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À la française

142 réponses [Dernière contribution]
visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010

 Vu les réactions de Denis, Olivier, les non-réactions de unpwelling ... , c'est donc vrai
Comme disait Xavier en son temps: bye.

 

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Piotr,
C'est quand même incroyable qu'il faille se justifier de ce que l'on écrit...
Ce sujet était au départ une question concrète à laquelle j'ai eu quelques débuts de réponses (pas de ta part, d'ailleurs), mais finalement bien moins que ce à quoi je m'attendais, et pas vraiment développées.
Il a ensuite obliqué vers des questions d'équilibres, questions plus théoriques, mais pas inintéressantes, en tout cas pour moi. Ajoute à ça que j'y ai découvert un écuyer que je ne connaissais que vaguement de nom (et dont la lecture n'est pas inutile, parce qu'elle met à mal pas mal de préjugés solidement ancrés)... Ce "détournement" a aussi apporté des messages de nouveaux intervenants qui s'étaient abstenus sur le sujet original.
Je comprends que ça puisse paraître inintéressant, mais dès lors, on laisse passer... où on peut aussi intervenir dans le cours du sujet pour le ramener à la question originale, qui était on ne peut plus concrète, si l'on a quelque chose à dire sur la question posée.
Mais venir donner des leçons de morales et jouer au commissaire politique en expliquant de quoi il convient de parler sur un forum, Piotr, crois-tu que ce soit la bonne solution ?
Et puis, tu sais, ton côté "je parle au naturel, j'emploie des expressions corsées...", c'est amusant au début mais fatigant, à la fin. On peut tous intervenir comme ça, c'est facile. Je ne suis pas sûr que ce soit plus encourageant pour les internautes que nos discussions.

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 Pour revenir à l'article donné par Denis 

je ne trouve pas cet article tres interessant pour deux raisons 

# l'incurvation ne me parait pas une notion tres utile pour le dresseur . Ce qui me parait une notion utile pour le dresseur c'est la flexion laterale du dos , et non pas l'incurvation depuis le bout du nez jusqu'au rachis caudal . Par contre ce que j'ai remarqué d'experience c'est que la flexion laterale du dos libere les tensions de l'encolure et permet une incurvation régulière . C'est un paradoxe , pour obtenir que le cheval s'incurve , il faut se concentrer sur une notion plus specifique que l'incurvation , qu'est la flexion laterale de son dos , et uniquement du dos . 

# un cheval raidit son dos instinctivement par la seule présence du poids humain , et non par effet de la mécanique du mouvement ( comme l'article le laisserait croire) 

cet article me fait penser au livret du Dr Heushmann , excellent sur de nombreux points , et qui parle de mécanique du mouvement , mais qui oublie que le principal pour le dresseur  , c'est d'abord les contractions instinctives que le cheval prend sous le simple effet du poids humain . 

du moins c'est ma conviction . 


 

visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010

"Des expressions corsées" ? V'là autre chose. Et c'est ça qui te fatigue sur ce forum ? que je te dise une fois par an quoi toi et tes compères vous êtes  pas intéressants.
J'imagine que tu jettes de temps en temps un oeil sur le forum voisin, equipasion, ou JPG (qui vous a fui) partage généreusement son expérience, en se montrant et en expliquant clairement ce qu'il cherche, réussi et loupe. Vous devriez vous en inspirer.
Quant à la question initiale, tu fouilles sur le forum, et tu verras qu'on en a déjà parlé mille fois, moi y compris en postant même des images de moi avec cette tenue de rênes avec les observations qui vont avec. 
Pas la peine de me répondre, j'en a eu ma dose pour un bout de temps, donc je ne vous lirai pas avant longtemps.

 

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 Sur Equipassion , il ya eu un tres bon sujet il y a quelques mois , c'était sur l'histoire tout à fait touchante de deux cavaliers passionnés , pour l'histoire nous les appellerons Michel et Catherine , mais ce sont bien sur deux noms d'emprunt , qui décident d'aller prendre un cours avec un cavalier allemand , apparemment renommé ... Catherine  ( un nom d'emprunt) monte un grand cheval , assez raide de ce que l'on peut en voir par les images ( mais les images ont leurs limites on le sait ) et assez rapidement de mon souvenir , le professeur qui a l'air d'avoir un peu de culture lui dit  : mais mon amie , commencez déja par décoller l'épaule exterieure du mur , effaremment de nos deux cavaliers passionnés , comment mais de quoi s'agit il ? Michel ( toujours un nom d'emprunt ) qui pourtant ne manque pas d'heures en selle , se dit ; cela fait plus de 60ans que je monte les chevaux , dans les cercles les plus célèbres et les mieux fréquentés , et on ne me l'avait jamais expliqué .. ...  

 

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

s'il ne faut parler que de sujets nouveaux et jamais traités , ça va être difficile Piotr...

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013
Quant à la question initiale, tu fouilles sur le forum, et tu verras qu'on en a déjà parlé mille fois

Il n'y a plus de moteur de recherche, sur ce forum, sans quoi, c'est la première chose que j'aurais faite avant de poser une question pour relancer le sujet (et peut-être le rafraîchir par de nouvelles interventions).
Mais s'il me faut passer en revue l'ensemble des sujets postés, alors... non merci.

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

Globalement d'accord Olivier avec l'article : "c'était mieux avant" est une antienne qui ne date pas d'aujourd'hui

Mais j'ai l'impression que nous ne préoccupons pas de la même chose : vous pensez à la qualité technique de l'enseignement alors que je vous parle de la relation enseignant-enseigné

des cavaliers qui ont commencé dans les années 70/80 m'ont raconté des expériences plutôt désastreuses

désastreuses sur le plan relationnel ? 
qu'est-ce qu'on leur faisait ? on les battait ? on les insultait ? quel âge avaient-ils pour se laisser maltraiter ?

D'autre part je n'interprèterais pas le titre du bouquin cité de la même façon : si cet ouvrage date de 2001 en 1ère édition, on peut supposer que l'auteur désigne par "aujourd'hui" cette date, éventuellement 10 ans en arrière, et compare les pratiques entre 1990 et 2001 à celles de 1900 à 1972. Le tournant se situerait alors plus tard.
Un diplômé des années 70 serait mieux à même que moi de comparer les exigences du BE et du BP, aux plans technique et culturel. Je crois que la différence est énorme dans la réalité (sur le papier elle apparait moins)

En attendant que la motivation (et un minimum de culture) réapparaisse chez la grande majorité des enseignants, que doivent faire les cavaliers un peu curieux ?

La mission d'un BP est claire : former jusqu'au G7, préparer aux premiers niveaux de compétition. Pour la suite il faut s'adresser à un DEJEPS ou à un pro. Combien de cavaliers en ressentent le besoin ?

@upwelling : quand vous parlez de votre expérience c'est top

PS : c'est vrai qu'un moteur de recherche manque cruellement. Il arrive qu'on trouve en passant par google http://www.allege-ideal.com/node/8656
  

 
Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013
désastreuses sur le plan relationnel ? 

Cerains semblent avoir un souvenir mitigé de cette merveilleuse époque. Plusieurs fois on m'a parlé de pédagogie d'adjudant-chef et le sens de l'humour qui va avec...
Parmi les gens qui sont revenus en club ces dernières années, après avoir abandonné il y a bien longtemps, certains m'ont aussi affirmé que l'atmosphère y est aujourd'hui beaucoup plus détendue et les enseignants bien plus sympathiques.
De tout ça je tire la conclusion que la situation des années 70 ou 80 n'était pas si idéale que ça pour tout le monde, en équitation comme ailleurs.

La mission d'un BP est claire : former jusqu'au G7, préparer aux premiers niveaux de compétition.

Si vous pensez qu'elle est bien remplie, c'est très bien. L'important, c'est que chacun trouve son compte. Nous n'allons pas rouvrir un enième débat sur l'enseignement... qui était ou n'était pas mieux aaaavant :-)

Pour google, oui, bien sûr, mais c'est un peu la loterie et les résultats restent bien maigres.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Upwelling à écrit:

# l'incurvation ne me parait pas une notion tres utile pour le dresseur . Ce qui me parait une notion utile pour le dresseur c'est la flexion laterale du dos , et non pas l'incurvation depuis le bout du nez jusqu'au rachis caudal . Par contre ce que j'ai remarqué d'experience c'est que la flexion laterale du dos libere les tensions de l'encolure et permet une incurvation régulière . C'est un paradoxe , pour obtenir que le cheval s'incurve , il faut se concentrer sur une notion plus specifique que l'incurvation , qu'est la flexion laterale de son dos , et uniquement du dos .

Flexion latérale du dos, synonyme de flexion costale et exprimée sur le terrain par "lui faire rentrer les côtes". Possible que si l'on empêche le cheval de nous gruger par la flexion inutile de l'encolure (qu'il concède trop facilement, marchant ainsi "à coté de sa tête", fausse flexion).

L'éperon n'est certe pas de trop pour amener l'éventail des apophyses à basculer un poil vers le dehors (effet recherché) mais si l'usage de l'éperon intérieur parait assez simple, celui de l'éperon extérieur est plus délicat, son usage grossier allant à l'encontre du but recherché.

Denis s'étonne avec raison que GS évoque un étrier intérieur plus bas. Ce n'est bien sûr pas le cas sur une EED ou un appuyer, il est facile d'observer que c'est l'étrier du dehors qui est le plus bas. Sur une volte, même correctement relevée, cheval droit d'épaule et de hanche, ce dernier est soumis à la force centrifuge et doit compenser, même si son éventail apophysaire se trouve selon la théorie du Dr Giniaux correctement basculé vers le dehors. Plus la vitesse augmente, plus l'étrier du dedans descend.

Comme Denis, je considère comme logique la gestuelle de GS sur le cercle (ischion du dedans avancé et épaule du dedans reculée) qui place respectivement jambes et mains dans les meilleures conditions).

Voila pour la poésie.

Pour les choses sérieuses, il faut bien avouer qu'on se ficherait bien de toutes ces histoires de flexions costales si elles n'amenaient à faire comprendre au cheval qu'il peut jouer de la flexibilité de ses hanches sous la selle beaucoup plus facilement qu'il n'est naturellement porté à le croire. Le but n'est-il pas la ligne droite dans le confort réciproque?