Apprentissage du balancier global

virez les lignes 2 et 3 M. Klavins

Chère France, par ailleurs, auriez-vous la figuration intégrale de la gravure de Baucher que vous avez aimablement posté sur ce Sujet, avec la représentation des postérieurs ? Cordialement Peter

Messieurs avec tout le respect qui vous est du à l'un et à l'autre vous élucubrez beaucoup et il ne ressort bien peu de bon de vos échanges au bout de neuf pages conduisant ce sujet potentiellement fort intéressant à finir en eau de boudin. Ce forum a priori adulte mérite-t-il ce genre de discussions ?

Par bon j'entends du positif dans l'échange qui peut se faire dans la contradiction mais qu'il en ressorte au moins des pistes de réflexions ou de discussions pour vous et vos lecteurs plutôt que de vous arc-bouter sur vos certitudes l'un comme l'autre.

Admettez Upwelling qu'il peut être intéressant pour le cavalier de travailler sa position et sa mécanique à lui sans les contraintes de la gestion de sa monture, de l'équilibre du cheval etc. et tout ce qui peut être consciemment ou non anxiogène et donc contraire au relâchement pour travailler dans le calme et la décontraction ? Que même sur un cheval bien mis le cavalier n'en a pas moins les fesses sur un être vivant avec lequel il faut composer et nous savons à quel point cela peut bloquer le cavalier débutant ou celui qui cherche à faire quelque chose de nouveau ? Travaillez vous sereinement quand on vous fait sortir de votre zone de confort ?

Convenez Peteris que ce travail ne peut être qu'imparfait car le simulateur ne pourra jamais rendre compte de la dynamique du cheval et du couple cheval-cavalier, que ce simulateur ne pourra jamais par exemple reproduire la cinétique,  l'inertie ou la force centrifuge contre lesquels ou avec lesquels le cavalier et le cheval doivent composer pour rester en équilibre. Qu'il est bien évident que l'assiette et l'équilibre se travaille dans le mouvement du couple et que le simulateur ne peut reproduire cela.

J'apprécierai sur ces bases vous lire débattre de ce que le simulateur peut reproduire et de ce que le cavalier peut ensuite retrouver ou non sur son cheval comme sensation, en quoi ce travail sur ce simulateur à priori parfaitement droit peut donner des clefs pour justement reproduire cette rectitude sur le cheval etc.

Bref messieurs au lieu de théoriser autant dans vos joutes dactylographiées - mais les français sont d'indécrottables théoriciens - échangez et discutez avec la courtoisie et l'écoute dont vous feriez preuves si vous aviez à échanger de visu en hommes de cheval que vous êtes.

Soyez cavaliers - vous me permettrez en passant de déplorer que l'usage ait détourné de son sens premier ce qualificatif pour lui faire dire le contraire de ce qu'il exprimait ! -.

Nous sommes polis et courtois avec nos chevaux, soyons-le entre nous aussi par écrans interposés - la distance physique n'est point une excuse en la matière - que les échanges ici ne soit pas à la hauteur de ce qui peut se lire sur des forums fréquentés par nos ados - vous me ferez grace de les citer - ...

David qui vous lit et s'enrichit de vos échanges depuis bien des mois et qui regrette que l'attitude cavalière ne soit pas systématiquement au centre des discussions.

Amicalement.

PS avant que France ou d'autres répondent à mon message précédent (smile pour faire la paix, si c'est mutuellement envisageable...)

Cher Upwelling, qui manifestez une culture équestre manifeste

concernant la gravure figurant Baucher "amputée" de la représentation des postérieurs,

pensez vous qu'elle est "illustrative" d'une Pesade ? , d'une Courbette ? , d'une Croupade ? ou d'une Balotade ?

A l'évidence, c'est surement pas une Capriole ...

Cordialement ,

Peter

Cher David

je vais réfléchir à ma réponse avant de vous la rédiger, mais déjà merci pour l'intérêt que vous accordez à mes propos

Cordialement

Peter

Belle intervention de David.
Balle au centre pour les prolongations ! (c'est de saison)

Une petite chose, cependant, pour le plaisir. Le "détournement" du mot cavalier datant du 17e siècle et utilisé alors par La Fontaine ou Molière par exemple, on peut penser qu'il n'était pas sans fondement et correspondait bien à une réalité. De nos jours, l'expression est sans doute moins compréhensible du fait de la disparition de la cavalerie (qui n'abritait pas que de courtois poètes) et du cheval comme signe ostentatoire de position sociale (encore que, dans ce derniers cas...).

Pour en revenir aux simulateurs et à leur intérêt ou leur vacuité, que penser des nouveaux appareils comme, par exemple, celui-ci ?

Cette machine semble truffée de capteurs et devrait donc proposer un travail plus réaliste si les allures promises sont au rendez-vous.

 Etonnant ! impossible de mettre cette mécanique en rollkur, ce qui devrait perturber quelques personnes, sauf à ce que le constructeur décide de faire plaisir à certains et adapte son prototype :)

Cher Olivier

celle-ci, de machine, je la connaissais pas encore.

mais merci d'en avoir indiqué le lien internet ...

Est-elle dynamiquement interactive avec les gestuelles fonctionnelles du Cavalier qui la monte, ou juste par pressions sur des boutons marche-arrêt ?

Pour ce qui est des "capteurs" et de la "tête articulée" que j'avais sur mon prototype personnel, il y a longtemps que je suis passé à autres choses ...

Enfin, concernant les "simulateurs" "spécifiques" pour le saut d'obstacle, je me contente et me satisfait pour ma part
de faire travailler sur le mien les transitions rapides équilibre sur les étriers/équilibre assis ...
en Balancier Global ...

 Je ne résiste pas au plaisir de faire remarquer que ce simulateur aurait au moins le mérite de remettre au gout du jour l'expression "avoir un cheval au bouton" que les cavaliers entendent d'ailleurs exactement de cette façon ignorant ce qu'est en réalité le bouton de la bride !

Trêves de plaisanteries sémantiques : sur combien d'axes de liberté fonctionnent ces simulateurs ? Sont-ils à même de reproduire le mouvement des épaules et surtout des hanches du cheval ?

Ils leur manquera toujours la dynamique du mouvement et je comprends les réserves émises par Upwelling. L'équilibre du cheval se travaille beaucoup sur le cercle et nous savons tous que le cheval se laissera volontiers ou tomber sur l'épaule intérieure ou s'échappera sur l'épaule extérieur se laissant emporter par sa propre force centrifuge. Tout le travail du cavalier consiste alors à rester centré il lutte aussi contre la force centrifuge, mais aussi à aider le cheval à tenir son cercle correctement : reporter un peu de poids sur l'extérieur avec le jeune cheval qui tombe dans son cercle, travailler avec les aides latérales à l'intérieur du cercle quand le cheval gagne en équilibre.  Peu importe dans le fond pour la méthode c'est souvent le cheval qui vous dicte le comment mais il est question à cheval d'équilibre dynamique.

Comment un simulateur pourrait-il reproduire cela ? Il semble évident qu'il ne le pourra jamais. Est-ce pour autant un outil inutile ? Je doute que non et je suis vraiment curieux de lire à défaut de tester ce qu'on peut en retirer.

A voir l'image cet outil semble par contre être un formidable outil de proprioception pour contrôler son équilibre dans une position plutôt "statique" - même si le simulateur bouge, il n'avance pas ! -  : je suppose que le point rouge de l'image est representation du centre de gravité du cavalier sur sa selle.

Nous sommes certainement bien peu à être parfaitement centrés sur nos chevaux et j'imagine que les chevaux parfaitement mis et droit capable de vous le faire immédiatement ressentir ne sont pas légions ... et il ne faut pas compter sur son cheval qui compose avec nos défauts pour rester en équilibre pour nous le faire sentir ...

N'est-ce pas là tout simplement l'intérêt de ces simulateurs ? Donner une petite idée de la rectitude et de l'équilibre parfaitement au centre dans une situation quasi statique et peu dynamique ?

Au plaisir de vous lire.

Cher David

brièvement, mon Simulateur est pratique, comme illustré en vidéo,

pour transmettre et enseigner/exercer l'emploi du fonctionnement en Balancier Global dans sa pratique équestre personnelle,
comme pour affiner dans l'économie gestuelle certains accords des aides relatifs aux départs au Galop, aux changements de pied et aux demandes d'Epaules en Dedans ....
sans parler du Passage ou du Piaffer