Abattoirs d'Ales
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Je rebondis sur cette phrase de Denis :
«Abattre un cheval, s'il n'a à aucun moment la conscience de ce qui va lui arriver et que le coup est net et foudroyant, c'est supportable. »
Avec cette anecdote :
Il y a quelques années, en concours dans la Drôme, nos chevaux ont été logés dans un vieux bâtiment désaffecté, aménagé en stalles, à la sortie de la ville. Quand nous les avons débarqués, ils se sont montrés inquiets et se sont figés plusieurs fois avant d’y entrer manifestement à contre cœur.
Le lendemain, nous les avons trouvés dans un état de sidération et ils n’avaient pas touché à leur repas.
En contournant le bâtiment, j’ai pu lire sur le fronton, à moitié effacée, l’inscription « abattoirs »…
Voici une vidéo sans violence qui montre que les animaux savent très bien ce qui les attend :
http://www.dailymotion.com/video/xh5372_dans-le-couloir-de-la-mort-death-row_news
Je fais partie de ceux qui pensent qu’en plus de l’aspect nutritionnel, nous ingérons également les « mauvaises ondes » de peur, de souffrance et de douleurs que ces animaux vivent à l’élevage, pendant leur transport et lors de leur abattage …La part sacrée dans notre assiette…
Et puis, pour ceux qui préfèrent s’en tenir à la partie « intellectuelle » de ce sujet :)
http://comptoir.org/2015/10/21/yves-bonnardel-lexploitation-animale-forme-un-systeme-social-et-politique/
PS: désolée pour le changement de police, indépendant de ma volonté.
Si vous confondez culture et tradition, je ne peux rien pour vous.
Pour la signification du terme tradition : fr.wikipedia.org/wiki/Tradition
Une bonne partie de l'humanité n'a pas le luxe de choisir et mange ce qu'elle peut. Ça vous a peut-être échappé mais c'est ainsi.
Il est complètement ridicule d'invoquer ce que peut manger l'humanité, d'autant plus que l'alimentation végétarienne est la moins couteuse en ressources et donc celle qui est la plus accessible à tous.
En résumé, rien ne me fera devenir Vegan parce que je ne porte pas le même regard que vous sur des espèces que vous n'hésitez pas à asservir à vos loisirs mais que vous ne voulez pas manger.
Je n'asservis aucun animal, ni mes chevaux, ni mes chiens ou mes chats (si j'en avais).
La domestication est profitable à tous du moment qu'elle respecte la nature de l'animal.
Alors bien sûr, tout n'est pas rose mais cela n'a strictement rien à voir avec les atrocités de l'industrie de la viande.
C'est encore un autre sophisme, celui de la fausse dichotomie.
Vous nous dites que soit on doit s'interdire toute contrainte à l'égard des animaux, soit on peut se permettre toutes les horreurs.
Vous avez recours à des arguments de café du commerce qui ne sont que des sophismes car vous ignorez tout du sujet, en particulier les concepts juridiques existants qui permettraient de définir et de protéger une personnalité animale.
Vos interrogations sur le devenir des animaux non massacrés dans nos abattoirs sont pour le moins naïves, comme si vous étiez le premier à réfléchir au problème...
En lisant le dernier paragraphe du message d'Olivier, c'est également le mot "naïf" qui m'est venu à l'esprit..
Quelle méconnaissance du sujet !
Soit, je suis naïf, si vous voulez...
Je n'ai pas passé ma vie à chercher tout ce qui pourrait me conduire à donner l'impression d'avoir raison sur ce sujet (si quelqu'un doit avoir raison). Je dois reconnaître avoir plus d'intérêt pour la condition humaine que pour la condition animale même si cette dernière ne m'est pas indiférente.
Hervé, puisque vous aimez wikipedia, voilà en 2 lignes pourquoi je fais une différence entre culture et tradition :
Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.
Mes interrogations ne prétendaient nullement être originales et vous n'y avez d'ailleurs pas répondu. Catherine, non plus, d'ailleurs. Mais peu importe, allons directement au fond pour en finir.
Donc, quitte à se documenter chez wikipedia (c'est moi qui mets en gras) :
Le spécisme (du mot anglais speciesism de même sens) est un concept utilisé en philosophie morale pour nommer la discrimination que les humains imposent aux individus de certaines espèces animales, telles que les animaux d'élevage, les animaux destinés à l'expérimentation ou encore ceux considérés comme nuisibles. Selon ce concept, les humains négligent les intérêts à vivre et à ne pas souffrir (entre autres) des individus des espèces discriminées et accordent une considération morale supérieure à leur propre espèce. Par extension, la spécisme renvoie aussi à l'idée que les humains accordent une considération morale plus ou moins importante aux individus des espèces discriminées, qui dépend précisément de leur espèce : les animaux de compagnie et les animaux dont l'espèce est en voie de disparition voient par exemple leurs intérêts davantage pris en compte que les animaux d'élevage.
Indubitablement, j'accorde une considération morale supérieure à ma propre espèce. Si je réprouve les loisirs meurtriers (chasse, pêche), le fait de considérer les individus des autres espèces comme des repas potentiels ne me trouble pas au point d'en arrêter toute consommation, et beaucoup moins en tout cas que celui de considérer un individu de ma propre espèce comme un repas potentiel (je choisirais de manger mon cheval plutôt que mon pire ennemi, c'est vous dire !). Et parmi les repas potentiels, je m'interdis d'en consommer certains pour des raisons pragmatiques (espèces menacées), gustatives ou purement subjectives (répugnance ou affection).
Donc vous me dites que c'est mal, pas bien, immoral ou amoral selon votre conception de la morale ?
Moi je vous dis que c'est terriblement humain, terriblement naturel, rien de plus.
Jusqu'où veut-on, peut-on, doit-on transformer notre nature au nom d'une morale philosophique ? Vaste question à laquelle je me garderais bien de tenter de donner une réponse définitive.
Je n'ai pas passé ma vie à chercher tout ce qui pourrait me conduire à donner l'impression d'avoir raison sur ce sujet (si quelqu'un doit avoir raison).
Vous êtes ignorant du sujet mais vous ne pouvez pas l'admettre.
Voilà la définition de la tradition selon wikipedia (voir le lien que j'ai cité)
La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial (du latin traditio, tradere, de trans « à travers » et dare « donner », « faire passer à un autre, remettre »).
Donc lorsque vous dites, pour la défendre, que la consommation de viande est une pratique culturelle qui remonte à des "millions d'années", il s'agit bien du sophisme Argumentum ad antiquitatem.
Mes interrogations ne prétendaient nullement être originales et vous n'y avez d'ailleurs pas répondu. Catherine, non plus, d'ailleurs.
Les réponses existent et vous pouvez les trouver par vous-même, en tapant "réserve naturelle" par exemple sur google.
Moi je vous dis que c'est terriblement humain, terriblement naturel, rien de plus.
Encore une fois, ce qui est humain c'est de faire un choix raisonné en tenant compte des conséquences de ce choix, pas de s'abandonner à je ne sais quel déterminisme biologique.
Il n'est donc pas question de transformer notre nature mais juste de faire des choix qui ne reposent pas sur des préjugés barbares.
Vous êtes ignorant du sujet mais vous ne pouvez pas l'admettre.
Et ous avez toutes les réponses, bien entendu. J'admire votre sens du dialogue mais reste dubitatif sur la richesse de vos arguments.
Voilà la définition de la tradition selon wikipedia (voir le lien que j'ai cité)
Vous me donnez la définition de tradition selon wikipedia, je vous donne la définition de culture selon wikipedia pour qui la tradition n'est qu'un élément de la culture.
les réponses existent et vous pouvez les trouver par vous-même, en tapant "réserve naturelle" par exemple sur google.
Vous appelez ça une réponse ?
Encore une fois, ce qui est humain c'est de faire un choix raisonné en tenant compte des conséquences de ce choix, pas de s'abandonner à je ne sais quel déterminisme biologique.
Il n'est donc pas question de transformer notre nature mais juste de faire des choix qui ne reposent pas sur des préjugés barbares.
Bien sûr qu'il est question de transformer notre nature. Il n'est même question que de cela. Que vous ne le voyiez pas est consternant.
Peut-être les choses changeront-elles avec le temps mais pour information, actuellement, les barbares (ceux qui sont étrangers à notre civilisation dans laquelle on mange de la viande), ce sont les végétariens. :-)
Sur ce, j'en reste là pour ma part. C'est une discussion sans fin.
C'est une discussion sans fin car vous cherchez à argumenter sans meme prendre le temps de reflechir aux arguments qu'on vous presente. Et comme vous ne connaissez pas assez le sujet vous naviguez entre deni et sophismes.
Les barbares sont ceux qui commettent des atrocités en justifiant leurs actes par des préjugés racistes, sexistes, ou spécistes.
Bravo, vous venez d'inventer une nouvelle définition du mot barbare... et vous associez racisme, sexisme et spécisme dans la même phrase en bon petit soldat militant qui a bien retenu sa leçon. Quelle tristesse...
Voilà en partie pourquoi c'est une discussion sans fin. Vous êtes convaincu que ne pas penser comme vous c'est être un "sauvage", un "barbare"... (pour reprendre vos mots) et incapable d'envisager tout point de vue qui diffère du vôtre.
Voilà, maintenant, promis, je vous laisse à vos certitudes sur ce sujet comme sur les autres.
Voici la définition du mot barbare par le dictionnaire Larousse :
Qui agit avec cruauté, sauvagerie : Ces barbares avaient massacré des milliers d'innocents.
Il suffit de regarder la vidéo de L214 pour savoir qui prétend inventer une nouvelle définition de ce mot.
Oui j'associe racisme, sexisme et spécisme parce que c'est exactement le même type de préjugés, avec les mêmes arguments invoquant la nature et la tradition, qui justifient des atrocités.
Vous avez répondu pendant que j'éditais. Ce sont des choses qui arrivent.
Si vous confondez culture et tradition, je ne peux rien pour vous.
Une bonne partie de l'humanité n'a pas le luxe de choisir et mange ce qu'elle peut. Ça vous a peut-être échappé mais c'est ainsi.
Et pour ceux qui ont suffisamment de moyens pour se poser la question, il y a encore le paramètre de l'équilibre alimentaire à préserver et de la culture. Je suis le produit d'un environement culturel qui accorde une place importante aux arts de la table. J'aime cuisiner, j'aime manger (en quantités modérées) des aliments de textures et de saveurs variées. Je pense que cet aspect de ma culture est important et je ne veux pas m'en passer définitivement pour me donner bonne conscience. Tout est question de nuances. On peut choisir de conserver plus ou moins son régime alimentaire et essayer d'agir en faveur de l'amélioration du bien-être animal.
En résumé, rien ne me fera devenir Vegan parce que je ne porte pas le même regard que vous sur des espèces que vous n'hésitez pas à asservir à vos loisirs mais que vous ne voulez pas manger. Lorsque vous aurez banni les animaux des fermes, qu'en ferez-vous ? Vous les restituerez à Dame nature ? Vous leur bâtirez de jolis enclos pour qu'ils ne piétinent ni ne mangent vos cultures ? Leur nature différente le justifiera-t-elle ? Comment régulerez vous les populations ? Rapidement, cette situation deviendra aussi insupportable à certains que notre alimentation l'est pour vous. Ils vous demanderont ce qui vous autorise moralement à interdire aux animaux le droit de vivre selon leur nature. Et ils n'auront pas entièrement tort.
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