quelle est la bonne embouchure ?

marie écrit:

C'est la différence entre un cavalier et un homme de cheval Nathalie !

Oui mais si on ne naît pas "homme de cheval", il serait bien agréable de s'en remettre à une école qui aide à le devenir, cela ferait gagner du temps !
Voyez vous cet instructeur et juge international qui est venu pour la première fois semaine dernière ne m'a encore pas laisser le temps de lui montrer mon travail ! Rapidement, jugeant que le cheval ouvrait de temps en temps la bouche en pelham, il a troqué ce mors pour un filet dble brisure. Lors de la séance le cheval a été sur un équilibre horizontal (...) a peu près décontracté (encore sur la décontraction du mors précédent). Les séances suivantes il s'est à nouveau contracté, chargeant la main.
Tout ça pour dire que systématiquement la tendance va vers le filet..(ce qui ne m'a pas empêché cette fois, après avoir changé la grosseur des canons, de le remettre en pelham, pour travailler nos exercices de lattéralisation ;-) )
Mais je garde un goût amer de doute : et si je me trompais ? pourquoi cet homme qui au vu de son cursus et palmares est plus que compétent, me dit-il de mettre un mors de filet ?!
(Ceci dit je ne lacherai pas l'affaire avec lui ;-) )
C'est une histoire sans fin.. Mon but est de progresser et de concourir, et je sais pertinemment que sans l'aide de cet "homme de cheval" qui allie légèreté, rassemblé et exigences de la compétition, cela sera beaucoup plus long, et inévitablement semé d'embuches cognitives....
Mais heureusement le challenge en vaud la peine !
Amitiés,
Nathalie

C'est peut être quand même pour t'empêcher de progresser(de ne pas être meilleure que lui!)

BRAVARD écrit:

C'est peut être quand même pour t'empêcher de progresser(de ne pas être meilleure que lui!)

Allé je prends cette remarque pour une boutade ;-)

"mais les braves gens n'aiment pas que,
l'on suive une autre route qu'eux" G. Brassens

hier j'ai essayé un mors de filet droit en résine et j'avais l'impression de monter un bout de bois ! Finallement la brisure (double) c'est un peu moins pire.

Bruno dLB écrit:

Bonsoir Nathalie,
oui, en agissant sur le mors de filet, on utilise le filet brisé avec ses inconvénients. la présence du mors permet de ne pas sur-utiliser le filet pour toutes les demandes et, à même titre il semble difficile (impossible) d'utiliser seulement le mors de bride..

Bonjour Bruno,
A ce jour en pelham je ne me sers que des rènes de filet pensez vous que l'action soit incomplète ? il ne semble pas être nécessaire de recourrir aux rènes de bride. Cependant hier avec ce pelham acier brisé canons fins j'ai noté que par moment mon cheval s'enfermait...Qu'en pensez vous ? (Je vais essayer de me faire filmer bientôt pour vous montrer)

A Michel,
Je sais que tu n'es pas inquiet pendant l'apprentissage par un enfermement du cheval, pourtant cela m'inquiète : j'ai peur que cela vire à l'encapuchonement ?

D'une manière générale comment gérer l'enfermement ? (aujourd'hui je relance et dessere mes doigts) L'enfermement est il le prémice de l'encapuchonnement ?

Amitiés,
Nathalie

Nathalie Bégou écrit:

A Michel,
Je sais que tu n'es pas inquiet pendant l'apprentissage par un enfermement du cheval, pourtant cela m'inquiète : j'ai peur que cela vire à l'encapuchonement ?

D'une manière générale comment gérer l'enfermement ? (aujourd'hui je relance et dessere mes doigts) L'enfermement est il le prémice de l'encapuchonnement ?

Amitiés,
Nathalie

Ne vaudrait-il pas mieux relever l'encolure plutôt que de mettre du poids sur les épaules en "relançant" ? C'est une question...
amicalement, Marie

l'enfermement est a mon avis le debut de l'encapuchonnement, c'est un cheval qui refuse le contact avec le mors, il passe derrière, et outre le fait que 1/ ça denote qu'on a fait une bêtise (quelque part on l'a trahi a un moment ou un autre) 2/ c'est pas franchement sain pour ses cervicales 3/ nous perdons le contact, donc toute précision dans nos trajectoires (avec le danger que ça comporte) et qu'aller rectifier tout ça, redonner confiance au cheval, pour qu'il accepte de se tendre de nouveau! ben c'est pas du gateau! et c'est très long! (c'est du vécu) alors là bon courage!! et honnêtement si on peut essayer d'enrayer le problème avant qu'il ne devienne reccurrent, c'est mieux, et ce n'est pas perdre du temps que de ne rien faire en attendant de trouver une solution, plutot que de perseverer dans les erreurs "errare humanum es, perseverare diabolicum" amicalement FS

Nous y sommes arrivés doucement. La « trahison » ( ?) ou plutôt l’oubli flagrant que l’équitation se pratique de l’arrière vers l’avant est là.
(Si je me trompe ne lisez pas le reste... pour que l’on soit toujours « bons amis » !)

La gymnastique de l’arrière main devrait primer avant le changement de mors.

Vous avez écrit, Nathalie : le cheval « me demande juste de tenir compte de son avis ».
Mais vous ne le faîtes pas apparemment…

Le procès entre les adeptes de la bride ou du filet seul n’existe pas ! N’en parlez plus ! (Bonjour à vous, Piotr).

J’avais écrit un peu plus haut : « Les mystères de l'embouchure (Nathalie) » dépendent, à coup sûr, de la qualité du sentiment que le cavalier possède des mouvements du dos du cheval, de la flexion de son rein et de leur répercutions sur la mobilité des postérieurs.

Le cheval qui s’enferme est passé derrière vous. Pas seulement derrière les jambes, vous n’êtes plus ensemble ! Je me moque un peu de vous…

« Aujourd’hui je relance et desserre mes doigts. » Nathalie.
Oui, si c’est pour reprendre doucement possession des postérieurs. Mais juste au dessus de ce que le cheval « proposait » auparavant.
Je dis « proposait » parce que parfois un cheval donne l’impression d’obéir à son cavalier, mais en fait c’est lui qui « éduque » son cavalier pour éviter d’avoir à se « bousculer ».
Attention, je n’ai pas dit qu’il fallait bousculer Nocario ! Remarquez « sa vitesse » en le mettant au trot simplement. Puis faîtes le travailler légèrement au dessus (« aujourd’hui je relance et desserre mes doigts ») et en dessous. La variation d’allure va s’établir entre les « 2 vitesses » que vous avez choisies vous-même. C’est une base.

Il y a une petite citation sur ce blog : www.dressagecoach.blogspot.com
"Plus nous utilisons les postérieurs du cheval pour le contrôler, moins nous avons besoin de l'avant-main. » Amicalement. Bye.

FARNAULT Philippe écrit:

Nous y sommes arrivés doucement.

Qu'entendez vous par "nous y somme arrivés doucement" ?
C'est la deuxième fois que Nocario s'enferme : hier, suite à l'essai de ce nouveau pelham (brisé canons fins), et avant hier lors de l'essai du pelham droit acier. J'ai fait ces essais ces 2 derniers jours en rapport avec la remarque de cet instructeur venu à la maison et aussi suite à l'analyse de Bruno sur les gènes occasionnées par un mors trop gros dans une petite bouche.
Il ne s'est jamais enfermé avec le pelham dont je parle depuis le début du post, un brisé caoutchouc gros canons.

La « trahison » ( ?)

Oui s'il on part du principe que ces 2 essais n'ont pas convenu.

ou plutôt l’oubli flagrant que l’équitation se pratique de l’arrière vers l’avant est là.

Mes mains essaient de s'employer à réceptionner et à indiquer pour ne pas géner ce travail...

La gymnastique de l’arrière main devrait primer avant le changement de mors.

C'est là toute la question (posée préalablement d'ailleurs) :.
Est il mieux de travailler ce cheval de l'arrière vers l'avant contracté avec un filet ou de le travailler pareillement mais décontracté avec un pelham ou une bride ?

Vous avez écrit, Nathalie : le cheval « me demande juste de tenir compte de son avis ».
Mais vous ne le faîtes pas apparemment…

...

Le procès entre les adeptes de la bride ou du filet seul n’existe pas ! N’en parlez plus ! (Bonjour à vous, Piotr).

Il n'y a pas un procés mais bien une divergence d'opinion. Les phrases que j'ai citées plus haut (en réponse au message de Françoise sur la "culpabilisation") sont authentiques. Voyez, ici même, l'analyse de Bruno rédigé sur le filet, elle est tout de même diamétralement opposé de ce que l'on enseigne, non ?
Concernant Piotr, si ça peut vous rassurer il est toujours parmis nous !...

J’avais écrit un peu plus haut : « Les mystères de l'embouchure (Nathalie) » dépendent, à coup sûr, de la qualité du sentiment que le cavalier possède des mouvements du dos du cheval, de la flexion de son rein et de leur répercutions sur la mobilité des postérieurs.

Je ne demande qu'à ressentir, je suis ici pleine de doute, en effet....Mais vous pouvez lire plus haut que je décris mes sensations avec les 2 embouchures, il s'agit de mon simple ressenti, l'impression que j'ai du cheval sous moi, avec moi, réceptif, réactif...ou pas.

Le cheval qui s’enferme est passé derrière vous. Pas seulement derrière les jambes, vous n’êtes plus ensemble !

Oui, c'est bien ce que jai ressenti avec ce dernier mors, d'ou mon interrogation immédiate, ici même. Je n'avais jamais vécu l'enfermement jusqu'alors....

Attention, je n’ai pas dit qu’il fallait bousculer Nocario ! Remarquez « sa vitesse » en le mettant au trot simplement. Puis faîtes le travailler légèrement au dessus (« aujourd’hui je relance et desserre mes doigts ») et en dessous. La variation d’allure va s’établir entre les « 2 vitesses » que vous avez choisies vous-même. C’est une base.

C'est ce que je fais au cours de toutes mes séances de travail, au pas et au trot, en y additionnant les exercices de gymnatique latterale, épaules et hanches en dehors en fonction de sa dyssimétrie, les arrêts, reculer...

Pour en revenir au mors je reste perplexe... vous semblez dire que le choix de l'embouchure est un faux problème, et que la raison est ailleurs. Peut être avez vous raison, mon ressenti est un leurre, l'embouchure n'y est pour rien...

Bonne soirée,
Nathalie

Nathalie,

L'enfermement n'est pas un terme que j'utilise, mais de bonne heure, ce qu'il faut, c'est mettre le Cheval sur le CUL... lui enseigner le piaffer... et le tour est joué!