Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....
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sauf que , au jour d'aujourd'hui , l'analyse physique est la partie négligée , d'abord parce qu'il ya tres peu de bons cavaliers et que c'est de loin la partie la plus difficile, et aussi parce que l'equitation est un sport qui fait peu de place à l'exercice intellectuel .
quand on est le propriétaire d'un cheval que l'on cherche à monter , on analyse sa nature , et la nature s'analyse en cherchant les manifestations de son instinct , en regardant son attention , son eveil , son influx nerveux , mais aussi et tout autant , la proportion de ses parties entre elles , la morphologie du dos
des épaules , etc , l'ossature , les angles articulaires , etc toutes choses qui par instinct vont perdre leur mobilité , et dont il faudra restaurer la mobilité , malgré la présence d'un poids important sur le dos .
Et comme on ne restaure pas la mobilité de manière arbitraire , sinon en effet c'est une approche mécaniste , on étudie ce qui donne de la souplesse et de la flexibilité aux tendons , aux ligaments , aux articulations , dont les douleurs présentes dans le corps du cheval , influent considérablement sur sa santé , son moral , et son attention .
Phobiques et extatiques ne sont probablement pas des termes directement applicables à un cheval , mais tendu , émotif , affecté , ombrageux , avec un influx nerveux tres ou trop important , oui ; après la circulation du sang dans la tête ou une mauvaise respiration peu creer des chevaux hébétés , et une mauvaise circulation sanguine dans la tête ou une mauvaise respiration , trouvent fréquemment leur origine dans les contractions du dos et de la nuque ...
une étude du comportement sans la partie physique n'est ni faite ni à faire ...
Evidemment ces propos d'un autre âge sont ridicules.
Mais c'est bien plus grave.
C'est tout simplement nier que le cheval est une personne (voir le texte cité par Maryan en page 3) pour le réduire à une machine.
Vous devez avoir un problème de circulation sanguine dans la tête.
que vous ne saisissiez pas la justesse de mes propos , et que vous n'ayez pas la formation pour les saisir , ne devrait pas vous faire perdre votre calme ..
et si j'ai recommandé à Mr B. dLB certains points , je l'ai fait au nom d'une reflexion basée sur l'experience pratique ..
Drôle de sujet où l'on parle de tout sauf de la question posée par son auteur original!
Je vais en rester moi aussi à la question des états psychiques douloureux du cheval dans son travail et dans son dressage.
Causes physiques ou psychologiques?
L'expérience personnelle, quelque modeste qu'elle soit en ce qui me concerne, a fini par me montrer très clairement que quand on arrive à mettre son cheval dans le bon équilibre, c'est-à-dire à contrôler correctement ses postérieurs, c'est-à-dire à le rassembler correctement et pas à le comprimer dans un horrible ersatz de rassembler, les angoisses du cheval s'évaporent immédiatement. Le rassembler est la position dans laquelle le cheval devient apte à porter correctement et sans effort son cavalier; alors que toutes les autres attitudes créent des souffrances que les cavaliers ne mesurent pas assez, par un manque cruel d'imagination.
Aussi je crois que Bourgelat avait en effet raison dans ce domaine. Et malgré un langage que je comprends rarement, Pépé upwelling aussi.
Le rassembler, cet exclu de l'équitation moderne, qui le considère comme un effort excessif pour le cheval!
En revanche je ne suis pas d'accord avec ceci:
comme Baucher ne sentait rien ( et surtout ne voulait rien sentir ) il disait que le foyer des résistances étaient dans la mâchoire , mais c'était pour dérouler son argumentaire sur les forces instinctives et les forces transmises ... je regrette qu'il y ait encore en 2015 des gens à se laisser attraper par çà ...
Baucher dit exactement le contraire, pour peu qu'on le lise sans apriori. Le texte le plus important à cet égard est «Examen rétrospectif», que peu ont lu et encore moins ont compris (Charpentier l'a totalement surinterprété, et Racinet reproduit la lecture de Charpentier...). C'est pourtant un résumé en quelques paragraphes de la doctrine de Baucher et de ses évolutions marquantes. Il n'est pas inutile de lire ce que les écuyers disent eux-mêmes de leur équitation.
Amicalement,
Pourquoi vous cacher derrière un pseudonyme, Upwelling? d'où jaillissez-vous, et quelles carrières avez vous arrosées de vos savoirs ? Vos propos sont d'un "expert" [auto-proclamé?]en biomécanique équine et équestre. D'autres voix se sont élevées, et s'élèvent, qui puisent comme vous dans la tradition, mais aussi en se plongeant dans une exégèse exigente des textes anciens et dans la science actuelle, et eux ne se cachent pas: ils invitent à un vrai dialogue, à de vraies recherches honnêtes, et se nourrissent aussi de vraies connaissances livrées généreusement par de vrais et honnêtes connaisseurs qui respectent les limites qu'imposent l'humilité et l'honnêteté du chercheur. Etes- vous de ceux-là?
Nelly Valère
Je trouve intéressantes les interventions d'upwelling ainsi que celle de Jean (je ne connaissais pas ce texte de Baucher et je vais donc le lire).
Mais elles s'intéressent, comme le remarque d'ailleurs Jean, "à la question des états psychiques douloureux du cheval dans son travail et dans son dressage."
Il me semble avoir compris que le propos de Bruno concernait plutôt l'élevage et l'environnement du cheval que son dressage. C'est peut-être une interprétation restrictive due aux sujets que Bruno a plusieurs fois lancés dans cette direction...
Bruno parle des réponses de l'homme aux états anxieux dans son premier post, et nous restons donc dans le sujet lorsque les moyens équestres sont invoqués, puisqu'il cite lui-même les "flexions de mâchoires"même si c'est avec un point d'interrogation, comme pour les autres réponses. Ma première intervention citant les travaux du neurologue japonais sur les relations étroites entre l'amygdale et la mächoire venait évidemment à l'appui de ce qui peut être un moyen équestre de répondre aux comportements anxieux du cheval. Je parle moi aussi d'expérience, comme Upwelling. Mais en chercheuse, je ne m'avance pas plus et abrite mes suppositions derrière la Recherche . Je pensais bien que même en étant prudente dans mon propos, je déclancherais des propos polémiques et tendancieux, sinon faux et injurieux, et c'est bien dommage, car il fut un temps où j'espérais trouver sur ce forum des interlocuteurs sérieux et bienveillants pour instruire mes recherches.[ merci encore à Jean qui a répondu à cette attente en menant très loin une discussion qui m'importait beaucoup]
En conséquence, je me sens en droit d'insister sur l'éventualité des vertus de la décontraction de la mâchoire contre les états anxieux. Chez l'homme, ça fait partie des évidences, et la neurologie en fait un sujet de recherche. Alors, chez le cheval? Jean parle de rassembler, et je lui emboîte le pas. Un vrai rassembler "rend le cheval à son intégrité physique et mental" [ Jean-Marie Denoix qui y inclut la décontraction de la mâchoire], de la nuque à la queue. Une mâchoire contractée n'y a pas sa place, sinon il s'agit de cet ersatz dont Jean. M B parle, car alors la tension de la fameuse ligne du dessus a son point d'ancrage dans la main du cavalier qui ne lâche rien, ou qui impose une posture artificielle dans une fausse légèreté, et non pas dans la nuque du cheval obtenue par sa cession au mors [évidence pour Hilary Clayton qui compte en faire un sujet de recherche ]. La main légère de la Guérinière n'est pas la main douce de ce même auteur. Chaque cavalier en quête de ce cheval rassemblé et décontracté dans sa mâchoire a son expertise pour y atteindre. Celui qui peut faire de la décontraction de la mâchoire un alfa et un omega par et pour ce rassembler-là, devrait pouvoir proposer cette réponse à Bruno sans peur de provoquer une polémique stérile et anonyme, même si l'anonymat est accepté sur un forum.
que vous ne saisissiez pas la justesse de mes propos , et que vous n'ayez pas la formation pour les saisir , ne devrait pas vous faire perdre votre calme ..
Je ne perds absoluement pas mon calme mais vos propos sont ridicules. Vous faites l'impasse sur toutes les recherches en psychologie animale, et vous attribuez les problèmes de comportement à un problème de tuyauterie sanguine. Pourquoi pas un problème d'humeur ou une mauvaise conjonction planétaire ?
L'expérience personnelle, quelque modeste qu'elle soit en ce qui me concerne, a fini par me montrer très clairement que quand on arrive à mettre son cheval dans le bon équilibre, c'est-à-dire à contrôler correctement ses postérieurs, c'est-à-dire à le rassembler correctement et pas à le comprimer dans un horrible ersatz de rassembler, les angoisses du cheval s'évaporent immédiatement. Le rassembler est la position dans laquelle le cheval devient apte à porter correctement et sans effort son cavalier; alors que toutes les autres attitudes créent des souffrances que les cavaliers ne mesurent pas assez, par un manque cruel d'imagination.
Ce qui angoisse le cheval est la mauvaise utilisation que font les cavaliers d'instruments qui causent de l'inconfort, voir de la douleur, comme le mors, les éperons, la cravache, etc. Et plus le cavalier essaye de rassembler son cheval, plus il utilise des instruments coercitifs, et plus il existe un risque de créer des problèmes.
Lorsque vous travaillez avec un poulain, vous vous rendez compte que la plupart des problèmes viennent d'un défaut de compréhension qui se transforme en panique, puis en mauvaise leçon que le cheval n'oublie pas.
C'est pourquoi le travail à pied est très développé chez les chuchoteurs, non pour rassembler ou assouplir, mais pour travailler le mental.
C'est exactement l"inverse de ce que vous dites qui est vrai. Moins le cavalier essaye de rassembler son cheval, plus il comprend sa nature, son équilibre naturel, sa psychologie, son comportement social, etc, et moins il a de problèmes.
C'est un peu l'histoire de la poule ou de l'oeuf ....est ce un choc émotionnel qui génère la raideur ou est une raideur et/ou douleur qui engendre l'angoisse....Il semble difficile de ne vouloir s'interesser qu'au physique ou qu'au psychique, les deux marchent de pair à mon avis