L'assiette, toujours l'assiette...
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Bonjour à tous.
Je viens de recevoir le livre de Klaus Ferdinand Hempfling "Danser avec les chevaux".
A partir de la page 144, on y parle de l'assiette.
Incroyable mais pourtant vrai, c'est la première fois que lis quelque chose à propos des effet latéraux de l'assiette pour se lier au cheval dans les allures de la famille du trot, à savoir la fesse gauche descend quand le postérieur gauche quitte le sol et inversement.
Dans tout ce que j'ai lu et relu dans ma jeunesse, aucune évocation de cette (presque) évidence.
Je n'ai jamais entendu aucun moniteur ou instructeur en parler.
J'avoue ne pas avoir lu la récente littérature à l'usage des candidats aux divers examens "galops".
Il est vrai que cela est aisé à découvrir seul au pas, mais au trot c'est moins évident et demande avant d'être ressenti, une démarche intellectuelle personnelle, je dirais qu'il faut d'abord avoir une vision intellectuelle de ce qui doit être ressenti avant de le ressentir à cheval.
Comme beaucoup d'étudiants de notre art, je pense être un autodidacte de l'assiette.
Mais que de temps perdu et que de pauvres chevaux sourdement maltraités!
Imcompétence des enseignants ou obscurantisme volontaire et mesquin?
Je serais heureux si quelques fins cavaliers ou écuyers parmis vous pouvaient donner leurs avis et éventuellement critiquer mes propos.
Amitiés et joies équestres à tous.
Bonjour ,
Je ne suis ni écuyer ni fine cavalière , mais en recherche comme vous et tout le monde ici je crois, alors ce n'est qu'un humble avis que je vous livre .
je ne crois pas à "l'obscurantisme volontaire et mesquin" mais plutôt au manque de formation, aux dégâts de la politique fédérale et d'une façon générale à la perte des connaissances qui ne sont plus transmises .(si vous lisez la littérature fédérale de préparation aux galops , préparez vous à un vilain coup de déprime : c'est le vide sidéral !)
Quand à être autodidacte de l'assiette , nous le sommes tous , l'on peut vous aider mais pas ressentir pour vous ,le drame aujourd'hui c'est que l'on n'assoit plus les gens à cheval sous prétexte de l'inconfort qui en résulte en premier ...hors point d'assiette possible ni ressenti de la finesse des actions possibles de celle ci sans ce préalable ...c'est dommage , car aujourd'hui , nous avons les connaissances techniques ( biomécaniques et pédagogiques) , les aides matérielles (simulateur) qui permettraient d'aider le cavalier à développer une assiette fine . La volonté actuelle étant de faire du cavalier un consommateur de plaisir facile et rapide ...l'on évite touit ce qui demande effort , persévérance , patience ...etc , toutes vertus traditionnelles de l'homme de cheval .
C'est aux cavaliers de l'exiger de leurs enseignants et de changer la donne , car sans cavaliers , point d'enseignants! Et si les enseignants en sont pas compétents , il faut exiger qu'ils soient mieux formés!
L'assiette c'est la recherche de toute une vie pour se lier toujours plus intimement au cheval , et les livres vous aideront , peut-être , mais surtout il faut monter encore et encore et encore ...et être à l'écoute de soi et du cheval qui se meut sous vos fesses ....quand j'étais gamine on appelait ça avoir la fesse intelligente .
C'est à chacun de trouver son assiette , certains ressentiront tout de suite , d'autres auront besoin d'intellectualiser davantage , d'autres encore de voir etc ...selon la personnalité et les ressorts propres à chacun .
Bonne journée , bye !
Mes amis,
Merci d'apporter votre réflexion.
La légèreté, qui n'est pas un serpent de mer, nous l'avons sentie, c'est pour cela que nous parlons sur forum. Et c'est pour cela que nous sommes devenus des "addicted" incurables. Sentir les abdominaux du cheval gonflés à bloc, avoir l'impression d'être "assis sur la queue du cheval", quel extase! Point n'est besoin de piaffer ou passager. Au petit trot, seul, dans le secret d'un manège, à une heure tardive, telle fût ma révélation voici trente ans. Je me sentais un dieu. Je n'était qu'un modeste cavalier, MAIS...J'AVAIS SENTI!!! Je le répète, il avais fallût que je me planque pour enfin comprendre!
Comment agir par touches brêves avec nos jambes si notre assiette ne marche pas avec la mécanique du cheval?
Comment obtenir une épaule en dedans utile sans l'écoute des fesses? Etc...Etc...
Je crois que vous avez raison, il faut avoir le courage d'en parler aux enseignants.
Prendre l'alibi que les cavaliers de club ne sont que des berlots consommateurs de plaisir facile, c'est léger, je connais plein de jeunes qui ne demande qu'à faire tous les efforts nécessaires pour accéder aux joies de l'équitation fine, mais on ne leur en donne pas les moyens, pire, on leur interdit.
Il faut que cela change.
Amitiés.
Mes amis,
Merci d'apporter votre réflexion.
La légèreté, qui n'est pas un serpent de mer, nous l'avons sentie, c'est pour cela que nous parlons sur forum. Et c'est pour cela que nous sommes devenus des "addicted" incurables. Sentir les abdominaux du cheval gonflés à bloc, avoir l'impression d'être "assis sur la queue du cheval", quel extase! Point n'est besoin de piaffer ou passager. Au petit trot, seul, dans le secret d'un manège, à une heure tardive, telle fût ma révélation voici trente ans. Je me sentais un dieu. Je n'était qu'un modeste cavalier, MAIS...J'AVAIS SENTI!!! Je le répète, il avais fallût que je me planque pour enfin comprendre!
Comment agir par touches brêves avec nos jambes si notre assiette ne marche pas avec la mécanique du cheval?
Comment obtenir une épaule en dedans utile sans l'écoute des fesses? Etc...Etc...
Je crois que vous avez raison, il faut avoir le courage d'en parler aux enseignants.
Prendre l'alibi que les cavaliers de club ne sont que des berlots consommateurs de plaisir facile, c'est léger, je connais plein de jeunes qui ne demande qu'à faire tous les efforts nécessaires pour accéder aux joies de l'équitation fine, mais on ne leur en donne pas les moyens, pire, on leur interdit.
Il faut que cela change.
Amitiés.
L'alibi concernant le désirs des cavaliers de club est un faux prétexte; les cavaliers sont ce que les enseignants les font.
Et un enseignant digne de ce nom se devrait de développer chez ses élèves et étudiants l'esprit critique, l'art de la recherche,la volonté d'analyse et l'étude de l'écoute corporelle.
Mais les enseignants d'aujourd'hui sont issus d'un système où ces valeurs n'ont pas cours.....
Amicalement, yves KATZ
et ainsi on rebondit sur la formation des enseignants.....
...et la boucle est bouclée !
Il y a une responsabilité des enseignants et du système à proposer un enseignement de qualité mais aussi aux élèves de l'exiger !
Il m'est arrivé de demander des leçons de mise en selle. Mais quand on est inclus dans une reprise avec d'autres cavaliers qui ne veulent surtout pas se fatiguer, c'est difficile de s'imposer. Seul un instructeur issu de Saumur m'a permis d'évoluer avec beaucoup de sans étriers et de continuer à motiver ma volonté d'amélioration de mon assiette. Mais même pour lui, il fallait à un moment donné plaire au plus grand nombre pour gagner sa vie et faire vivre son club. Il a fallu que je gagne ma vie, que j'ai mon premier cheval et que je puisse me payer des leçons individuelles pour enfin y avoir droit. Que de retard de pris.
Merci Monsieur Katz,
Vous exprimez avec une belle concision la pensée générale.
Amicalement,
Christopher Cunningham.
bonjour
je me permet de citer un ouvrage récent mais non contemporain ou il est question du jeu latéral de l'assiette (et ou l'auteur fait d'ailleurs état du mutisme sur ce propos).
il s'agit d'un livre de René Gogue "problèmes équestres". Livre très intéressant par ailleurs.
Bonjour,
Lecteur assidu du forum, médiocre et jeune cavalier, et surtout " moniteur ", je vais finir par déprimer à lire les critiques sur mon petit mêtier.
Les cavaliers de CLUB désirent vite ce qui ne se construit que lentement. Sauter haut, trotter "fort", le ramener, la belle image, la belle photo, et gagner.
Dans tout ça pas de cheval! Enfin si, on l'utilise.
Le dressage, l'assiette, l'écoute, l'observation...parlez-en!
Enseigner c'est rabacher. Je rabache.
Ce qui me rassure, c'est que pour certains curieux qui se rendent compte des limites du vite fait, le rabachage paye. Ils finissent par écouter, sentir (meme l'assiette laterale!), observer...et aimer.
Ok il y a encore du boulot, et j'y retourne...rabachons.
Je partage cette expérience et j'ai lu ce livre que je viens de prêter à un membre d'AI. Je n'ai, moi non plus, pas compris comment on n'avait pas pu le faire découvrir avant.
La lecture de Allures et Sentiments de P.Chambry m'a aussi beaucoup aidée.
Sinon, je viens de faire un stage en BCBG. Extra.
[url]http://www.chevaux-legers-en-aquitaine.fr[/url]