quelle est la bonne embouchure ?
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FARNAULT Philippe écrit:
Nous y sommes arrivés doucement. La « trahison » ( ?) ou plutôt l’oubli flagrant que l’équitation se pratique de l’arrière vers l’avant est là.
(Si je me trompe ne lisez pas le reste... pour que l’on soit toujours « bons amis » !)
Bonjour Philippe,
De grâce ne faisant ni d'amalgame ni de dichotomie !
je ne prétendrai pas avoir la science d'un instructeur, ce qui ne m'interdit pas de chercher encore et toujours à comprendre les chevaux. C'est ce que j'ai, avec succès, obtenu grâce aux multiples réactions qu'a suscité cette discussion.
Merci aux intervenants, et sans polémique, continuons nos investigations. J'ai abordé les effets du filet avec brisure sur les commissures et les lèvres parfois délicates de certains chevaux.
J'ai poursuivi la lecture de votre post, et je pense que nous pouvons rester en amitié, sans trahison.
je ne voulais pas à cet endroit, garder silencieuse cette explication (filet brisé): environ 10500 lectures à ce jour! C'est un problème réel et trop occulté. D'ailleurs, les difficultés rencontrées avec la bouche, les aciers ou la main, n'ont jamais permis de mettre le cheval "sur le cul".
Continuons le post sur le "contact" ouvert par le Col Carde, si je ne me trompe pas.
Amitiés, Bruno.
Message édité par: BLB, à: 2008/08/15 18:25
Je suis resté dans l’idée première d’un cheval dont le comportement donne envie de changer de mors.
Lorsque Nathalie dit : Nocario s’enferme, et « j'ai peur que cela vire à l'encapuchonnement », je pense lui écrire en réponse en mettant son prénom un peu en retrait dans le texte.
Croyant bien faire je prends dans le texte précédent de Françoise (« … quelque part on l'a trahi ») le mot « trahison ( ?) » suivi d’une interrogation.
N’ayant rien à apporter au débat sur le mors, je montre que l’équilibre psychologique et physique du cheval/athlète m’intéresse avant tout.
Mon idée reste que plus ça va mal, plus il faut simplifier la relation avec le cheval.
Simplifier, c’est d’abord reprendre les bases.
Ne pas hésiter à se mettre au pas, plusieurs jours voire plusieurs semaines. Mais j’ai rencontré des cavaliers qui s’ennuient au pas…
C’est pourtant un moyen de parfaire l’accompagnement du cheval ; accompagnement qui facilite l’harmonie des deux corps en mouvement et introduit très certainement la légèreté.
Je trouve, Bruno, votre réflexion très instructive et qui fait de moi un élève. Amicalement.
FARNAULT Philippe écrit:
Ne pas hésiter à se mettre au pas, plusieurs jours voire plusieurs semaines. Mais j’ai rencontré des cavaliers qui s’ennuient au pas…
C’est pourtant un moyen de parfaire l’accompagnement du cheval ; accompagnement qui facilite l’harmonie des deux corps en mouvement et introduit très certainement la légèreté.
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Philippe,
Quand j'ai eu Nocario en Aout 07, le professeur avec lequel je travaillais à cette époque était pour le pelham à 4 rènes.
Cette phase de rééducation au pas dont vous parliez, nous l'avons fait pendant plus de 2 mois : je n'ai pas trotté une seule fois lors de mes séances quotidiennes. Ces séances étaient composées de variations d'allures : rétrécir au maximum, rallonger, aux deux mains sur des spirales, et de déplacements lattéraux. Quand le cheval a été prêt nous sommes alors passés au trot.
Il y a environ 6 mois suite à la préparation d'un concours, je l'ai repassé en filet et là j'ai constaté des résistances que je n'avais alors pas.
A la lecture de ce post de 50 pages, divers points on été abordés qui m'ont permis d'être attentive notamment à ce fameux travail de l'arrière vers l'avant dont vous parliez : vous prêchez ici une convaincue.
Nous avons fait beaucoup d'extérieur en colline. J'ai d'ailleurs pu constaté ce soir avec le pelham et un mistral à décorner les boeufs : Poids des rènes (de filet) : cheval en équilibre. En filet poids des rènes: cheval qui se creuse, et si un brin de tension, cheval qui précipite et charge sur la main.
En carrière aussi je crois avoir tout tenté avec ce mors pour désamorcer ces résistances.
Il ne ne reste donc, en effet, que la solution de rééducation au pas.
Ou est la logique de rééduquer ce cheval avec un filet alors qu'il n'y a pas ces résistance en pelham ?
Le concours, mon soucis.
Toujours à la lecture de ce post il m'a aussi été conseillé d'opter pour le travail en pelham puisque cette embouchure lui convient et d'attendre le moment ou ce travail permettra au cheval d'accepter n'importe quelle embouchure. (?)
Je monte mon cheval chaque jour et je peux vous assurer que mon seul but est sa progression dans l'aisance.
Alors je vous pose la question, Philippe : que feriez vous, choisiriez vous la rééducation au mors de filet ou la progression du travail en pelham ?
Amicalement,
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/08/15 23:05
Être convaincu du respect du travail à effectuer de l’arrière vers l’avant, c’est accepter que :
« Toujours le cavalier doit sentir les forces passer en avant. » général L’Hotte, surtout si vous allez jusqu’à « rétrécir au maximum » l’allure.
Je pense fermement qu’il ne faut pas « rétrécir au maximum » l’allure si l’on n’a pas assimilé ce précepte rapporté par général L’Hotte, parce que la nature du cheval serait alors contrariée. Parce que c’est l’objet de disputes avec la bouche du cheval, entre autres.
FARNAULT Philippe écrit:
Être convaincu du respect du travail à effectuer de l’arrière vers l’avant, c’est accepter que :
« Toujours le cavalier doit sentir les forces passer en avant. » général L’Hotte, surtout si vous allez jusqu’à « rétrécir au maximum » l’allure.Je pense fermement qu’il ne faut pas « rétrécir au maximum » l’allure si l’on n’a pas assimilé ce précepte rapporté par général L’Hotte, parce que la nature du cheval serait alors contrariée. Parce que c’est l’objet de disputes avec la bouche du cheval, entre autres.
Aujourd'hui je ne fais plus cela. J'ai écrit que je faisais cela, lors de la rééducation de mon cheval au pas, accompagnée de mon professeur. Si le cheval a été contrarié mon professeur de cette époque ne l'a pas vu ainsi, mais je prend note de votre observation.
Cependant, voudriez vous répondre à cette question svp :
"Alors je vous pose la question, Philippe : que feriez vous, choisiriez vous la rééducation au mors de filet ou la progression du travail en pelham ?"
dispute avec la bouche du cheval voici un terme très approprié et très beau peut être pourriez vous nous offrir deux ou trois exercices simples à mettre en œuvre, Philippe afin de prendre possession ou plutôt d'emprunter les forces de locomotions sans contrarier la nature du cheval et ainsi dialoguer avec la bouche sans se disputer avec. Merci
Bonjour Nathalie,
vous dites que vote cheval s'enferme parfois et passe derrière les jambes.
Certains vous disent : je vous l'avais bien dit, c'est la faute du pelham.
Moi j'aurai une autre analyse :
S'il s'enferme tout le temps, alors c'est que peut-être le pelham ne lui convient pas.
Si le pelham vous parait la moins pire des embouchures et qu'il s'enferme parfois, c'est autre chose :
dans ce cas le pelham n'est pas à nécessairement à remettre en cause, mais aucune embouchure n'est miraculeuse comme vous avez. Avec le pelham vous avez réussi à obtenir un cheval plus à l'aise, léger et agréable, et vous le faites travailler... et le travail c'est la santé, mais ça fatigue les muscles, c'est dur, alors après un moment la tentation est grande de se mettre un peu de travers, de se tortiller, de plier la nuque, de ralentir.... bref d'éviter l'effort qui dure.
N'oubliez pas de faire des pauses très très régulières et de récompenser ! C'est dur de soutenir son garrot pendant plusieurs minutes. Ca vaut bien une petite récompense.
Si vous le relancez vers l'avant tête basse vous chargez les épaules. Or la grande équitation, c'est vers l'avant ET vers le haut.
"Demandez peu, récompensez beaucoup" comme dirait...??
Ce n'est que mon idée, cordialement, marie
marie écrit:
Bonjour Nathalie,
vous dites que vote cheval s'enferme parfois et passe derrière les jambes.
Bonjour Marie,
Oui, il est passé derrière, mais seulement à 2 reprises, lors des 2 essais de 2 mors différents. (1 acier droit, 1 acier brisé canons fins )
il ne l'avait jamais fait auparavant avec le pelham brisé gros canons. (Ce cheval a une petite bouche, d'ou les différents essais...)
Hier je lui ai remis le pelham droit avec léger passage de langue en résine ("flexi"), que j'avais essayé il y a trois jours.
Nous avons travaillé une 20aine de mn puis sommes sortis 2h en colline. Au travail il était actif, en équilibre et décontracté. En extérieur malgrès un fort mistral (qui l'excitait follement) il était par moment en équilibre au poids des rènes (de filet) (ce qui aurait été impensable en filet dans le mme contexte).
A aucun moment il ne s'est enfermé.
Je pense donc continuer avec, en étant vigilante.
Si vous le relancez vers l'avant tête basse vous chargez les épaules. Or la grande équitation, c'est vers l'avant ET vers le haut.
Quand j'ai relancé vers l'avant j'ai fait spontanément un demi arrêt pour basculer le poids sur l'arrière. (?)
Vous avez raison de rappeler l'importance des pauses et des récompenses. Déja Yves Katz les avait mentionnées il y peu de temps et cela m'avait interpellée : on a beau le savoir, parfois pris dans le feu de l'action... ça ce serait certainement une grosse erreur de les oublier.
Votre analyse est différente en effet.
Amitiés
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/08/16 16:03
je viens de croiser une cavalière en extérieure fière comme "artaban" avec son cheval enfermé dans des rênes allemandes, les épaules très en arrière; le cheval était enfermé dans ses rênes. on était vraiment loin du sentiment de puissance et de force que dégage le cheval de Bravard sur la vidéo
peut être pourriez vous l'une et l'autre régler votre dilemme en privé et laisser a ce post sa vrai vocation l'échange sur l'embouchure svp merci