L'assiette, toujours l'assiette...
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Merci Benoit ,
Oui il y a du boulot , mais le boulot fini toujours par payer !courage !
une petite monitrice solidaire .(qui rabâche ! mais j'ai l'avantage , si on peut dire , d'être indépendante ,donc je n'ai que les curieux, vous avez plus de mérite que moi ! )
Benoit,
je Fais partie de la vieille garde d'enseignants; j'ai plus de trente années d'enseignement derrière moi, et pour une grande partie, d'enseignement dans des clubs et, qui plus est, des clubs citadins et parisiens.
Or donc, je maintiens que si les enseignants éduquent correctement leurs élèves, une grande partie de ceux ci adhèrent et cherchent à mieux connaitre et comprendre le cheval; le cheval qui est ce qui les attire à l'équitation.
Et s'il y en a qui veulent aller vite,haut et fort rapidement, ne prenez pas la peine de vous en occuper; vous me direz que financièrement on ne peut les ignorer; que nenni; ceux qui sont intéressés montent plus et c'est ce qui permet à un club d'avoir des finances saines.
Et mes cavaliers acceptaient les séances de mise en selle, de travail à pied , à la longe et des séances entièrement au pas.
Le métier d'enseignant n'est pas un petit métier; c'est une activité éducative passionnante qui vous invite à décortiquer "celui" qui vous fait face, à le "mouler" dans sa pensée et dans son corps pour qu'il soit à l'écoute de son cheval et des autres.
Les valeurs éducatives de l'équitation ne sont pas une chimère; et les transmettre rend votre rôle et votre présence plus grands.
Comme tout enseignement, il faut expliquer, répéter, analyser, diagnostiquer; tant de compétences nécessaires, tant de domaines à explorer; etvous dites que c'est un petit métier; avec tout le sentiment amical que j'ai pour un pair, je me demande si vous n'avez pas fait une analyse tronquée de votre passion( parce qu'il faut être passionné.).....
amicalement, yves KATZ
Bonjour les amis,
et particulièrement à Juliette Orly et Benoît Gourdon, jeunes moniteurs.
Je suis l'initiateur de ce sujet et tiens à vous apporter tout mon soutien et mon affection.
Votre métier est beau mais si ingrat...
Vous pourriez certainement être mes enfants et je puis témoigner d'une époque où plus on en ch.... plus on étaient heureux.
Merci aux instructeurs (qui passeraient pour des sadiques aujourd'hui) qui m'ont malmené, humilié, découragé (et finalement respecté)...MAIS INSTRUIT! Ils excercaient leur job sans compromis.
Je salue avec émotion (au bord des larmes):
Georges Dumortier
Pierre Cougul
Jacques Dix-neuf
Jean-Patrick Sommer-Houdeville
Hervé de la Selle
et d'autres...
Ceux-lâ, dirigeaient les reprises tout en travaillant leurs chevaux, ils s'imposaient en servant de modèles.
No comment.
Je pense, mes amis, que la pratique équestre, amène chacun à sortir la féminité et la masculinité qu'il contient, qu'il soit homme ou femme.
Sur la piste de danse, first, on suit avec grâce, comme une femme qui "se lâche" dans les bras de son "cavalier" les oscillations du cheval...
Puis l'on essaye vers la masculinité, sur la pointe des pieds, pour agir et mener la danse... et revenir en arrière et reprendre...
Les sorciers, tels que Baucher, Beudant, Oliveira, n'avaient-ils pas cette faculté de passer, à la seconde, du Yin au Yang, du passif à l'actif, du féminin au masculin..?
Il faut communiquer, transmettre le sens de l'effort,
pointer du doigt le sommet de la montagne, faire réver, désirer.. rien n'est plus beau que de mourir en étudiant. Communiquer, faire connaître le beau, toujours avec un air de musique classique dans la tête ( deux arts indissociables à mon sens).
Battez-vous contre la médiocrité, vous serez récompensés!
Amicalement,
Christopher.
Benoit,
Que dire de plus après les si belles réponses précédentes ? Peut-être ajouter juste un modeste témoignage de cavalier de club.
Vous dites que les cavaliers de club veulent tout, tout de suite. Vous parlez de "la belle photo", je vous livre une anecdote sur ce sujet : un cavalier de club, voyant une photo, a été horrifié par son dos trop vouté ; et a conçu une certaine aigreur du fait qu'on ne le lui ait pas signalé, puis a fait tout son possible pour corriger au plus vite.
Certains cavaliers de club veulent effectivement bruler les étapes, souvent parce qu'on ne les leur a pas expliquées. S'agissant des adultes, d'après ce que je vois, ils sont prêts à faire de gros efforts, à prendre le temps, pourvu qu'ils voient un mieux au bout de tout ça.
C'est aussi votre rôle de faire comprendre que, s'il n'est pas si difficile de rester mal posé sur un gentil cheval, il faut un peu plus de temps pour s'y sentir vraiment à l'aise et y prendre réellement plaisir...
Les cavaliers de club acceptent même d'en ch.... : se dépasser peut aussi être gratifiant
N'hésitez pas à dire, on ne vous en respectera que plus
Message édité par: france, à: 2007/09/08 19:06
Bonjour,
Christopher dit : « Je n'ai jamais entendu aucun moniteur ou instructeur en parler. » C’est vrai, mais Juliette dit, en réponse : « Quand à être autodidacte de l’assiette, nous le sommes tous, l'on peut vous aider mais pas ressentir pour vous… et être à l'écoute de soi et du cheval qui se meut sous vos fesses… quand j'étais gamine on appelait ça avoir la fesse intelligente. » Oh, oh !
Mais, hé ! Juliette, nous ne sommes pas loin de « l’assiette absolue »… à force d’avoir une oreille à la place des fesses ! J’y crois.
Christopher dit: « Battez-vous contre la médiocrité, vous serez récompensés! » A quoi je réponds : Oui, mais il est plus simple de rester dans la confusion ! Et il est possible que seul un petit nombre se distinguera. Paul Cézanne a dit : « Celui qui n'a pas le goût de l'absolu se contente d'une médiocrité tranquille. » et rassurante…
Il est vrai que l’effort constant est gênant et c’est la première difficulté rencontrée dans la pratique de l’équitation. Bye.
Attention danger!
Je reçois d'une de mes amies allemande, cavalière et enseignante très expérimentée et de haut niveau, un message de sérieuse réserve contre les assertions de Mr Hempfling. Il semblerait que ce monsieur ait rencontré de grandes difficultés dans son enseignement. Je regrette de ne pas être plus positif et de n'avoir pas le temps de me plonger dans les écrits de H.pour donner mon sentiment personnel, mais la confiance absolue que j'ai dans ma correspondante me conduit à cette mise en garde à l'intention des membres de notre association.
La méthode d’approche des chevaux que KF Hempfling propose est de nature saine. Je ne pense pas qu’il faille s’en méfier.
L’auteur a certainement évolué depuis sa rédaction et c’est à cela qu’il faut être attentif.
Le succès et cette façon que le public a de témoigner une admiration passionnée auraient-ils modifié son comportement humain ? Il serait devenu un « maître à penser ». Des sites allemands en discutent, mais il faudrait être sûr de la traduction pour en parler sans diffamation… Bye.
Je trouve que sa façon de décortiquer la problèmatique du liant à cheval et de mettre en évidence tous les mouvements compensatoires du bassin aussi bien longitudinaux que latéraux en accord avec la mécanique des allures a le mérite d'exister et d'être claire, même s'il n'est pas forcément le premier à en parler.
Encore une fois, il appartient à chacun de prendre ce qu'il juge bon chez chaque auteur en faisant preuve d'esprit critique.
Souvent les contradictions ne sont qu'apparentes et ne porte à la polémique que les lecteurs trop pressés.
Ouf! Je ne m'attendais pas à ce que ce sujet s'étire déjà sur quatre pages!
Amitiés à tous.
Et si nous en parlions encore…
C’est une phrase, cachée dans les 284 p. des œuvres complètes, de Nuno Oliveira qui m’en a donné envie: «Le cavalier doit ressentir du bonheur. »
Lui en parle dans l’exercice du passage. Je me contenterai du pas sage d’un cheval… C’est le meilleur moment pour tenter d’approcher « l’assiette absolue » !
Il y a quelques années j’ai dû faire marcher au pas durant 7 mois une jument. Durant ce temps de bonheur j’ai découvert dans « cette petite allure » que l’assiette gagnait plus à « laisser passer » qu’à pousser. On dit que le pas est une allure difficile à améliorer. « Laisser passer » serait une excellente solution d’y parvenir.
J’ai pu le vérifier ensuite au trot et au galop : le cheval ne se rend pas compte de l’exigence d’une assiette qui laisse passer… ! L’accompagnement par le cavalier des allures qui en résulte devient une aide complémentaire non négligeable et un véritable acte d’autorité.
J’ai envie d’affirmer maintenant que l’engagement du cheval dépend certainement de la politesse de l’assiette. Et pas forcément de la conjugaison des jambes et des mains.
Politesse et bonheur se conjuguent donc à cheval : des notions à ne pas prendre à la légère, si l’on peut dire… ! Bye.
Merci Benoit ,
Oui il y a du boulot , mais le boulot fini toujours par payer !courage !
une petite monitrice solidaire .(qui rabâche ! mais j'ai l'avantage , si on peut dire , d'être indépendante ,donc je n'ai que les curieux, vous avez plus de mérite que moi ! )