De la main
- Login to post comments
Upwelling, voila un pseudo qui m'intrigue. Toutefois la lecture du post montre bien qu'il s'agit de faire remonter des eaux fraîches à la surface.
Fi des gravures! La Guérinière avait sans nul doute les même soucis que nous autres:
Evaluer la réaction au contact franc.
Cerner la problématique de la rectitude.
Donner la première force au cheval grâce à un appui franc et bien orienté sur le mors.
" mais si on pert l'idée que c'est dans l'appui ferme avec le bridon que le cheval donne un premier degré de souplesse , on s'éloigne de l'équitation de la Guerinière "
J' ai le même sentiment. Mais ceci est difficile a concevoir quand on refuse l' appui , le bon, et tout ce qui fait qu' il est bon.
Théophile Pamphlet
sauf que Monsieur Beudant ne parle pas de la même voix que La Guerinière ... M Beudant c'est un cavalier qui recherche des chevaux d'étude ...
Je remets le lien avec son prolongement de Théophile Pamphlet :
pages 102, 103, 104.
La traduction de "upwelling " serait : " remontée d'eaux froides profondes sur un littoral "...
Vous pouvez nous donner simplement et honnêtement votre prénom... Vous êtes libre cependant de ne pas le faire, si les relations que vous établissez en écrivant sur le forum sont respectueuses des personnes et courtoises... Merci à vous.
Amicalement
upwelling c'est un mot utilisé par les personnes qui travaillent dans le secteur des ressources marines , n'y voyez rien de mysterieux ..
l' appui de La Gueriniere, c est d apres lui la garantie que l' encolure, de par la mecanique de l' allure, s' etire vers l'avant, donc que la ligne du dessus en fasse autant....c est cette souplesse qui est recherchée......d abord dans un placer naturel puis le cheval poussant sa nuque par dessus le mors.....rien n est falsifié......au contraire nous suivons scrupuleusement le maitre ! :)
d'un autre coté , La Guerinière est un cavalier " d'appui " , à savoir un cavalier qui recherche par avance cette liaison ferme et elastique
qui permet au cheval de vouter son dos , et il cherche à vouter le dos du cheval non pas sur la bride mais sur le bridon , or la culture générale
nous enseigne de rechercher l'appui avec le bridon avec un contact particulièrement ferme ...
et c'est ce contact particulièrement ferme qui nous donne la clé de lecture du cheval dont parle La Gueriniere , on tend le cuir et on sent alors immédiatement si le cheval cherche à se retenir ou à s'abandonner ... le trot " determiné " dans l'appui ferme permet le trot délié , et c'est le trot délié ( la liaison devenant alors ferme et "élastique ") , qui donne le début d'equilibre de la masse et donc un appui plus doux , mais si on pert l'idée que c'est dans l'appui ferme avec le bridon que le cheval donne un premier degré de souplesse , on s'éloigne de l'équitation de la Guerinière
apres on sait , comme le dit La Guerinière qu'il n'est pas à conseiller de chercher à " dresser " les chevaux trop jeunes ou " mettre dans la main " les chevaux trop jeunes ( ce serait en effet beaucoup d'exigence ) ...