Propositions AI enseignement
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Je sais bien, que cette proposition ne correspond pas aux objectifs d'Allege Ideal, cela a déjà été discuté et il ne s'agit pas pour moi de polémiquer, trop d'énergie se perdent déjà.
Je ne reprend cela que comme élément de réflexion -personnelle de surcroît-,
La fédération viens de publier sur le site fédéral son plan d'action pour 2008 (vous pouvez en trouvez de larges extraits sur le site du cre du nord pas de calais www.cre59-62.com). On y trouve dans la rubrique formation & sport, outre le retour aux diplôme de cavalier en 3 dégrés (sic!) la présentation de nouveaux diplômes, les BFE : brevets fédéraux d'encadrement destiné a « assurer la formation continue des niveaux IV par une spécialisation dans une discipline sportive ». Cela pour former donner aux moniteur-animateur des capacitées « d'entrainer, coacher, évaluer, manager ». Cette formation se fera par l'entremise des CRE.
Autre exemple, la futur création de diplôme de niveau III (entre le moniteur et l'instructeur), formation qui se fera de façon décentralisée (c'est à dire dans les régions, hors Saumur). Encore un élément : la recrudescence des demandes des formations d'instructeur dans ces même régions.
Cela pour dire quoi, qu'il me semble que le mouvement général n'est pas de se refermer vers la pointe du triangle de la formation, vers le saint des saint, c'est à dire Saumur dont la vocation propre est l'excellence : après tout on y forme des « dieux » et même un « grand dieux ». Je ne dit pas cela avec mépris mais avec respect, au contraire. Je suis admiratif de la structuration de l'E.N.E. Et d' un certain nombre d'écuyers passionnant sur le plan équestre et/ou pédagogique.
Or donc, il me semble que l'on se dirige vers vers un élargissement une pluralité salutaire. Il suffit de regarder les forums fédéraux pour se rendre compte de l'ouverture -un peux chaotique, certes- mais ouverture n'es en moins de la sphère équestre.
Alors proposer des formations simple, en commençant par la base : par les BAP, les CQP et autres (se jargon technique désigne les diplômes d'encadrement les plus bas, avant le monitorat) ne me paraît pas utopique, c'est au contraire, assez simple, peut coûteux et permet de prendre de l'expérience pour la suite. C'est un fonctionnement pas contagion.
N'est-il pas plus simple de créer, de rebondir sur le mouvement actuelle plutôt que de chercher a « redonner aux structures existantes leur vocation première ,et ramener la formation des enseignants au coeur de la tradition ». Personnellement, après avoir côtoyer cela de loin, c'est justement cela qui me semble hélas utopique au regard de l'empirisme et des conflits de pouvoir des hautes sphères. Les choses sont plus simple a la base car moins d'intérêt son en jeu a priori.
Mais cela n'est qu'un point de vue, et il est important d'approcher la question par plusieurs voies et le travail du président d'Allège Idéal auprès des hautes sphères et très important et sans aucun doute bénéfique, travailler a la base me semble juste ajouter une autre corde a l'arc du sagittaire.
Travailler sur le référentiel, bien, sûre, c'est important et enrichissant, mais une fois cela fais, une fois que l'on en tire la substantifique moelle, le bon comme le moins bon, qu'en faire...
si ce n'est proposer une formation qui y corresponde !!
Enfin, pour conclure ce trop long message, proposer des formations dans le cadre du projet féderal, ce n'est pas se placer contre la FFE, c'est au contraire accepter les règles du jeu.
Ce n'est pas « créer des structures parallèle », bien au contraire c'est se réconcilier avec les instances .
Je ne dis pas qu'il faut qu'Allege fasse cela, je ne parle que dans le cadre de l'enseignement en général.
Bonjour,
aujourd'hui, pour être formateur, il faut avoir son diplôme d'état et une "accréditation" d'état ( je ne sais plus les termes exacts...
Donc , rien n'empêche à priori des enseignants désireux d'apporter une formation de qualité de mettre en place un centre de formation.
Et cela ne sera pas aller contre les choses existantes; mais pourra au contraire créer une dynamique intéressante.
Et c'est, me semble-t-il, le meilleur moyen pour mettre en évidence les lacunes du programme actuel et montrer que l'on peut , si l'on en a le désir, former correctement des gens qui soient ensuite immédiatement disponibles et performants ( à leur niveau, bien sûr;ensuite, au fur et à mesure qu'ils évolueront, ils progresseront).
La question est maintenant de savoir, s'il y a des enseignants, conscients de la situation actuelle, qui accepteraient de se lancer dans cette "expérience".
Amicalement, yves KATZ.
Message édité par: KATZ, à: 2007/03/12 08:14
Je ne suis pas membre d'Allège et ne compte pas le devenir pour le moment. Pourquoi : pour être caricatural, l'article 401, je m'en fous ! Ce qui m'intéresse, ceux sont avant tout les cavaliers, tous les cavaliers ! Environ 15 % seulement des cavaliers licencier fait de la compétition tout niveau confondu. Donc, imaginez, dans ce faible pourcentage, l'infime part que représente le sport de haut niveau ! Et nous pouvons considérer que 10 % des cavaliers seulement ont des licences fédérales ! Il faut donc penser également au 90 % restants. Les pseudo éthologues y ont pensé depuis longtemps… Alors, pourquoi pas AI, pourquoi pas nous... Je pense que c'est par eux que tout remontera, car pour la plupart des cavaliers dits de haut niveau, les carottes sont cuites !
Voilà. Si Allège propose quelque chose qui va dans le sens des cavaliers de base, ceux par qui on pourra faire bouger les choses, ce sera avec plaisir que je me joindrai à l'expérience en tant que membre d'Allège.
Bonjour Jean Philippe,
Le sujet est sérieux: la majorité des cavaliers ne fait pas de compétition, certes, mais la majorité des cavaliers de club regarde les chevaux de leur moniteur et des propriétaires qui sortent en concours.La plupart, en consultant la presse équestre voient des photos de cavaliers de concours. Qui (à part nous) ne "badait" pas A.VG jusqu'à son "problème" à la remise des prix des championnats du monde?
Que voient-ils? Des chevaux encapuchonnés qu'ils prennent en (bon) exemple puisque présentés ainsi par des cavaliers diplomés et/ou auréolés de médailles. Diplômes et titres faisant autorité: leur façon de travailler les chevaux ne peut être discutable puisque récompensée...
Cette influence va même se nicher dans les publicités équestres ou les chevaux en liberté sont présentés avec une encolure enroulée: publicité subliminale!
Il me semble que c'est donc bien l'image véhiculée par les sportifs de haut niveau qui influence les sportifs du dimanche.
La technique de Zidane, la glisse de Laure Manaudou, le revers de Yannick Noah, ces gestes sportifs sont gravés dans la mémoire des amateurs de ces sports.
Eux ont gagné parce que leur geste est juste.
En compétition de dressage, la technique s'est pervertie avec la complicité des juges.Et ce sont les chevaux qui en souffrent...
Le combat d'A.I me semble donc pertinent: et notre président ne se contente pas de défendre l'article 401. Il s'investit en proposant de "juger autrement" et "d'enseigner autrement" dans un milieu national (Saumur) et international (La FEI) ou tu peux imaginer sa solitude...
Notre engagement à ses cotés, au sein D'A.I est indispensable pour l'image de l'équitation de légèreté et le bien-être de nos chevaux.
Qu'en penses-tu?
Catherine, comme Jean Philippe, ont tous les deux raison.
la compétition n'est pas pratiquée par tous les équitants, fédérés ou non.
La compétition véhicule une certaine image, il est vrai; de même que les médias, télévisées ou écrites qui ne choisissent pas toujours de façon judicieuse les photographies qui accompagnent les textes qu'ils reproduisent.
Ce qui est encore plus vrai, c'est l'exemple que représente l'enseignant au sein de son club; et, aujourd'hui, avec la perte de repères techniques, même si l'enseignant a le désir de s'améliorer, on voit une foison d'enrènement, utilisés de façon souvent peu judicieuse.
Donc l'image que véhicule les enseignants et les cavaliers professionnels est importante; mais il est du devoir des enseignants de la commenter et de donner aux jeunes de demain une image juste de ce qui se doit d'être.
Les compétiteurs d'aujourd'hui, qui font abstraction de l'article 401, ne seront pas changés; c'est donc à la génération de demain d'avoir les bases saines pour une pratique correcte;
et beaucoup de cavaliers se préoccupent plus de leur cheval que de ce qu'ils peuvent voir comme images;et eux ne demandent qu'à devenir des "hommes de chevaux"; ce qu'ont très bien compris les éthologues qui ont utilisés la "niche" laissée à l'abandon par le système actuel, qui a oublié que ce qui importe au départ pour la plupart des cavaliers,c'est la connaissance du cheval en tant qu'être vivant; l'équitation, dans l'esprit de beaucoup vient ensuite; et c'est le cheminement intellectuel que l'on doit avoir; on ne peut correctement utilisé que ce que l'on connait; il faut cependant faire attention à ne pas transformer le cheval en un animal de compagnie!
Amicalement, yves KATZ
Message édité par: KATZ, à: 2007/03/13 19:25
J'ai bien précisé en préambule "de manière caricaturale"... C'était un peu de la provocation ! C'est vrai que l'athlète de haut niveau véhicule une image, sert souvent de modèle, de référence ! Bon, question médiatisation, pour l'équitation, on fait mieux ! Le coup de tête de Zidane aura plus d'impact que le Roll-Kur...
Malgré tout, je pense que les cavaliers qui regardent de près ou de loin les concours sont quand même peu nombreux. Mais, il y en a...
Mais, il ne faut surtout pas négliger tous ces cavaliers "naufragés de l'équitation", comme dirait un ami commun... tout au contraire… et bien sûr, comme le dit Yves, la qualité de l’enseignement qui passe par la qualification, la qualité des enseignants. Il faudrait pouvoir donner aux cavaliers la possibilité de se faire un avis critique juste sur ce qu’ils voient. Le pb est que bien souvent, la seule référence pour le cavalier de club est l’enseignant du dit club…
Mais, je suis prêt à m’investir sans aucun pb, autrement que pour l’article 401… ;-)
Bonsoir Jean philippe ,
Je ne veux pas polémiquer , mais je vous demanderai seulement de relire le fameux article 401 ,tranquillement .
Tout y est , et ce n'est pas anodin que l'association ce soit créée avec ce but là et pas un autre , ni que parmi ses fondateurs figure Jean d'orgeix ...l'article 401 c'est une règle de base aisément transposable hors compétition , mais ne souffrant pas de concession.
Je ne pense pas qu'il faille opposer équitation de compétition et autre ...puisque tous nous sommes en recherche de la belle et bonne équitation qui est la même hier et aujourd'hui et quel que soit le terrain ....du moins c'est ce qui devrait être mais alors notre but serait atteint ..
c'était juste une parenthèse ,
à bientôt
juliette
Je le répète, Juliette, mes propos étaient quelque peu outranciers, provocateurs...
Loin de moi l'idée de m'opposer à la compétition ! J'en ai fait dans pas mal de sport, à un niveau relativement honorable... Et j'en fais faire à mes élèves, pas à cheval, mais dans d'autres sports. Et elle m'a amené mes plus grands plaisirs, bonheurs professionnels ! Quand vos élèves sont doubles champions de France la même année, l'an dernier, en cross par équipe et en relai 4 x 1000m, vous ne vous en remettez réellement jamais ! Vous vivez avec, mais le bonheur qu'ils vous ont apporté sera toujours présent quelque part !
Donc, vous voyez, je caricature quand je "m'attaque" à l'article 401 qui pour moi est quelque part synonyme de haute compétition... Ce qui m'intéresse directement, ce sont mes élèves, à cheval ou en athlétisme et autre sport...
Les éducateurs sportifs que j'ai entendu après la coupe du monde, n'avaient pas du tout
l'intention d'apprendre à leurs élèves à donner des coups de tête.
Bonsoir ,
Julien ,ravie de te retrouver parmi nous ! tu parles d'ouvrir un centre de formation des enseignants ...n'est ce pas utopique ? et ne serait-ce pas s'opposer aux instances actuelles ? ne vaudrai-t-il pas mieux tenter de redonner aux structures existantes leur vocation première ,et ramener la formation des enseignants au coeur de la tradition , à Saumur? (quitte à rechercher au fond de leur retraite tous les vieux colonels ,avant qu'il ne soit trop tard!désolée ,colonel !)
je crois la tâche ardue ,et comme le souligne si justement Philippe , il faut rassembler et il est je crois illusoire de vouloir créer des structures parallèlles ; Il vaut bien mieux trouver les moyens de réformer avec les outils dont nous disposons , je crois .
je lis le rérérentiel de l'examen dès que je peut ,et je propose que nous échangions autour de la réalité de l'examen , en cherchant des possibilités concrètes et raisonnables !