Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....
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Je considère ces chevaux émotifs, sensibles et susceptibles comme digne d'un très grand intérêt car cette receptivité extrême à l'environnemnt est pour moi aussi la manifestation de grandes coméptences en terme de finesse, de réactivité, de connexion.
C'est pourquoi je trouve la démarche de Bruno trés intéressante. Pour moi ces chevaux ne doivent pas ête écartés du système mais identifiés pour être mis entre les bonnes mains, dans la bonne activité, celles qui sauront magnifier ces grandes qualités réceptives. Pour ceux qui comme moi privilégient la relation à la performance équestre, ces chevaux sont passionnants et extrêment attachants. Lorsque les craintes sont apaisées, que le dialogue est en place, ainsi que la confiance, ils sont des partenaires extraordinaires.
Un cheval ayant véritablement peur ne prendra pas une friandise qu'on lui tend. Il en est incapable. Ses mâchoires sont serrées.
Cause ou conséquence ?
Il me semble qu'il n'y a pas que les mâchoires que la peur fait se contracter. Tout le corps est contracté par la peur. L'encolure se raidit, le dos se durcit, la bouche se crispe. Quand l'un des chevaux que je monte a un début de frayeur, je le sens dans son dos avant de le sentir dans sa bouche, et c'est ce qui me permet d'ailleurs de prévenir les débordements ou au moins de les limiter. Et quand j'ai la fesse "sourde", c'est souvent là que je me fais surprendre.
Quant au choix de persévérer ou de renoncer avec certains chevaux, il me semble qu'il sera dicté par l'importance des troubles, leurs origines, la relation avec le cheval... Renoncer à faire d'un cheval un cheval de selle, ce n'est pas nécessairement l'abandonner, ce peut être aussi une façon de respecter sa nature.
Pour revenir au titre du sujet, j'ai cherché les définitions des mots "anxieux", "phobique" et "extatique": s'agit-il de l' interprétation de comportements ou d'une "case psy" ?
conséquense ... les vraies manifestations de résistance sont dans les côtes ...
comme Baucher ne sentait rien ( et surtout ne voulait rien sentir ) il disait que le foyer des résistances étaient dans la mâchoire , mais c'était pour dérouler son argumentaire sur les forces instinctives et les forces transmises ... je regrette qu'il y ait encore en 2015 des gens à se laisser attraper par çà ...
et Baucher disait aussi au sujet des chevaux , que leurs difficultés et leurs résistances n'étaient qu'exclusivement morales , afin d'échapper au flot de critiques des écuyers qui voyaient bien qu'il ne travaillait pas le dos des chevaux ...
le forum Allege n'a rien inventé , et ceux qui ignorent le passé sont condamnés à le revivre ...
N'importe quoi.
Ne peut-on néanmoins penser, sans exclusive, qu'il peut exister chez certains chevaux des difficultés et des résistances d'ordre moral puisque nous avons affaire à un être vivant qui n'est dénué ni de capacités émotives ni d'une forme d'intelligence plus développée qu'on l'a longtemps cru ?
La question me semble dépasser le clivage classiques/bauchéristes.
on peut si on veut
????
on peut si on veut
Merci !
Je m'en doutais un peu. ;-)
Ma jument fut totalement rétive. Voilà le résultat d'une équitation mécaniste sur des chevaux émotifs. ce ne sont pas les chevaux le problème, c'est l'incapacité de certains à comprendre qu'il est vain d'appliquer un système unique sur tous les chevaux, comme on formate des machines.
L'état de peur que je décris, je l'ai déjà vu, et je l'ai vécu. Je ne suis d'ailleurs pas à l'abri de le vivre encore.
Au départ, probablement, ma jument avait un caractère émotif. Ceux que Bruno cherche à identifier je pense. Puis soumise à une équitation brutale, à laquelle d'autres chevaux résistent ou se soumettent, elle a développé de graves défenses, beaucoup d'appréhension, le rejet.
Ainsi va la vie pour certains : on casse le jouet et puis on le met au fond du pré ou au couteau et on en reprend un autre.
S'il n'y avait pas d'équitation dans ma vie, il y aurait quand même des chevaux. Est-ce votre cas Upwelling ?
J'aime les chevaux bien au delà de l'équitation mais probablement pas assez encore pour renoncer à les monter.
Ma jument est une merveilleuse monture, elle a juste grande peur de ce qu'on pourait éventuellement lui faire, par expérience. Elle a totalement raison. Je me suis attachée à lui prouver, par mon comportement avec elle au sol comme monté, que je n'étais pas comme celui qui lui avait conscieusement cassé la figure. Et comme elle est intelligente, chaque preuve que je lui apporte lui permet de faire la différence.
Je n'ai jamais mis pied à terre dans les phases de panique où je l'a montais et j'ai toujours réussi à la gérer sans accident, à la ramener au calme, ou au moins à la maitrise de ses émotions, à m'écouter et me faire confiance. Mais je m'adresse à son cerveau, c'est toute la différence !
Nelly, ce que vous dites est tout à fait vrai. Un cheval ayant véritablement peur ne prendra pas une friandise qu'on lui tend. Il en est incapable. Ces mâchoires sont serrées.
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