Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....

Ce qui est est encore moins partagé c'est l'étude de leur cerveau et de leurs pensées. L'état émotif nait alleurs que dans le dos des chevaux, Upwelling. Je ne peux supposer que vous ne le sachiez pas.
Il est un temps où agir sur le corps apaise le cerveau et un temps où cela ne sert à rien. Mieux vaut directement s'adresser à l'intelligence.

 néanmoins sans la parole , leur preter des pensées , c'est un sentiment généreux , mais très imprécis ...

le cavalier-dresseur en effet a des moyens bien plus modestes , ses moyens sont plus de l'ordre de l'observation que de l'ordre de principes d'autorité portant sur l'intelligence , il essaie de sentir , et à partir des choses qu'il sent ,  il consigne ses observations , tout simplement ... 

Un cheval fuit toujours sur son épaule extérieure (par rapport à son pli). Si vous tournez dans le contre-pli vous le placez exactement comme il le ferait pour fuir. Avec un cheval sur l'oeil, prêt à exploser, c'est une véritable invitation.

 le travail en contre-flexion c'est un travail gradué , la souplesse qui est la base de l'obeissance ou de l'attention , cela se gagne millimetre par millimetre ... et si la nature de votre cheval est de dévuider de l'épaule en défense , le dresseur analyse qu'il s'agit d'une défense , au moins il descend reprend le cheval à la longe et assouplit épaules et hanches par la longe , c'est dans l'ecole de cavalerie ..

 de toute manière il est toujours tres imprudent d'enfourcher un cheval qui ne sait pas porter " les deux yeux dans la volte " à chaque main 

Ce qu'on essaye de vous expliquer est que cela ne dépend pas seulement de la souplesse, mais aussi, et surtout, du mental.

 et moi j'essaie d'élargir votre horizon ...

En nous parlant de l'Ecole de cavalerie à propos de chevaux que La Guérinière abandonnait á la "routine des cochers".

Je crois que c'est vous qui avez besoin d'élargir votre horizon.

ne nous fachons pas .... le sujet est intéressant ... et le travail en contre-pli, souvent méconnu et pourtant des plus classiques, a beaucoup d'avantages ... mais il est vrai que cela nécessite un cheval détendu et échauffé, donc qu'il est difficile de l'utiliser dans le cas, initié par Bruno sur ce sujet, d'un cheval vraiment énervé et crispé ... et plus encore !

 la question de l'anxiété et de l'émotivité , étudié par l'angle gymnastique , c'est un sujet qui a beaucoup marqué la tradition française .. en reprenant l'etude par l'angle gymnastique , vous remettez vos pas dans les pas d'un Bourgelat ... et ça vaut la peine et le temps que l'on pourra y consacrer