Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....
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Bonjour,
Je mène une réflexion sur les chevaux anxieux, extatiques.
Toutes les personnes qui connaisent les chevaux en tant que cavalier, éleveur, soigneur, etc. savent bien qu'il existe des sujets capables subitement de déclarer des paniques, des angoisses, ...
Généralement, ces chevaux-là sont intéressés par ce qui se passe au loin, derrière le mur. Ils anticipent et se créent des frayeurs injustifiées au regard des hommes.
Je remercie par avance tous ceux et celles qui pourront me parler du comportement de leur cheval anxieux :
— Le cheval : âge, taille, physique (musculeux, maigre, gras) discipline de travail, robe, conditions de vie (boxe, congénères, alimentation) etc
— L'histoire du cheval : a-t-il eut un ccident de jeunesse, une chute dans un transport, poulain orphelin, poulain isolé de ses congénères, poulain dominé, etc
— Facteurs ou stimulis déclencheurs : les circonstances, les mobiles, les causes, etc.
— Réponses et comportement de l'homme : rassurer, caresser, parler, mettre en mouvement, immobilisation, flexions de machoires, sucreries, corrections, aller à la rencontre de la cause, etc.
— Les performances : épreuves publiques ?
Si le nombre des réponses est suffisant, il se dégagera peut être des critères d'identification de ce comportement (pour éviter l'achat d'un cheval phobique), une attitude à adopter, des soins à apporter.
Merci à tous ceux qui collaboreront positivement
Merci aux détracteurs en embuscade de s'abstenir de propos polémiques.
A bientôt.
Bruno
Bonjour Bruno,
Je veux répondre à votre sujet qui m'intéresse grandement, mais j'ai du mal à organiser mes infos. Après 12 ans avec une jument anxieuse, j'ai essayé pas mal de choses avec plus ou moins de succès. ...la liste est longue...peut-être je peux vous envoyer mes infos en mp pour en discuter, tout écrire parait très fastidieux surtout depuis mon clavier de téléphone avec tous les typos :-(
Voilà qui m’intéresse aussi, avec plusieurs cas de chevaux à évoquer (dont un pour lequel vous m’aviez déjà conseillé, Bruno)
Comment faisons-nous ?
si à l'encontre ou à l'approche du mur , vous passez le coin en contre épaule en dedans , le mur n'est plus une chose anxiogene ,
dans ce cas le tourner ne contraint pas le cheval à remonter le dos par force ,
dans la contre épaule en dedans , le dos remonte naturellement et pour le bien etre du cheval , par la combinaison de deux choses : la contre-flexion et le tourner ...
en regle générale , et même si le cheval à bon dos , le poids de l'homme et le mur sont une combinaison tres anxiogene pour un cheval ...
Certes, upwelling, mais là, vous vous contentez de "régler" ponctuellement une difficulté. Cela ne vous apprend rien sur son origine.
Pour en connaître un, je sais qu'il existe des chevaux qui, pour des raisons qui sont en partie explicables mais dont une partie nous échappe (m'échappe en tout cas), ont un tempéramment extrêmement anxieux. Le cheval auquel je pense est un cheval de club, il est donc difficile de savoir ce que les bons soins d'un propiétaire unique et attentif pourraient changer. Mais pour le monter seul une à deux fois par semaine, je constate que chaque petit progrès est difficile à obtenir et très facile à perdre.
Les "trucs" ou "astuces" et l'affirmation d'une volonté ferme et bienveillante (donc douce dans la manière d'agir) peuvent aider à passer les endroits difficiles en carrière comme en extérieur mais, dans son cas, ils ne semblent rien régler en profondeur.
Merci à tous pour tant de reponses et d'interet.
je suis un peu depassé et submergé de travail,
je reprendrai ce sujet bientôt
merci de m'octroyer quelques jours
a bientôt, bruno
Oui, Olivier-A et je vois que le sujet vous preoccupe.
un travail hippiatrique à mon avis doit aborder ce sujet , en étudiant et en observant comment la présence de l'homme sur le dos du cheval et comment ses aides de main et de jambes , peuvent provoquer ou entretenir l'émotivité .. A mon avis vous devriez en venir à la conclusion que seule l'étude approfondie des contre-flexions permet de ne pas provoquer , ni entretenir l'émotivité d'un cheval ...
Contribution envoyée, cher Bruno.
Je serais trés intéressée d'avoir accès à vos conclusions après cette étude.
Upwelling, je pense que nous ne parlons pas du même genre d'anxiété. L'émotivité et la phobie sont deux choses bien distinctes. Lorsque les tempérament profondément anxieux et phobiques s'expriment hors de sous la selle du cavalier, flexions et contre-flexions sont d'un autre monde. Et même en selle, la simple émotivité na aucune comparaison possible avec la panique.
C'est alors qu'on mesure aussi combien les chevaux sont bien tolérants et gentils, même les plus "délicats" à se soumettre à nos outils et techniques car sur un animal véritablement en panique tout cela n'a plus aucune incidence.
S'il y a une chose qu'on n'a pas envie de faire sur un cheval émotif c'est bien de tourner en contre-flexion.
l'etude de la gymnastique du dos est la chose la moins partagée parmi les cavaliers , donc rien d'étonnant à votre réaction
Allège Ideal
Combien de cavaliers, d'éleveurs ou de propriétaires ont vu leurs espoirs fondre en fumée à cause du comportement incontrôlable de leurs chevaux ?
Qui connait
— Les signes annonciateurs du cheval à phobies ?
— Les moyens de contrôler l'évolution comportementale ?
Actuellement, je propose d'identifier les sujets sensibles et d'endiguer, autant que faire se peut, les effets dévastateurs
Soigner définitivement ce trouble du comportement n'est pas encore d'actualité. Les anxiolytiques, et les manipulations ostéopathiques soulagent peut être sans effets curatifs car les causes ne sont pas connues des thérapeutes ni des éleveurs.
La détection se fait entre 6 mois et 18 mois environ. Les effets se déclarent, s'installent avec le début de la mise au travail (débourrage, entrainement).
En plus, les conditions de vie (accidents, frayeurs, isolement, etc) peuvent devenir "déclencheurs" ou amplificateurs.