quelle est la bonne embouchure ?

je dirais que tout part de l'intention du cavalier, et de sa mansuetude par rapport a son cheval,on peut fort bien"sonner"un cheval en bosal, comme en filet, comme en bride...je ne comprends pas ce clivage absurde! par contre tous les essais des suggestions precedentes sont valables a faire! pourquoi pas? après ça depend du cavalier et de sa capacité a sentir ce que lui dit son cheval,si la communication passe ou pas.. après peut importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse!les mors et les chevaux... pff! s'il y en avait un idéal en toutes circonstances, je crois que cela se saurait!"parfois il faut savoir s'arrêter de se poser des questions" m'a dit le colonel Carde le week end dernier!allez courage nathalie; faites vous confiance sans vous prendre la tête, et noctario saura bien se faire comprendre de vous! amicalement FS

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:01

on peut fort bien"sonner"un cheval en bosal, comme en filet, comme en bride...je ne comprends pas ce clivage absurde!

Pour "sonner" un cheval en bosal il faut avoir de gros muscles ...

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:01

Bonsoir,

Tout d'abord pour clarifier les choses et pour répondre à Hervé, je tiens à dire que je ne suis pas ici pour polémiquer, je n'en ai guère le temps, ni l'envie. C'est d'ailleurs curieux une telle pensée...ne vous vient il pas à l'idée, comme il le vient à l'esprit de Françoise, qu'en effet je suis préoccupée par ce sujet, depuis près de 1 mois, et oui, avec pour seul objectif le confort de mon cheval ?
Oui, j'ai été une élève de Mr Bravard. Mais Mr Bravard ne monte pas en bride, il monte en pelham. Et si le pelham n'était pas interdit en compétition, je n'aurai probablement pas ouvert un post sur le forum de la légèreté avec pour titre "quelle est la bonne embouchure".

Lorsqu'on lit l'intervention de Bruno de la Bonnellière, il semble tout de même qu'il existe bien un point de vue opposé. Serait il moins respectable ?!
Le point de vue de Mr Bravard était aussi sans appel, et j'ai là de vraies raisons, pour le respecter. D'ailleurs vous le savez sans doute, il revendique son équitation comme celle pratiquée au 18 ème S ou le filet ne servait semble t il pas à dresser.

Pour info, je ne suis pas en train de débourrer, ou post débourrer un cheval. Je travaille un cheval de 7 ans qui m'a été vendu comme "ancien cheval de club", avec probablement déja, ses empreintes...

Pour en revenir à la définition du mors Baucher, que vous semblez contredire, je l'ai retranscrite mot à mot d'une thèse réalisée sur les embouchures, conseillée par Allège. Doit on remettre en cause cette définition ?
D'autre part vous dîtes : "le mors Baucher mal utilisé, etc etc ", cependant de même, un filet mal utilisé sera tout aussi néfaste...

Bonsoir Piotr, concernant les bouquins de Baucher : ils attendront, je lui préfère actuellement La Guérinière et Decarpentry ;)

Françoise, merci encore pour vos encouragements, vous me dîtes exactement comme une amie monitrice et juge qui m'a vue monter Nocario l'autre soir, en bride, et m'a dit : Nathalie ton cheval est bien, il est devant, attentif, rond...ça n'est pas parfait certes, mais fait toi confiance, gardes cette embouchure"...Je lui ai répondu :"peut être mais la prochaine fois, j'aimerai que tu le vois en filet!.." Tout ça pour dire que je continues à chercher ;) Amicalement.

Nathalie

Si les progrès en Equitation étaient seulement dus au type d’embouchure, au choix des traités d’équitation cela se saurait. Oui pour beaucoup d’anciens (maintenant disparus) le bridon servait à amener les chevaux à l’abreuvoir et la bride était l’outil premier. Mais il en est de l’équitation comme des autres arts l’instrument n’est qu’un intermédiaire parfois indispensable (piano) mais ce sont d’autres ressources qui sont à l’origine de la maîtrise de l’exercice; elles sont humaines.

La bride bien adaptée et utilisée par un cavalier en place offre une infinie variétés d'effets releveurs et abaisseurs offrant une gamme étendue.

Coluche jouait bien du violon avec des gants de boxe alors pourquoi pas la monte en pelham!

VALLADIER

vous savez bien mr Marcantoni que les brutes ont de la ressource quand il s'agit de "dominer"...( je ne crois pas que le monde soit fait de "saints" en bosal et de "monstres " en bride..) ; moi aussi j'ai été étonnée qu'on se questionne sur le professeur de nathalie,et si c'est mr Bravard... et alors?on ne va tout de même pas demander le casier judiciaire aussi pour pouvoir intervenir sur ce forum? chacun est libre du moment qu'il respecte les autres je trouve! et je suis d'accord avec l'intervention precedente, ce qui compte c'est la main , il n'y a pas d'embouchure miracle.. cordialement FS

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:02

Dans cet excellent débât, où chaque intervenant pourrait avoir raison, les maîtres sont souvent cités.

Ayant eu l'occasion d'en avoir observé une (toute)petite poignée de leur vivant, des plus célèbres, et d'avoir étudié leurs propos et écrits en profondeur,et, par ailleurs, ayant le bonheur d'être l'amie d'un professeur d'équitation dont le père, intime d'Etienne Beudant, nous abreuva d'anecdotes, je puis dire sans risquer de trop me tromper,

que le lecteur ne retient des maîtres que ce qu'il veut bien retenir,

que les maîtres écrivent et disent ce qu'ils veulent bien qu'on retienne d'eux,

et qu'avant tout, les maîtres écrivent d'abord à destination des autres maîtres.

"En tout maître, écrit Beudant dans un courrier personnel, il demeure un monstre...."

A titre personnel, je change de mors selon le cheval, après quelques essais, et je "change" également de main, particulièrement en ce qui concerne leur position dans le plan vertical, selon le cheval. A mesure que le cheval progresse, il m'arrive également de changer de mors, et même, il m'arrive également de changer de mors en fonction de l'exercice, selon les réactions du cheval, afin, surtout, de ne pas générer de crispation mécanique.

Je pense qu'en équitation, il faut beaucoup essayer.

En lisant les propos de Monsieur Wojcik, je ne puis que lui poser la question toute amicale que je me suis posée à maintes reprises :

s'il est exact qu'une bride peut amener la coertition silencieuse, et donc, une forme de violence muette, n'existe-t-il, en retour, un autre risque, au moins aussi sournois, celui d'imposer un filet à un jeune cheval qui aurait besoin de la mécanique rassurante d'une bride bien menée ?

bien bonne journée à vous tous,

Jane Aériks

ah oui, question toute amicale,je n'ai pas d'historique sur ce site, même si j'ai observé des tensions ici ou là.

Monsieur Wojcik, je n'ai pas plus que vous LA solution, mais continuons à nous poser les questions, car, comme le disait Oscar Wilde, mon "maître" en bien des points, "l'expérience ne sert à rien d'autre qu'à se méfier d'elle même."

bonne journée

Jane Aériks