquis la CERTITUDE que rien de désagréable ne leur arrive jamais tant qu´ils ne vont pas au delà de ..
Par contre le problème du jeune cheval est réel, il faut un réel tact pour doser le degré de liberté que l´on va laisser à l´encolure. Entre le cheval MIS dont l´amplitude n´est que de 5 cm env. et le jeune cheval qui peut avoir une amplitude de balancier au galop de 30 cm voire plus, il y a ... 3-4 ans de travail !
Par contre, c´est sur les jeunes chevaux non-encore travaillés que le système de la barrière donne les résultats les plus spectaculauires.
(par philippe)
Message édité par: masterai, à: 2008/10/30 21:26
(par Y.C)
La "limitation" du balancier, effectivement est surtout efficace au pas et au galop.
Son efficacité au trot est plus liée à la communication que l´on a su instaurer, et à la compréhension que le cheval a de ce langage.
Tout à fait d´accord sur le placer : si le cheval est décontracté, il relachera sa nuque.
J´ai recherché la mise ne équilibre par demi-arrêt puis mise hors-contact. J´y ai obtenu de très bons résultats pour mes chevaux de balades et endurance.
Par contre pour une utilisation plus sportive, où l´on a besoin de disposer INSTANTANEMENT de la masse, il faut garder ce contact plus "intime" sous peine de perdre de la spontanéité dans les allongements...
(par philippe)
Merci de toutes les réponses. Je n´ai probablement pas assez d´expérience pour utiliser la rêne fixe au pas sans faire des dégats. Au galop, en extérieur, il m´arrive de poser mes mains sur l´encolure et de laisser le cheval s´installer dans sa foulée et il semble très confortable. Est-ce que je fais de la "rêne fixe" dans ce cas-là? (Si oui, je vais commencer à comprendre, si non il va falloir que je trouve quelqu´un pour me faire une démonstration!) De toute manière, je ne vais expérimenter avec mon cheval qu´avec beaucoup de prudence.
Thank you for all the answers. I am probably not advanced enough to use a fixed rein in walk without doing damage. At the canter, outdoors, I sometimes put my hands down on the horse´s neck and let him bowl along and he seems very comfortable. Am I then using the ´fixed rein´? (If yes, I can begin to understand, if not I need an expert to demonstrate). Either way, I will only experiment with my horse very cautiously.
(par A.S.)
Bonjour,
Il n´est pas question de caller ses mains à une place et de n´en plus bouger !
Ce principe de petits chocs est temporaire : il permet d´établir un contrat avec le cheval, afin qu´il comprenne qu´il doit rester derière la main, barrière infranchissable.
Une fois le contrat établi, la main ou plutot les doigts peuvent se consacrer à la décontraction de la tête et de la machoire, entretenir le dialogue...
(par Marie)
"" Au galop, en extérieur, il m´arrive de poser mes mains sur l´encolure et de laisser le cheval s´installer dans sa foulée et il semble très confortable ""
si vous posez vos mains, elles sont fixes, bien sûr.
je suppose que vos rênes sont complètement détendues. le cheval peut donc utilisé son encolure comme il le veut, il se tient lui même.
si vos mains sont un peu plus hautes que la bouche du cheval et que vous reculez ces mains légérement, SANS TIRER et SANS CONTACT, le cheval va reporter du poids sur son arrière main et ralentir.
si vous avancer vos mains, le cheval reportera du poids sur ses épaules et allongera son galop.
c´est le principe de la barrière. je vous conseille de faire des galops en extérieur et de faire cela . vous serez surprise des résultats immédiats. si, en reculant votre barrière, vous fixez vos mains en un endroit précis, le cheval va se caler "dérrière" votre main et restera léger.
cordialement
Serge
(par Serge)
Bonjour,
Réflexion faite, la nuit portant conseil, je reste persuadé que le cheval ne peut être derrière la main, c´est à dire léger à la main, que s´il est en équilibre.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Tout à fait !
C´est le principe même de la barrière : l´homme donne une limitation de liberté (en l´occurence, limite d´extension d´encolure), le cheval dispose, et s´organise, de lui-même, dans le cadre qui lui est donné.
En réponse à la question posée initialement : si la main est fixe, le cheval ne peut pas encencer ni s´appuyer, puisqu´à peine s´est-il "cogné", en bout de course, que LES RENES SONT A NOUVEAU FLOTTANTES ?
En fait, il faut intégrer le fait de ne pas garder l´idée du CONTACT CONSTANT (si léger soit-il !). Les rênes doivent rester "fluides " selon l´expression de JDO), c´est à dire se tendant et se détendant au rythme du galop.
Enfin, jusqu´à un certain point, oui ! c´est le cheval qui DOSE selon sa sensibilité.
Je monte actuellement 2 chevaux, un PS(ex - gagnant en courses, le vrai cheval débordant de sang) et un SF matiné de TF. Le premier n´a jamais mis 20g. dans ses rênes et arrète son balancier 5 cm avant de tendre ses rênes. Le second tend ses rênes à chaque foulées et me met 100-150 g dans chaque rêne (durant 1/10° de s. !)...
(par philippe)