de l'eohippus à l'equus
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(Mettez dans "environnement" tout ce qui n'est pas génétique. Ensuite, il faut en extraire les critères "favorisants") »
Merci, chère Catherine, de votre témoignage. Je partage avec vous la satisfaction de savoir qu’un cheval a pu retrouver un point "d'équilibre".
Mes recherches sur les pathogénies, m’ont déjà mis sur la voie du stress et de ses conséquences sur un sujet en souffrance.
Un environnement et effectivement tout ce qui n’est pas génétique y compris les hommes non formés qui harcèlent le cheval victime passive.
Je suis bien conscient de cela. (l’homéopathie est la thérapie des similitudes)
Le schéma de l’éclosion d’une pathologie est toujours le même :
1 — la constitution
2 — la physiologie
3 — l’inhibition ou l’obligation
4 — le stress
5 — la fatigue physique ou mentale
6 — et enfin, la pathologie qu’on n’a pas vu venir si ces 5 points n’ont pas été surveillés.
Le temps me manque toujours trop, je cherche souvent un échange sur les sites avec des gens faisant partager leur expérience ou difficultés de terrain, il arrive de ne récolter que railleries !
L’éthologie, dans mon tableau est contenue dans "l’inhibition" (tout ce que le cheval est contraint de supporter). Je ne peux pas développer ni en faire la genèse. D'autres s'en chargent avec succès.
Lorsque j’écris :
« La génétique porte les moyens de résultats mais ne les donne pas sans l’environnement.
(Mettez dans "environnement" tout ce qui n’est pas génétique. Ensuite, il faut en extraire les critères "favorisants") »
Ce n’est pas une formule rencontrée dans une lecture, ni la reprise du travail d’autrui. C’est une réflexion qui me taraude depuis les années 1965 soit environ une cinquantaine d’années. Je n’étais alors qu’un adolescent rebelle. Cette conclusion, alors incomprise, m’a valu trop d’inimitié.
Je suis seul, je tente de développer un programme "eugénique" (avec des moyens de misère). L’eugénisme bien orienté doit donner des sujets exempts, le plus possible, de faiblesses congénitales, sièges des troubles physiologiques puis stressants.
Cela, sans abandonner mes fabrications en cours associées à des projets très audacieux.
Hélas, je n’ai pas grand loisir de lire les travaux des éminents personnages que vous m’avez présentés. Leurs réflexions doivent contenir des affirmations qui pourraient certainement m’éclairer.
Dans ce monde déboussolé, merci Catherine de votre message reçu comme un soutien plein de sincérité.
(Je m’accorde, parfois, quelques loisirs au manège Marguerite en présence de notre ami, Christian Carde).
NB. Le désarroi stérile de Marit n’est que provocation !
Cheminons ensemble.
Nous pourrions commencer nos échanges par le comportement alimentaire du cheval ?..
Vous me mettez mal à l’aise ! Catherine.
Le comportement alimentaire du cheval est en effet une question très importante. De quoi voulez-vous parler ?
du but alimentaire ?
des nécessités alimentaires ?
les habitudes alimentaires ?
des choix alimentaires ?
de la qualité des aliments ?
de la digestion des aliments ?
des aliments saisonniers ?
de l’appétence alimentaire ?
des jeûnes alimentaires ?
les aliments et les cycles saisonniers, gestations, croissances, efforts, entretien. ??
Hypocrathe nous avait avertis : "que ton aliment soit ton seul médicament", il faudrait par conséquent y ajouter l’eau.
Chaque tempérament (cheval) a des préférences alimentaires.
Voyez le comportement à la mangeoire, est-il lié aux aliments, à la distribution, au rationnement…. ?
Le comportement alimentaire me paraît difficilement abordable. Hors une approche un peu fouillée, le cheminement est illusoire.
Il faudrait étudier l’appareil digestif,
sa physiologie,
le métabolisme alimentaire,
la flore intestinale, ses variations, son adaptabilité aux régimes saisonniers
L’alimentation, telle que nous la pratiquons, est un compromis entre le cheval et les connaissances de l’homme.
Pour cheminer, il faut connaître le chemin et la destination. C’est du moins ce que je crois si l’on veut savoir quelque chose.
Et, je ne crois pas que le support d’un forum soit un bon choix. Une question sérieuse réclame, calme, temps, sérénité, réflexion,…..
Toutes conditions qui me manquent déjà trop.
Quel est votre point de vue et votre avis sur le sujet ?
Bonjour
puis je me permettre de dire que pour appaiser un cheval qui a connu le stress que peut effectivement engendrer la tauromachie , ( je ne connais rien de très précis à la tauromachie , mais je vis dans une région ou l'on cotoie indirectement des taureaux )
il faut surtout l'eloigner de l'odeur du taureau de combat ( odeur particulière que le cheval sent de très loin ) ,
très pertinent upwelling !
Oui, Upwelling, c'est très vrai, mais,....
Un traumisme psychique est inscrit, éloigner le cheval du taureau n'efface pas le "noeud".
Le moyen est utile mais pas curatif.
Bruno, il fallait plutot lire mon point d'interrogation comme une proposition.
Sortons du schéma inutile "questions-pièges".
J'ai proposé l'alimentation car vous aviez évoqué les chevaux obèses et que nous avions échangé il y a quelque temps sur ce même forum sur le grain germé.
Je n'ai pas trop de temps: je ne pourrai faire qu'un ou deux passages par jour sur ce forum.
A partir de votre dernier message, je vous prépare un topo sur le comportement alimentaire du cheval dans la nature. A partir de là il sera interessant de voir quelles réponses l'humain apporte au cheval domestiqué, pour quelles conséquences en terme d' adéquation à l'éthogramme ou, au contraire, de pathologies réduisant la performance, par exemple...
A plus tard.
Merci Upwelling d'avoir permis de soulever la notion de traumatisme psychique.
Il faudra y revenir sur un autre post: ce cheval m'a beaucoup appris sur le sujet :)...
Dites nous en plus, c'est vraiment passionnant tant de savoir acquis sur le terrain !