Philippe,

En relisant la citation de Maitre Oliveira, il y a un mot qui m'interpelle parce que c'est la part qui m'est certainement la plus ardue aujourd'hui : Discipline.

Et je comprends mieux pourquoi c'est la rigueur militaire qui a si longtemps porté la tradition équestre auprès des cavaliers.

Et je mesure aussi un petit peu ce qu'on perd de précieux en équitation et en art équestre à en faire un simple loisir...

:)

Bravo, Marit.

Bonsoir,

Pardonnez-moi, mais là je suis un peu choquée

Pourquoi associer systématiquement loisir à "je m'en foutisme" ?

Les cavaliers professionnels seraient seuls à vraiment se donner à ce qu'ils font ?

France et Piotr,

Si vous permettez je cite à nouveau :"Mais celui qui n'a pas la discipline nécessaire et qui ne possède pas la technique ne peut prétendre à l'art" (Nuno Oliveira).

Et je me suis juste arrêtée sur le mot "discipline".

C'est amusant que vous ayez lu "je m'en foutisme", "cavalier professionnel", "rendement", "gagne-pain" dans ma réflexion très personnelle.

Tel n'était pas du tout mon propos.

Merci Monsieur Cunningham. En espérant que ce ce soit pas du second degré...

:)

Bonsoir Marit,

Ce ne sont pas les paroles de N. Oliveira qui m'ont fait réagir, mais ceci :

Et je mesure aussi un petit peu ce qu'on perd de précieux en équitation et en art équestre à en faire un simple loisir...

parce qu'on peut se passionner complètement pour un loisir, y consacrer beaucoup de temps, et aussi se donner le temps pour atteindre un objectif, travailler dur et être très rigoureux

Message édité par: france, à: 2009/04/25 01:07

France,

Je comprends votre réaction, mais encore mon propos n'était pas de critiquer le loisir, mais de me désoler que dans le prisme de la transmission de la connaissance et de l'art équestre, disparaisse l'enseignement de la discipline.

C'est difficile de se faire entendre car tout est une question de degré, et c'est ce que j'ai découvert et c'est pourquoi il faut replacer ma phrase dans le contexte dans laquelle je l'ai écrite. S'il vous plait.

**

"Mais celui qui n'a pas la discipline nécessaire et qui ne possède pas la technique ne peut prétendre à l'art". Nuno Oliveira

Peut-être, et c'est mon avis, faut-il s'attacher à l'ordre dans lequel sont amenés les éléments.

A ce jour je ne peux pas concevoir quel était le degré de discipline atteint dans l'expression de l'Art équestre de Maître Oliveira. C'est tout simplement hors de ma portée, même intellectuelle.

:)

Message édité par: marit, à: 2009/04/25 09:42

Bonjour Marit,

A ce jour je ne peux tout simplement pas concevoir quel était le degré de discipline atteint dans l'expression de l'Art équestre de Maître Oliveira. c'est tout simplement hors de ma portée, même intellectuelle.

Je vous comprends, avec la discipline, l'on produit un robot, un "singe" (nombreux vers N. Oliveira) mais pas un cavalier.

Par contre, l'équitation sollicite beaucoup d'observation, de remise en cause, de résignation, de rigueur, de douceur et de gentillesse, N.O. ajoutait : de politesse.

Amicalement.

Bonjour à toutes et tous,

Je crois bien que dans cette phrase, NO parle essentiellement de discipline envers soi-même.

Bien sûr qu'il était autoritaire avec ses chevaux et parfois avec ses élèves; mais jamais au point de demander quelque chose qu'ils n'étaient pas prêts à faire, physiquement ou psychiquement.

Le tact fait toute la différence entre la bonne et la mauvaise discipline: le regard, la respiration de notre cheval, nous en diront long sur ce sujet pour peu que nous y prêtions l'attention nécessaire.

Amitiés,
Jean M

Ah ! Décidément ! Je n'ai pas lu non plus "discipline" comme corollaire de coercition, brutalité, violence, abrutissement, pas de l'oie...

Mais comme une proposition issue de la plume de Maitre Oliveira.

Tant pis.

Bonne journée !

:)

Merci Jean.