La révolution en équitation...
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Xavier, nulle part je pretends qu'il faut monter et apprendre sans encadrement... de toutes facon avec un cheval bien mis, tans que le cavalier n'est pas bien mis lui aussi, la revelation de l'equilibre et de la legerete ne se fera pas......
PS , les cavaliers "pompent" pour compenser le manque d'impulsion.....
Barbara, faire un stage n'a rien "d'egoiste"... cela aurait plein de retombees benefiques.... vous meme, votre cheval, les chevaux d'apres, vos camarades d'ecuries, etc....parce qu'il verront la difference et que cette difference, vous pourrez la transmettre....
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/01/28 18:14
Et puis une derniere petite intervention ( je suis debordee de travail au bureau)
La legerete commence des le debourrage. Ne serait qu'a la longe, qaund on ne laisse pas le cheval prendre appui sur la longe ou tirer la main, mais aussi lors des premieres sceances en selle.
Evidement, le contact, l'equilibre , va etre inconstant pendant les deux-3 premieres annees, mais l'idee est ne ne pas etre en situation ou le cheval s'equilibre continuellement mal, s'appuie sur la main, manque d'impulsion, et de ne pas y remedier. etc....
Petit a petit, le language va s'affiner, via une gymnastique complete , des transitions, et du reste (je suis une adepte des cavallettis, du travail en terrain varie), et surtout ne jamais demander plus que ce que votre monture peut faire sans forcer. Se contenter de peu mais du juste, comfirmer les progres et introduire une nouvelle demande quand le reste est acquis.....
La legerete, c'est un etat d'esprit, qui demande de rester attentif, a ne pas se laisser aller dans la discipline, avoir de la patience, rester optimiste, autant a pied , qu'a cheval.
La legerete, c'est possible tout de suite, des maintenant, et a tout niveau.
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/01/28 18:57
bonsoir, je ne sais pas si je suis dans les causes, ou les consequences, mais il me semble que si vous debutez l'équitation sur un animal qui vous vire au tas(pour des tas de raisons..) vous partez mal pour un début de légereté, parce que vous serez contracté a l'idée d'aller au sable.. évidemment que les chevaux de club perdent de leur "finesse" d'ailleurs , heureusement pour nous "pauvres pêcheurs"! mais entre "être moins reactif" et "complètement autiste" il y a un monde!! qui fait que beaucoup de gens se raccrochent aux rênes, aux enrênements pour la "sécurité" et billent dedans plein pot "pour l'impulsion".. c'est juste ce que je voulais dire, mais je ne jette la pierre a personne! sauf aux cruels délibérés!
bien amicalement, françoise s
Sandra
"La legerete, c'est un etat d'esprit, qui demande de rester attentif, a ne pas se laisser aller dans la discipline, avoir de la patience, rester optimiste, autant a pied , qu'a cheval."
Certes, mais la légèreté, c'est d'abord une technique, celle :
1) du juste dosage (nécessaire et suffisant)
2) de la descente des aides
3) de la séparation des aides.
Cette technique permet l'état d'esprit que vous évoquez.
Sans cette technique, trop de bonnes volontés bidouillent, sans avoir conscience que leur bidouillage est vain au mieux, souvent nocif.
"La legerete, c'est possible tout de suite, des maintenant, et a tout niveau."
Là, je vous rejoins sans réserve, car je ne crois pas à la légèreté progressive, qui sous-entendrait que le aides se "dé-durcissent" au fur et à mesure de la progression du cheval.
Bien entendu, je parle dressage, et pas re-dressage.
bye
Xavier écrit:
"Les choses simples, évoquées par Pascale, sont en vérité des choses simplifiées, c'est à dire épurées, par une étude profonde et méthodique."
C'est vrai Xavier, à un haut niveau de légèreté, on décrit les choses effectivement comme cela...aussi!
Cependant, mes cavaliers débutants, enfants ou adultes, avec mes chevaux ou le leur, commencent tous comme je l'ai décrit plus haut.
Et ceux qui ne sont pas débutants dans une autre équitation, REcommencent comme cela avec moi.
Aprés, on respecte ces principes de départ dans des lecons qui évolueront dans le temps bien-sûr. Mais ces principes simples sont valable dés le début.
Et là, ceux qui sont complètement débutants en équitation de légèreté et qui apprennent tout de même le plus vite...et bien ce sont les chevaux!!!
Il ne faudrait donc pas énormément de temps pour changer radicalement une cavalerie déjà existante. C'est seulement un probléme de volonté humaine.
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L'état d'esprit de la légèreté: il est partout dés que l'on a fait le choix de rentrer dans cette dimention. C'est une question de logique, je trouve, par rapport au cheval avec lequel on "fait quelque chose".
Par ex.: si vous mener un cheval au licol et que, tout d'un coup, il s'arrête et tire sur sa longe (=résistance):
1)dés qu'il arrête de tirer, la longe reste tendue=> vous n'êtes plus en légèreté.
2)dés qu'il arrête de tirer; la longe se détend (car vous avez la main fixe!!!), le cheval s'est alors lui-même récompensé en ayant, là, eu la possibilité d'anuller la traction sur la longe et , donc, la pression sur sa nuque due au licol.=>VOUS ÊTES EN LÉGÈRETÉ.
Voilà, c'est un choix mais il englobe TOUT ce que l'on entreprend avec un cheval (cela se retrouve bien sûr dans LA manière de longer en légèreté, dont personne n'a encore parlé sur AI...mais...c'est une autre histoire).
Passionant!
amicalement
Pascale
Pascale écrit
"C'est vrai Xavier, à un haut niveau de légèreté, on décrit les choses effectivement comme cela...aussi!
Cependant, mes cavaliers débutants, enfants ou adultes, avec mes chevaux ou le leur, commencent tous comme je l'ai décrit plus haut."
mais oui,sans aucun doute....par votre truchement. Vous avez épuré pour eux.
Et ainsi, me confortez dans mon opinion. :-)
Pour la longe, c'est quand vous voulez.
bye
Bonsoir toutes et tous,
Je ne comprends pas de quoi parle ce sujet... je dois donc m'abstenir d'y participer.
Pourtant, quand Sandra évoque la légèreté comme état d'esprit, et quand Pascale développe cela si bien, je ne peux m'empêcher d'applaudir avec enthousiasme!
Un état d'esprit qui a certes besoin de maîtriser les techniques à hauteur de ses ambitions, mais oui c'est bien l'état d'esprit qui est important.
Et l'état d'esprit, c'est vraiment individuel... question de conviction, de sensibilité. Si on peut l'apprendre c'est plutôt par osmose, par imitation, me semble-t-il.
Amitiés,
Jean M
Pour Sabine : La légèreté je la définie pour moi à deux niveaux.
La légèreté de la demande = qui dépend du cavalier.
Ce cavalier peut donner au cheval des indications claires, que le cheval peut comprendre facilement.
La demande est en rapport avec le niveau de dressage du cheval. Et aussi le niveau du cavalier.
Cette demande est arrêtée au moment même où le cheval répond. Si le cheval ne répond pas, la demande s'intensifie progressivement.
Par ce procédé, au fur et à mesure du temps le cheval répond de plus en plus vite et les aides se font de plus en plus discrètes.
La légèreté d'execution = qui correspond à la façon de se déplacer du cheval en réponse à la demande. Pour schématiser un cheval dont l'allure n'est pas mécanisée et qui ne se défend pas. Un cheval qui est donc en équilibre (comme à l'état naturel) et qui réagit positivement aux demandes de son cavalier.
L'une et l'autre sont intimement liées mais ne sont pas consécutives forcément.
Je pourrais monter le plus légèrement possible un cheval, si celui ci ne comprend pas, parce que pas habitué, il ne sera pas léger dans son déplacement instinctivement. Il lui faudra (re)apprendre.
Inversement, si je monte un cheval qui a l'habitude d'être léger, sur lequel j'éperonne et je tire en même temps il ne comprendra pas. Il faudra que moi je (re)apprenne.
D'où l'apprentissage dès le départ. Pour avancer on ne tire pas sur les rênes en donnant des coup de talons (parce que beaucoup de petits enfants font ça, et continuent de le faire même plus grands j'en ai des dizaines d'exemples). Pour récompenser son cheval (qui est une aide) on le caresse gentiment dans le sens du poil, parce que lui donner de grandes claques c'est pas caresser (j'ai pratiqué longtemps ce mode de fonctionnement jusqu'au jour où je me suis dit que c'était quand même un peu bête...).
Pour les plus grands, savoir qu'un cheval aura toujours plus de force que soi c'est aussi bon à savoir (je ne suis pas persuadée que 10 % des cavaliers en sont conscients). Lorsque l'on comprend cela la légèreté a encore plus de sens.
Je n'ai peut être pas une définition conventionnelle de la légèreté (je ne suis pas allée voir les antisèches sur le site d'AI ;) ) mais je la trouve à mon niveau cohérente.
Je ne parle pas de tous des concepts de jambes (pas collées tout le temps), de mains savantes (qui suivent la bouche du cheval et à l'écoute), ou d'équitation centrée (là c'est un peu plus flou pour moi, même en ayant lu le livre de Sally swift) mais j'y pense lorsque je parle d'aides.
Quand à vous Monsieur Katz, ne vous sous estimez pas. J'aimerai bien lire vos aventures.
Vous dites que vous avez enseigné pendant 40 ans ! Vous devez avoir de nombreux cas pratiques à raconter.
Ça me rappelle un livre qui m'avait beaucoup plu où un vétérinaire de campagne racontait dans son livre ses aventures ("Le petit monde du docteur Herriot - Chroniques d'un vétérinaire de campagne"). Très riche d'enseignement, même si ce n'était pas "technique" (on y apprend pas à devenir vétérinaire) le livre parlait de la vraie vie d'un véto.
A mon niveau c'est ce que je fais avec mon blog (c'est la mode d'aujourd'hui et je suis tombée dans l'informatique étant petite comme Obélix dans la potion magique). Je raconte ma petite vie de cavalière. Avec les choses que j'ai apprise au fur et à mesure du temps, ce qui me fait plait ou qui me déplait. C'est une vision parfaitement subjective mais c'est mieux que rien. Au mieux ça peut aider, au pire ça sert à ME faire réfléchir. Je ne pense pas que l'écriture soit faite uniquement pour dire des grandes choses, des nouveauté ou des "vérités". C'est un don de soi à celui qui lit.
Pour Sandra, oui il faudra un jour que je pense à faire un stage avec des chevaux éduqués et un maître près de moi pour me conduire vers la légèreté.
Mais au delà de mon propre petit cas, je me dis qu'il y a quelque chose à faire de plus global. Parce que si je vais faire un stage, je serai heureuse on est d'accord. Mais pourquoi réserver ce plaisir à certains privilégiés ? :)
Pour l'instant je suis dans un moment de ma vie où je ne peux pas beaucoup monter à cheval, ce qui me donne l'opportunité de lire. Mais je sais que pour progresser il faut monter encore et toujours pour ressentir les choses, essayer, tester... Il me manque quelque chose c'est sur.
Mais j'ai fait mon intervention en ne pensant pas qu'à moi :)