Skip to main content

Question entre laissez faire et l’autorité

79 réponses [Dernière contribution]
Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Sandra, je suis une partenaire sociale de mes chevaux et je laisse l'éducation aux mères.

Mes chevaux ne bottent pas, ne mordent pas, les mères y veillent fort bien.

 

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

Sandra qu'entendez-vous par imprégnation ?

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Les situations sont différentes d’une situation à l’autre , d’un cheval à l’autre. Une fois je m’étais approchée cuisse contre cuisse d’une percheronne qui ne me connaissait pas pour voir si la cire au bout du têton s’était rendue visible et ne voilà t’il pas qu’elle m’a littéralement soulevée en l’air pour atterrir un mètre derriere sans bleu ni égratignure heureusement.
A la naissance du poulain elle s’est bien laissée faire quand il a fallu les premières 24 heures l’aider à téter ce qui ne s’était pas produit naturellement. L’instinct a-t-il prévalu dans les deux cas ? Il semble que oui…

La dernière fois que j’ai vue une pouliche c’était il y a un mois environ dans l’Oregon , elle avait 3 mois et semblait parfaitement à l’aise sous le regard calme et attentive de sa mère quand elle s’étais mise à frotter du nez avec un joli chat qui une demie minute après ne s’est pas gêné pour venir faire ses griffes sur mes jambes. Le chat savait t’il d’instinct qu’un faux pas de se genre et la jument l’aurait mis à sa place tandis que les jambes d’ une personne peuvent servir de poteaux à faire ses griffes avec impunité. Les manières s’apprennent en partie d’instinct et en partie d‘une certaine éducation apres quoi chaque animal semble savoir conserver sa place!

Caroline F
Déconnecté
Inscrit: 08/12/2010

france écrit:

Voilà, Marit, ce que j'appelle un document scientifique, et non le torchon que vous nous avez proposé et où tous les postulats intitulés "ils ne savent pas que" s'avèrent faux, sans exception.

la preuve de cette affirmation s'il vous plait ?

Je vous répondrai demain, pas le temps aujourd'hui.
Salutations.

Viviane Marescot
Déconnecté
Inscrit: 12/05/2010

Vous m’excuserez si je me suis un peu emportée l‘autre jour le 25 dec, parlant de dompteur de cirque, je ne m’en prend pas au cirque, je ne voudrai pas me méprendre, je voulais sans doute dans un moment de colère de cavalière seule simplement insinuer qu’il y a dans tous les genres “manière et manière” de faire.
Prenons Baucher par exemple il venait souvent pratiquer le cirque et d’apres Diego de Bragance une équitation véritablement savante aurait débuté au cirque au début du XIXe siècle avec les Franconi , père et le fils dont le général L’Hotte appelait : “ la majesté à cheval” L’on doit se rappeler aussi un bon nombre des meilleurs cavaliers portugais ne dédaignèrent pas de présenter leur chevaux au cirque comme Nuno Oliveira , Joaquim Gonsalves de Miranda, etc.
(Se référer à la p88- Le bauchérisme et le cirque dans l’ouvrage de Dom Diego De Bragance : “L’Equitation de tradition française“)

Caroline F
Déconnecté
Inscrit: 08/12/2010

Je vais essayer de faire court et de rester "soft"...
Ja n'ai même pas utilisé toutes les références que j'ai trouvées, et ça fait déjà un pavé!

Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort.

3°) Les naseaux : L'odorat est le sens dominant, avec l'ouïe. (Nicolas Blondeau, Equitation Ethologique, tout pour réussir les savoirs fédéraux. p21)

Ah bah si, tiens, perdu pour celui-là!

Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.
•Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent.

Le plus important est de réaliser que le cheval se classe dans la catégorie des proies et l'homme dans celle des prédateurs. La pensée de chacun fonctionne sur un mode différent. (...) Les prédateurs réfléchissent d'une manière directe alors que les proies réfléchissent d'un manière latérale (...) Des animaux proies tels que les chevaux, les bovins, ou les cervidés sont programmés par la nature pour déjouer les tentatives des prédateurs" (Pat Parelli Natural Horse-Man-ship p22 et 23)
Lorsqu'une relation s'établit entre les deux espèces, l'homme devient en partie cheval, et le cheval en partie humain. (Pat Parelli Natural Horse-Man-ship p 15)

Mais où donc sont passées les "attitudes de primate chasseurs" dont on nous bassine?

Là, le monsieur nous explique que nous en pense sous forme de projet, alors que le cheval se définit dans l'instant présent. Il s'agit bien de souligner une différence dans le mode cognitif de chacun, et non de faire croire qu'il y en aurait toujours un qui voudrait manger l'autre, et l'autre qui aurait toujours peur d'être mangé par l'un!

Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de « comprendre » au sens humain du mot.
• Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose.

Mais dis donc, c'est qu'il est en train de nous expliquer exactement la même choses là! Mais avec ses mots à lui : un jargon scientifique bien obscure pour le cavalier lamba, pour bien lui faire comprendre que "L'éthologie", c'est pas pour lui! Nan Nan! Tes problèmes avec ton cheval, tu te les gaaardes!

Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la « soumission ».

Autre aspect de la question : colmbien de temps faut-il à un cheval qui n'a jamais été monté pour être considéré comme débourré? (...) Il faut compter environ 300 heures avant qu'un cheval se sente parfaitement à l'aise avec un cavalier sur le dos. (...) Il faudra environ 300 heures par an, à raison d'une heure de travail par jour, cinq jours par semaine, pour passer le cap du débourrage.
On peut imaginer un autre scénario. Prenons comme exemple un cavalier qui entreprend l'éducation d'un poulain de 2 ans. Il commence par 10 heures de travail, puis le remet en pâture jusqu'à ce qu'il ait atteint l'âge de 2 ans et demi. Il s'amuse encore une vingtaine d'heures avec lui, puis le remet au pré. Il le reprend à 3 ans et le travaille 100 heures. Le cheval aura alors 150 heures de travail derrière lui. Le cavalier le travail à nouveau 150 heures dans le courrant de sa quatrième année. A presque 5 ans, le cheval atteint finalement les 300 heures de travail sous la selle.(Pat Parelli Natural Horse-Man-ship p 54)

Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines)

On m'avais encore jamais dit qu' 1 an (ou trois, c'est selon), c'est plus expéditif que quinze jours à trois semaines!

Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick »,

Heu, non, ça, c'est une canne pour les non-voyants...

C'est pas que la couleur soit une maltraitance pour les chevux, c'est juste que le monsieur, pour écrire ça, ne sait pas de quoi il parle... un léger soucis tout de même...

- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs.

Je savais pas que les chuchoteurs sévissaient à ce point dans le milieux des courses! c'est nouveau, ça vient de sortir!

Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public.

Eh bien, il a pas de nom l'intervenant en question?
Ou peut être qu'on a conscience que donner cette petite précision pourrait bien se finir devant les tribunaux avec un procès en diffamation que l'on serait sur de perdre...

sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés

Eh bien nous y voilà, c'est bien une question de chasse gardée! N'y cherchez rien d'autre!

Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…), en biomécanique, etc.

Ah oui tiens, Le seul trucs dit de bonne foie dans ce document!

Parce que figurez vous que moi, j'aimerais bien me faire manipuler gratos par des gens pas mercantiles du tout...

Message édité par: mon quidam, à: 2010/12/30 14:42

Message édité par: mon quidam, à: 2010/12/31 10:17

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Caroline,

Comment vous dire... vos références ? Un gentil monsieur qui n'a rien d'un scientifique, mais qui fait son bifteck sur des observations empiriques tirées de sa relation avec les chevaux... (accessoirement renseignez vous du prix de ses heu stages, je ne sais pas vous, mais moi j'y ai été voir, le virtuel ayant des avantages mais aussi ses limites).

Et un charmant cow-boy, très bon en marketing.

Il existe un domaine : la science, ou des gens (des scientifiques) tentent de découvrir le pourquoi du comment. Je ne sais pas, quand vous êtes malade, vous faites confiance à votre voisine qui lit santé magazine ou votre médecin ? Et pourquoi faites vous confiance à votre médecin ? Posez vous la question.

Donc pour faire court, il existe un domaine scientifique qui se soumet aux mêmes règles que toutes les sciences et qui a pour but l'étude scientifique du cheval.

Votre "torchon" m'a fait mal.Non pas pour vous, non pas pour lui, non pas pour eux.

Non, mal pour le cheval.

Cordialement.

Edit=la fatigue/ les fautes d'orthographe :P

Message édité par: marit, à: 2010/12/30 22:20

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

J'ai envie... pour le plaisir, un autre coup de "torchon"

www.cfjd.com/Ethoyonsclairs.pdf

 

Caroline F
Déconnecté
Inscrit: 08/12/2010

Bof, même pas lu.
Je suis blasée d'office par les inepties de l'autre... ça devient tellement prévisible.

Mais je n'aurai jamais pensé, sans que vous me le disiez, que monter à cheval fût une maladie qui nécessitait un docteur et son ordonnance.

Mon bon sens m'oriente plutôt vers un bon pédagogue, et je vais rester sur cette idée...

On m'avait demandé de donner la preuve de ce que j'avançais, je l'ai fait.

Il conviendrait d'arrêter là de polluer le post de Viviane peut-être...

Cordialement.

Message édité par: mon quidam, à: 2010/12/31 10:26

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Caroline, je suis désolée.

Accessoirement, votre première référence citée a demandé quelque chose comme un "agrément", de ce Monsieur du "Torchon" que vous semblez exécrer, pour bonne conduite "éthologique" (s'il l'a obtenu est une autre histoire).

Ainsi même vos références vous "lâchent" sur ce sujet.

Je vous laisse sur ce, à vos idées et démonstrations.

Cordialement et bonnes fêtes de fin d'année.