Propositions AI enseignement

Les élèves n'ont pas forcement besoin des enseignants et autres éducateurs pour apprendre... ;-D

Message édité par: JPhL, à: 2007/03/15 13:46

of course mick!sans quoi ils ne seraient que sportifs et non point éducateurs .

s'il était possible de revenir au sujet ...
enseignement ..( formation des enseignants )

Qui ? (qui forme ? qui est formé ?)
Quoi ? ( bpejps ,contenu )
Comment ? ( moyens , alternance ..etc )
Où ? ( centralisé à Saumur ou dans les clubs )

partir de la réalité de ce qui se fait aujourd 'hui pour proposer les améliorations de la réalité de ce qui se fera demain .

Partir de la réalité de ce qui se fait aujourd'hui pour proposer les améliorations de la réalité de ce qui se fera demain.

Et retrouver la mémoire de ce qui s'est fait dans le passé!

Bien qu'enseignée", je vais, comme Sophie, me joindre à vous, les enseignants...

Aujourd'hui, la formation est règlementée; à priori (je ne me suis pas replongé dans les textes depuis 3 ans...), toute personne titulaire d'un diplôme d'état peut devenir formateur.
Les enseignés sont les purs produits des clubs et de l'éducation nationale: beaucoup se dirigent vers cette formation, parce que les chargés d'orientation dans les collèges indiquent cette voie pour ceux "qui ne veulent pas continuer les études et aiment les chevaux; ils ont le niveau de ce qu'est devenu le galop 7 aujourd'hui , souvent issus des poney clubs, ayant donc une connaissance du cheval réduite.
Ceci est volontairement caricatural; il faut choisir des exemples frappants, puis des modèles corrects pour faire un état des lieux, puis des propositions d'amélioration.
Les diplômes sont actuellement le BP, requalifié officieusement comme un animateur avant tout. Se met en place un diplome d'entraineur ( je n'ai pas encore étudié les textes,) qui se situe entre le BP et le BEES2.
Actuellement, les formations se font essentiellement par alternance, dans des centres régionalisés.
Il me semble qu'à partir de là, il faille redéfinir les rôles de chacun, techniquement parlant,a fin que le contenu technique de formation soit adapté à ce que les formés auraient à enseigner( on ne demande pas la même chose à un animateur pour enfant et à un enseignant pour adultes); et si l'on veut proposer une formation globale, un ou deux ans ne suffisent plus pour la formation;se pose alors le problème du coût et des aides....
Et ne pas oublier la formation continue....
Amicalement, yves KATZ

KATZ Yves écrit:
et beaucoup de cavaliers se préoccupent plus de leur cheval que de ce qu'ils peuvent voir comme images;et eux ne demandent qu'à devenir des "hommes de chevaux"; ce qu'ont très bien compris les éthologues qui ont utilisés la "niche" laissée à l'abandon par le système actuel, qui a oublié que ce qui importe au départ pour la plupart des cavaliers,c'est la connaissance du cheval en tant qu'être vivant; l'équitation, dans l'esprit de beaucoup vient ensuite; et c'est le cheminement intellectuel que l'on doit avoir; on ne peut correctement utilisé que ce que l'on connait; il faut cependant faire attention à ne pas transformer le cheval en un animal de compagnie!
Amicalement, yves KATZ<br><br>Message édité par: KATZ, à: 2007/03/13 19:25
ET Jean Philippe a écrit:
Il faut donc penser également au 90 % restants. Les pseudo éthologues y ont pensé depuis longtemps… Alors, pourquoi pas AI, pourquoi pas nous... Je pense que c'est par eux que tout remontera, car pour la plupart des cavaliers dits de haut niveau, les carottes sont cuites

Donc tout le monde est d'accord c'est au plus grand nombre qu'il faut s'adresser pour que le respect du cheval rime avec l'équitation , mais je suis désolée Yves, pour tous les cavaliers que je connais ( et je crois appartenir à la masse des "enseignés") de club ou non propriétaires ou non le cheval EST un animal de compagnie il y a même des asso qui veulent faire inscrire ce statut dans les textes à la place d'animal de ferme
Je pense réellement qu'il ne faut pas négliger cette approche, les gens ne viennent plus monter à cheval pour l'utiliser mais pour partager quelque chose comme on le fait avec un chien ce qui n'empêche pas de l'éduquer

Irmine , bonjour,
il est vrai que de plus en plus de gens considèrent le cheval comme un animal de compagnie; mais cela représente un risque: celui que l'on commence à voir poindre des gens qui achètent ou qui offrent cheval ou poney, sans savoir ce que cela représente; et on retrouve ensuite des animaux à l'abandon dans un petit bout de terrain, etc....C'est cela que je voulais mettre en avant; et non pas la relation nécessaire et essentielle qui doit se créer entre un cheval et son cavalier;
ainsi que le fait que , même cavalier, beaucoup trop de gens passent le cap de la propriété sans avoir les connaissances nécessaires pour s'occuper de son cheval et de son éducation et qu'ils se trouvent alors rapidement démunis devant quelque chose qu'il appréhendent mal.
L'abandon de chevaux, comme on en entend parler maintenant, laissés sans soin, est de plus en plus souvent relaté par les médias, alors qu'il y a encore une vingtaine d'années, cela était rare ( par contre aujourd'hui est moins fréquent l'envoi de chevaux de selle à la boucherie parce qu'ils ne conviennent plus); et cela est bienheureux et peut être mis au crédit d'une nouvelle relation avec le cheval, celle qu'avaient ceux que l'on appelait "homme de cheval"
Amicalement, yves KATZ

Alors là tout à fait d'accord merci pour cet eclaircissement je vis effectivement dans un idéal où je me sens "responsable de ce que j'ai apprivoisé"
Pour changer de sujet je serai très heureuse de participer à une nouvelle rencontre Ile de France
Amitiés
Irmine

Bonjour,

Par rapport à la formation dans les régions, je voudrais ajouter ,en complément de ce qu'a dit Yves plus haut, que les exigences d'entrée en formation , et la durée de celle ci sont variables d'une région à l'autre ,les région ayant une liberté de choix dans la gestion de la formation .
Ce qui n'est pas sans poser la question de la valeur réelle du diplôme à l'arrivée , le niveau d'exigence et les orientations privilégiées pouvant être très variable d'une région à l'autre .

Ne devrait-on pas demander l'arrêt des essais des tirs de rollkur ?

on parle assez peu du transport des déchets qui n'entrent pas dans les statistiques.

Ne faut il pas dire non au rolkuraire civil et militur

Apparemment même les américains auraient de plus en plus recours à la simulation électronique.

Message édité par: Mick Hunter, à: 2007/03/16 17:23

Commençons par l'exercice de notre liberté et de nos choix à faire moins de déchets et leur transport sera plus aisé ...ne nous positionnons pas "contre" le rollkur mais pour l'équitation juste , en la donnant à voir , et à vivre , sans imposer ( ce qui serait entrer dans une dynamique rollkurienne )
Montrons le chemin de la guérison sans diaboliser la maladie .