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La révolution en équitation...

62 réponses [Dernière contribution]
KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

j'ai peur, Barbara, qu'il y ait méprise; vous vous adressez, en réponse à mes messages,semble-t-il , à Philippe Karl
Même si nos noms ont quelque consonance identique, même si j'ai eu la chance de le côtoyer pendant quelques longues années, je ne suis pas lui....
Et sachez que sur ce site, de par certaines personnes, il ne serait pas le bienvenu.......
Tel est le problème de la défense de l'équitation française: chacun préfère être gourou dans sa chapelle que de penser à un quelconque regroupement d'individus d'accord sur les principes, mais divergents sur les techniques....
Quant à votre question concernant les chose simples, vous donnez vous même la réponse: avoir un cheval fiable, agréable, sécurisant pour se déplacer d'un point à un autre....

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

SINIGAGLIA Françoise
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Inscrit: 03/10/2007

je vais enfoncer une porte ouverte (au moins c'est pas trop fatigant!): mais déjà, si les chevaux d'instruction étaient dressés convenablement, ça serait un bon début. je n'ai pas souvenance, peut être suis je dans une région désertifiée, d'avoir vu de chevaux de clubs avec des bases correctes, soit ils sont HS, comme ça pas dangereux..soit ils arrivent, et c'est le tout venant qui va s'en dépatouiller.. aux prix de surprises et de dégouts definitif.. (alors on prefere aller faire de la ballade.. ben oui! ça m'est arrivé aussi!)le premier "hic" est là indubitablement! d'une façon chronologique dans la progression de tout élève cavalier.
bien amicalement a tous! françoise

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

il faut bien savoir que, pour avoir des chevaux bien éduqués(et un cheval peut être éduqué à tous les stades de son éducation!), il faut des enseignants qui aient un minimum de connaissances techniques dans l'éducation d'un cheval..ce qui n'est pas le cas et pose encore une fois le problème de base de notre équitation en France, à savoir la QUALITE DE NOTRE ENSEIGNEMENT et la formation de nos enseignants.
par ailleurs, il n'est pas difficile d'avoir une cavalerie honnête à compter du moment où on a planifié une progression logique dans son enseignement:
découverte de son corps et de la locomotion du cheval; le secret: une mise en selle correctement dispensée,dans le but de découvrir les buts ci dessus énoncés et pas uniquement dans le but de faire passer le temps. Une fois que le cavalier aura acquis les notions d'équilibre et tout ce que cela sous entend (début de liant, sentiment du cheval,....), on pourra commencer à parler équitation...
Et pour cela point n'est besoin de chevaux à l'éducation poussée; juste des chevaux qui sachent marcher, trotter et galoper dans une cadence correcte.....et ce type de chevaux convient pour les élèves jusqu'à un niveau suffisamment avancé......

Message édité par: KATZ, à: 2010/01/28 14:34

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

LUQUET Barbara
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Inscrit: 26/03/2007

Oulah je suis confuse Monsieur Katz d'avoir confondu votre nom à celui de P. Karl...
J'achèterai donc d'autant plus vos livres, que du coup j'avoue ne pas connaître du tout :)

Le choses simples vous êtes d'accord que tout le monde pourrait les apprendre et les pratiquer "sans effort". Donc je ne vois toujours pas ce qui serait "complexe" à mettre en œuvre pour arriver à notre but. A part, comme vous le dites très bien :

"chacun préfère être gourou dans sa chapelle que de penser à un quelconque regroupement d'individus d'accord sur les principes, mais divergents sur les techniques...."

Françoise vous pointez du doigt la conséquence et non la cause du problème. Si les cavaliers montaient avec le principe de légèreté, une fois "aptes" à dresser les chevaux ils les dresseraient avec cette optique de légèreté. et nous aurions dans les centres équestre de bons chevaux d'école, qui ne laisseraient pas passer la non légèreté.

Vous allez croire que je suis une pro-éthologie, alors que ce n'est pas le cas, mais ce qui se passe actuellement dans certains clubs fait réfléchir. La Cense en est un exemple médiatique.
Et c'est le cas dans beaucoup d'autres endroits. Dans un centre equestre pas très loin de chez moi, des Stages en présence d'Elisabeth De Corbigny sont proposés aux futurs moniteurs d'équitation et aux particuliers.

Ainsi, les jeunes, capable de sauter des obstacles en licol aussi bien (efficacement, qui vont gagner des concours) que ceux avec des filets vont conserver leur mode de fonctionnement (vu qu'il marche) et s'ils deviennent moniteurs vont avoir tendance à reproduire ce qu'ils ont appris. Ils vont dresser leurs chevaux de telle manière à ce que ça marche comme ça. De même pour les débourrages ou le travail avec les chevaux difficiles.

Pourquoi ça ne pourrait pas être le cas de l'équitation de légèreté...? C'est peut-être utopiste ce que je dis.
J'avoue vivre dans un monde de bisounours où pour moi tout le monde est gentil.
Mais sans rêve ma vie ne serais pas la même :)

HEBERT Sabine
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Inscrit: 17/03/2006

En retard sur le post (nous travaillons avec Catherine et le groupe au compte-rendu sur Chevaux Légers en Aquitaine du stage effectué avec Hélène Arianoff), je reviens un peu en arrière:
Barbara, vous écrivez:

Mais leur philosophie était proche de celle d'AI : la légèreté et faire du cheval un partenaire plutôt qu'un esclave.

Comment définissez-vous la légèreté en équitation?

[url]http://www.chevaux-legers-en-aquitaine.fr[/url]

KATZ Yves
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

J'achèterai donc d'autant plus vos livres, que du coup j'avoue ne pas connaître du tout :)
Ne cherchez pas! vous ne trouverez pas mon nom sur le rayonnage des libraires, fussent-ils spécialisés.......
Car, pour écrire, il faut être , à mon sens, un écuyer (dans tous les sens classiques du terme) et vouloir sensibiliser les lecteurs à quelque chose de nouveau; ou les éclaircir sur certaines techniques insuffisamment explicitées. Moi, je ne suis qu'un enseignant de "base" qui n'a rien découvert, qui cherche juste à comprendre, toujours et toujours, et essaie d'expliquer, en se fondant sur une expérience de l'éducation du cheval et de son enseignement aux cavaliers amateurs, depuis une quarantaine d'années.....

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

Sandra Mesrine
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Inscrit: 29/07/2009

Je rejoins Francoise. La solution immediate pour comprendre la legerete est de monter un cheval d'ecole dresse de cette maniere.L'experience immediate et le souvenir de celle ci, c'est ce qui vous donne la vision et la direction de votre travail a cheval pour le reste de votre vie. Une fois la sensation d'equilibre ressentie, vous saurez la retrouver dans votre travail avec votre cheval. Pas besoin de mots, c'est une question de feeling.

Pour certain etudiants, l'experience immediate aide , pour d'autre la comprehension theorique aide.

Monter des chevaux d'ecole bien mis, c'etait possible dans ma jeunesse... mais o combien rare aujourd'hui....

Francoise, Yves, prenez vous des eleves? avez vous des chevaux d'ecole?

Si oui, je pense que vous pourriez proposer une solution de stage afin que Barbara puisse apprendre et comprendre la sensation.

Barbara, je suis comme vous, j'ai un mal fou a comprendre tout ce "charabia" philosophique.

La seule chose dont je me sers , c'est de mon intuition. Ayant monte des chevaux bien mis dans ma jeunesse, la memoire de la sensation m'aide dans ma recherche aujourd'hui.

Quand le cheval est bien, je le sais car je le sens.

Donc je vous encourage aller faire un stage sur un cheval d'ecole. Je suis sure qu'il y a des membres de l'AI qui peuvent vous aider a trouver un maitre de stage.

Sandra Mesrine

Sandra Mesrine
Déconnecté
Inscrit: 29/07/2009

La perte de savoir, que ce soit la connaissance ethologique ou la legerete, cela a ete du a la construction de protocoles de formation des moniteurs. Avant, le maitre prenait un ou plusieurs apprentis pour plusieurs annees et enseignait son savoir. Puis l'eleve devenait le maitre et transmettait son savoir, etc...

Aujourd'hui, l'enseignement va vite, pas de discipline et on privilegie la facilite. Les moniteurs sont salaries, non plus proprietaires de leur cavalerie comme c'etait le cas avant, donc que le cheval soit bien ou malade, heureux ou pas heureux, ce n'est plus leur probleme, puisqu'ils ne payent pas les factures.....

L'equitation enseignee aujourd'hui , Tire et Pousse, est la seule qui fonctionne avec des chevaux malades, deprimes, mal soignes, raides..... Avec la cravache , les eperons et la chambriere, on fait sauter le cheval et il ne refusera pas, le pauvre, tellement il en prend dans les flancs ou dans la bouche.
L'epaule en dedans du galop 7? c'est -je tire et je pousse-. Un semblant d'incurvation? cela suffit pour faire passer l'eleve et lui donner sa note neccessaire pour avoir le galop 7 en Dressage....

Voila le probleme de fond.

Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/01/28 16:42

Sandra Mesrine

LEMERI Béatrice
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,
Je vous rejoins sur bien des points, mais je ne jetterai pas la pierre sur les clubs qui n'ont peut être pas la possibilité de construire et de reconstruire des chevaux bien mis.
Je constate cette difficulté chez moi (je ne suis que bénévole, je monte le plus de chevaux que je peux mais mon temps est limité),nous tentons de proposer des stages à nos stagiaires moniteurs, nous diffusons un maximum la bonne parole mais ne pouvons obliger les gens à y adhérer... Nous comptons sur le temps et l'exemple. Et parfois les chevaux perdent un peu de leur finesse en cours d'exercice, sans compter que tous nos prestataires (moniteurs vacataires)ne sont pas forcemment prêts à se remettre en question.
Long est le chemin
Amicalement
Béatrice

Béatrice Lémeri

xavier
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Inscrit: 21/09/2006

Hello,

"... Une fois la sensation d'equilibre ressentie, vous saurez la retrouver dans votre travail avec votre cheval."

Ce n'est pas gagné ; sentir l'équilibre d'un cheval mis est une chose, chercher à le retrouver, sans un enseignant (un "bon" enseignant)qui guide chaque pas, est un chemin pavé d'embuches.

"Pas besoin de mots, c'est une question de feeling."

Je dis toujours, "méfiez-vous surtout de votre feeling ; il est votre pire ennemi." Je regrette cette défiance des mots. L'élève doit exprimer ses sensations avec des mots, et l'enseignant (le "bon" enseignant)faire que ses mots se transforment en bonnes sensations.

Souvent, le vocabulaire rebute ; comme si on voulait lire avant d'étudier l'alphabet. C'est alors le plus sûr chemin pour parvenir à ce que vous dénoncez des clubs.

C'est à cause du feeling que la plupart des cavaliers pompent.

Un jour, une cavalière m'a dit "moi, je monte d'instinct." Il est tout à fait exact qu'elle montait avec tout son instinct de bipède.

Les choses simples, évoquées par Pascale, sont en vérité des choses simplifiées, c'est à dire épurées, par une étude profonde et méthodique.

bye

xavier Kenaz