Explications "simples"
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Excellente aparté, Philippe...
Comme il est urgent de faire simple, nous dirons que:
La mise en main n'est pas un travail, mais le fruit d'un travail juste.
Ou encore:
La mise en main n'est pas un travail, mais une obligation de résultat (sinon ce n'est plus de l'équitation).
Est-il possible de résumer les étapes du travail juste en moins de vingt lignes?
Je le crois.
On y va?
bonjour
Berthier Pascale écrit:
Mais vous parlez d'UNE personne, et moi d'un groupe trés varié.
S'agît t'il alors d'un nivellement par le bas?
il n'y a pas de raison de niveler par le bas
vous avez parlé avec ces personnes de légèreté et de mise en main...les mots techniques sont lâchés, faut faire avec
votre groupe est hétérogène de par les préoccupations de chacun...on ne sait pas ce qu'il en est quant à leur niveau respectif
mais même si les niveaux sont disparates, vous pouvez en tant qu'enseignante vous fixer l'objectif commun et adapter ensuite le travail à chacun de vos cavaliers en fonction des capacités qu'il a actuellement : chacun aura un exercice ou une série d'exercices à faire, en faisant attention à ne pas déranger les autres
votre mission consistant à observer successivement chaque cavalier, dire ce qui va bien ou corriger, et donner le feu vert pour passer au stade suivant
les inconvénients de cette façon de faire : peut donner une impression de désordre, peut souligner les éventuelles différences de niveau ou de capacité à comprendre
les avantages : permettre à chacun de passer le temps qu'il lui faut à chaque stade de la progression donc éviter la pression ; éviter à ceux qui comprennent plus vite de s'ennuyer en répétant quelque chose d'acquis
La mise en main n'est pas un travail, mais le fruit d'un travail
tout à fait ; donc définir une progression théorique et l'adapter à chaque couple cavalier/cheval en fonction des points forts ou faibles constatés
Message édité par: france, à: 2010/11/15 21:56
Pascale ce qui es valable pour une personne( je n'ai pas qu'un élève ni un seul cas de figure) l'est pour votre groupe , mais évidemment si vous avez tous ceux que vous citez en même temps ... dans ce cas je rejoint Bruno au début de ce post .
tatata Sandra ben oui parfois cela viens tard la rencontre attendue , et parfois il est là mais on ne le voie pas , c'est donc que quelque chose n'est pas prêt.
mais Philippe avec le maître en soi a raison aussi!
En route, camarades,
Tout commence par la marche franche dans la direction souhaitée par le cavalier (expression la plus élémentaire de la rectitude) et ce, quelque soit l'agent extérieur.
Notre ami doit accepter le contact pris par le cavalier qui ajuste ses rênes. Sur le droit, il accepte de bon cœur qu'on lui attire très momentanément la tête à gauche, à droite.
Son intérêt pour l'équitation s'éveille à la faveur des transitions entre les allures et au sein des allures (développement de l'impulsion). A une avancée des poignets, il répond par un allongement "au pas millimétrique" de son encolure vers l'avant et le bas.
Mis sur la serpentine, il apprend à connaître le sens de la jambe intérieure, qui constituera, à tout jamais, son repère moral, le rocher de son éducation.
Ce faisant, la main insinuante n'aura pas manqué de provoquer quelques décollements de la mandibule. Mais chut!.. L'essentiel reste de conserver le sentiment des "rênes rigides" qui allongent le dessus du cheval à loisir.
Le temps vient d'optimiser le rendement de la mécanique "cheval". La notion de rectitude prend un sens plus précis. Le travail sur le cercle, le travail de deux pistes, liés à la poussée des hanches (auxquelles l'exercice des transitions ne laisse aucun répit) devront fabriquer une machine parfaitement cohérente, les postérieurs poussant les antérieurs en avant, comme s'ils étaient reliés par des bielles de locomotive à vapeur. Le tout filant sur deux rails.
Le cheval "s'emploie", utilise le "pont" de son dos grâce à une mise en jeu sans délai de ses abdominaux.
Le fruit est en train de mûrir...
Sur ces prérequis incontournables, la fixation fugitive de la main dans le temps et dans l'espace provoque la mobilité de la langue et le décollement de la mandibule, à la demande. La nuque suit peu à peu en se fléchissant grâce à la traction / poussée des postérieurs dans la rectitude.
L'huile circule partout. Et le bonheur est là.
Le problème, car il faut bien qu'il y en ait un:
Notre savoir faire.
Dix-sept lignes. A corriger.
Amicalement,
Christopher
OLRY Juliette wrote:
tatata Sandra ben oui parfois cela viens tard la rencontre attendue , et parfois il est là mais on ne le voie pas , c'est donc que quelque chose n'est pas prêt.
je connais bien mon probleme: cela s'appelle USA! ici j'ai le travail, donc les sous pour le cheval ( et pas "le maitre" ) en France, pas de travail pour moi, pas de sous , pas de cheval; le maitre, ca oui il y en a quelques uns....zut! on peux pas tout avoir ....
et il y a des avions qui se rendent aux usa ...Sandra.
Ah j'en ai deja discute dans un autre post l'an dernier." Le cout de la legerete"
Les stages des intervenants venu d'Europe sont hors de prix et tres difficiles d'acces au niveau distance.
Il n'y a qu'une seule personne liee a AI qui vient dans ma region, chaque annee, et c'est a 4-5 heures de distance de chez moi. Le prix des stages est faramineux (ce n'est pas de sa faute, c'est l'ecurie qui organise qui charge un maximum ), et il y a une commission de selection organizee par l'organisateur.
Donc entre le transport, le logement du cheval, l'hotel et 3 lecons sur 3 jours, cela me coute au moins l'equivalent d'un mois de salaire brut!
La plupart des gens qui vont a ces stages sont des professionels qui sont payes pour ca ou bien des proprietaires avec des chevaux a 50.000$ minimum le cheval de 4 ans.
J'ai une amie qui voulait m'offrir le stage avec la jument Lusitano que j'ai remis au travail l'hiver dernier pour me remercier du travail que j'avais fait avec elle, la jument n'a pas ete selectionnee pour participer parce qu'elle n'avait pas le "profil" competition ideal (c'etait une jument pouliniere qui a ete remise au travail)
Moi avec mes chevaux lambdas, bah! j'ai pas le profil qui faut ni l'argent qui va avec.....
Mais je ne me decourage pas. Je ferai de mon mieux avec ma PS (le deces soudain de mon holsteiner l'an dernier, super cheval aux potentiels incroyables, a ete un coup dur moralement, mais aussi au niveau de mes possibilites de progression en tant que cavaliere), mais je me redonnerai les moyens de retrouver un bon cheval, encore quelques annees d'economies et j'acheterai un bon 2-3 ans avec la conformation qu'il faut. Je connais suffisament d'eleveurs maintenant pour savoir ou trouver et ou chercher, le moment venu.
Je pense que le facteur "chance" y est pour beaucoup dans la voie.
Le bon moment, le bon endroit, le bon entourage, le bon "karma" quoi.
En attendant les annees passent, je vieillis, je m'affaiblis, je pers de ma souplesse et de mon energie, ma hanche me fais deja mal et mes annees de cavaliere se limitent..... developper un cheval a son maximum de potentiel, c'est 10-12 ans de travail, si j'ai la chance de le trouver, le bon numero.(je ne considere plus acheter un cheval deja debourre et commence. Je debourre moi meme.)
bon, je dis tout ca, j'ai quand meme le sourire et le moral! hein !
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/16 12:11
Bonjour ,
Sandra une autre petite solution faite une video de votre travail montrez là poser vos questions et je suis sur que plusieurs personnes vous répondrons cela peut aider ...:-)
Daniel
J'ai commence. J'en ai une, toute petite, sur mon facebook, de Kiki au galop et sur une ligne de cavaletttis. J'ai mis des photos aussi de notre premier concours de dressage sur le forum, pour montrer a quoi on ressemble. Mais bon, Kiki, elle est a peine debouree. Cet hiver, je vais trouver quelqu'un pour faire des videos.
Mais bon, je vais me faire houspiller par le webmaster, on s'eloigne du sujet la.... ;D
Ps: ok, La video est sur le Forum....
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/16 12:25
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/16 12:37
Le Maître se trouve en vous, Sandra.