Travail et "socialisation" d'un entier

Que des entiers!!!!!
VG

Il est de nombreux pays où la castration est extraordinaire (par opposition à ordinaire!); et cela ne pose aucun problème comportemental, ni aux chevaux , ni aux cavaliers.
Je me souviens d'avoir monté dans le petit manège de Nuno Oliveira à Povoa de Santo Adriano, dans des reprises à 6/7 cavaliers , donc autant d'entiers ce qui ne posait aucun problème non gérable.
Mais il est vrai que monter, éduquer un entier demande rigueur, attention et précision (je ne parle pas ces étalons pour lesquels ces qualités sont encore plus nécessaires).
regardez les étalons des haras nationaux, quand ils sont en présentation , sous la selle (bien sûr, ce n'est pas toujours une équitation de finesse!)ou à l'attelage, il n'y a pas de pugilats en permanence.
Et effectivement, comme le dit MR Valladier, mieux vaut ne pas choisir d'entiers si on ne s'en sent pas les compétences, plutôt que d'avoir à leur faire subir une castration.
Amicalement, yves KATZ.

Pour illustrer:
Que des entiers !

Message édité par: BASTET, à: 2008/06/09 22:14

Message édité par: BASTET, à: 2008/06/09 22:18

que des entiers!

Message édité par: BASTET, à: 2008/06/09 22:34

Georges, bon retour sur le forum à vous.
Je crois me rappeler que vous faisiez de l’enseignement à Milly-la-Forêt, il y a 30 ans environ.

Vous dites : « La plus grande erreur est de garder les entiers confinés loin de leurs congénères » G. Valladier
Et je crois cette phrase représente une clé de l’équilibre psychologique d’un cheval entier, clé qui intéressera autant Béatrice que Juliette. Il faudrait que ce cheval ait fenêtre sur cour afin qu’il puisse se servir de ses yeux sans arrêt.
Lire Mme Temple Grandin : « L’interprète des animaux »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_Grandin
http://www.odilejacob.fr/catalogue/index.php?op=par_auteur&auteur=262&ca...
http://www.templegrandin.com/

Pour le garder calme, si nécessaire et préventivement, lui donner des graines germées (fenugrec, orge) en sachant bien que la germination multiplie par 2 le pouvoir nutritif.
Voir le livre du docteur vétérinaire Eric Ancelet « Hippothèses, pour une alternative en Médecine équine » :
-amélioration de l’état général par un effet de drainage des toxines et de stimulation organique.
-amélioration du comportement, diminution de l’excitabilité, augmentation du tonus.
-(…)
Mais aussi :
-amélioration de la virilité, de la fertilité (…) Éric Ancelet

J’ai expérimenté les graines germées pendant 2 ans, mais avec une jument (le fenugrec fait grossir). Cela ne veut pas dire qu’elles rendraient un entier difficile, mais juste beau gosse…
Amicalement Bye.

Bonjour Philippe,
L'emploi des graines germées est une clé.
Je fais germer TOUTES mes rations depuis 40 ans avec une satisfaction partagée avec mes chevaux.

Mais, ce régime, malheureusement, n'a pas apporté LA solution avec mon cheval émotif.

Il semblerait que le meilleur comportement humain face à l'émotivité d'un cheval soit de "découvrir", voir, sentir et toucher la cause de l'inquiétude. Là aussi, pas d'inhibition des sens : c'est la pire des choses !

Cependant, pour le bien-être des chevaux, je témoigne en faveur d'un mélange : orge, avoine, pois germés et lin cru et sec.

Cordialement

Cher Philippe

Effectivement j’ai dirigé un club dans la région de Milly La Forêt. Quel(s) souvenirs avaient vous gardé de cet endroit ? Si vous êtes monté dans ce club, peut être vous souvenez vous que mes entiers (ex : Galant de La Cour) étaient dans une rangée de boxes alternant juments et hongres. J’avais déjà noté que cette proximité une fois passée la première heure de voisinage était source de tranquillité. Il est même très intéressant voir instructif d’observer les comportements de ces entiers attendant le retour de leurs congénères et rassurés reprenaient tranquillement leur dégustation. Il se peut que si vous êtes monté avec moi vous ayez souffert des exigences de l’instruction d’alors où venant de quitter l’armée je ne préoccupais pas de ménager les « sensibilités » civiles ; depuis j’ai appris, beaucoup appris.

Pour en revenir aux entiers j’ai aussi mentionné l’extraordinaire intérêt d’en monter tant leur comportement et leur susceptibilité vous éduque en vous amenant à anticiper et rassurer. Je retrouve sous des formes différentes l’importance déterminante aussi chez les juments de « composer ».

Bonjour messieurs ,

Je dois avouer que vous lire est une grande joie, chacun de vous venant compléter l'autre dans un esprit positif qui ne peut que me réjouir .

Philippe , je hante amazon dans l'attente du jour où vos suggestions de lecture seront dans mes prix .

Bruno , mes parents donnaient des grains germés et vous m'aidez a donner sens à ce qui pour moi restait une anecdote .

Georges ...j'espère que je saurais composer et découvrir les joies qu'avant moi vous avez connues .

Pas d'inhibition des sens ,surtout !
Au travail fillette ! je vais cet après midi chercher Monsieur Palladio ( il aura fenêtre sur cour et non isolement , n'ayez crainte les garçons !)

Allez ,à bientôt !

À Bruno qui écrit « Je fais germer TOUTES mes rations (…) avec une satisfaction partagée avec mes chevaux. »
Je suis très sensible au sens profond de cette phrase.

À Georges qui écrit : « … je ne préoccupais pas de ménager les « sensibilités » civiles…». J’ai ri de bon cœur en vous lisant, car c’est exactement l’image que j’ai conservée de vous ! Je ne suis pas resté longtemps certainement pour cela.
Je montais à l’époque 6/7 chevaux quotidiennement à Larchant en direction de Fontainebleau. Je voulais juste savoir faire mieux...
Aujourd’hui je serai très heureux de vous serrer la main.

Je ne suis pas un spécialiste et je rapporte simplement ce que je peux lire :

Éric Ancelet, « … dans ses réflexions sur la diététique équine » (phrase comprise dans le titre de son livre) indique que « au-delà de 2 kilos de céréales par jour, un cheval de 500 kilos est en surcharge, donc en état de surmenage métabolique. L’immense majorité des chevaux domestiques est en dysfonctionnement digestif permanent.»
Cela pourrait être suffisant pour perturber le comportement d’un animal qui n’est pas granivore (d’où l’intérêt de la germination).
« La santé physique et psychique d’un herbivore dépend étroitement de l’équilibre fonctionnel de ses réservoirs fermentaires. » Éric Ancelet.
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Dans « L’Alimentation du cheval de course et de concours » Éditions Terradou, Alain Cornic écrit :
« Les chevaux de courses et de sports sont souvent décrits comme nerveux. Alors qu’au pâturage on ne note pas souvent de tempérament particulièrement violent ou stressé, lorsque un cheval vit au box il adopte parfois une aptitude dite excessivement chaude. On en vient ainsi à ce que beaucoup de mâles soient menés à la castration pour leur déséquilibre nerveux, sans que souvent on se soit demandé si le substrat du comportement n’était pas organique, alors que les femelles non maîtrisables sont le plus souvent réorientées vers la reproduction. Il faut rechercher une origine alimentaire… » Alain Cornic, page 310.

Amicalement. Bye