Des chevaux et des modes.

cheval facile à dresser;(à éduquer plutôt à mon sens..)je ne pense pas que ce sot une question de race.Deux facteurs rendent le cheval facile à éduquer: le tact du cavalier (pour n'employer qu'un terme) et le caractère du cheval.
La sélection prédispose le cheval à une utilisation particulière: le PS est sélectionné pour la course et s'exprime plus "facilement"dans des allures étendues.Mais est tout à fait capable, au bout d'une éducation bien conduite de montrer un plaisant travail dans le rassembler.
Rassembler qui sera différent de celui de l'ibérique, dont la sélection a permis, jusqu'à ce jour de les rendre brillants(à condition que le principe d'éducation raisonnée, précédemment avancé reste respecté !)dans les airs de "haute école" et le rassembler.
Et tout cheval est facile à dresser à compter du moment où on respecte son potentiel.

Bonjour,

J'ai deux lusitaniens et j'ai eu l'occasion d'en monter quelques autre je ne les trouve pas à ce point facile à dresser.

Il est vrai qu'ils sont de bonne volonté, plutôt fins, froid dans leur tête mais avec du sang, avec une grande capacité de concentration et comprenant vite.

Mais je les trouve plutôt difficile à tendre et à délier réellement, souvent avec peu de rebond naturel et peu de force.

Heureusement, grâce à ces défauts je ne crois pas que ce soit des chevaux facilement dressable avec les techniques modernes, sauf chevaux exeptionnels.

J'ai vu un cavalier de "dressage moderne" monter le cheval de sport d'une amie; rênes très ajustées>> cheval enfermé, machoires contractées, et vas-y qu'on pousse avec les jambes et avec la badine >> queue qui tourbillone sans arrêt; mais geste spectaculaire devant et rebond.

Ce genre de traitement sur mes chevaux donnerait à coup sûr des foulées raccourcies et plus de rebond du tout...

Moi je dit vive les ibériques, ce sera juste ou ça ne sera pas du tout :)

Contrairement aux idées préconçues, je trouve que les Ibériques ont bien souvent un mauvais piaffer (rupture du rythme) ce qui n'est pas le cas des PS par exemple.

Bruno, je choisis votre deuxième manière: facile à dresser avec des guillemets!

Il faudrait définir la chose!

Certains chevaux sont dociles et intelligents, acceptant presque de se dresser tout seul malgré leur cavalier; d'autres ont par nature toutes les bonnes allures et les bons mouvements. D'autres ont les deux à la fois!

Si on arrive à définir cet OENI, je resterai quand même un peu sceptique sur le concept du trop facile à dresser.

Sur les pur-sangs, je n'avais jamais entendu cela; quelqu'un l'a écrit, ou c'est une tradition orale?

Amitiés,
Jean M

OENI: Objet équin non identifié

Bonjour à tous,
Je ne conteste rien sur la qualité de l'équitation et des méthodes éducatives.

Mais, à chaque époque, des chevaux à la mode ont été majoritairement utilisés.
Aujourd'hui encore, on vous identifie à la race de votre monture.

Des origines allemandes, ibériques sont majoritairement choisies par les adeptes du dressage. Une cavalière de dressage (de renom) avait écrit que, pour sa part, les PS sont inaptes au dressage. (même avec la maîtrise de sa technique !)

Ce qui m'intéresse est de connaître les motivations premières d'un cavalier pour le choix de sa monture.
Souvent il se fait à partir de sa connaissance de certains chevaux et d'un but à atteindre. Nous sommes d'accord pour dire que la réussite est dans l'usage de la technique (il faut tout cadrer).

Que recherche-t-on avec l'acquisition d'un ibérique, d'un allemand ou d'un autre ?

Merci Kristel, votre propos illustre assez bien ce que l'on voit souvent : des chevaux agacés et peu rassurés.

A Jean et Yves, ma question est tournée vers les races car tout cavalier fait un choix incontournable de race avant d'éprouver sa technique.
cordialement

Message édité par: BLB, à: 2009/07/24 09:12

le choix d'une race plus particulièrement ?
(Je n'en suis pas là c'est mon petit porte-monnaie qui me guide lol!
1/budget
2/aptitude par rapport aux besoins
3/comment je ressens le cheval que je vais voir et là je n'ai pas de critère de race juste le relationnel que je suis incapable d'expliquer en qq mots)

bon sérieusement :
Ce doit être trés difficile de se déterminer. Je pense que je serais plutôt influencée par les chevaux écoles que j'ai cotoyés et le plaisir que j'aurais eu à travailler tel cheval plutôt qu'un autre ?

autour de moi je constate que les motivations pour le choix d'un cheval sont vraiment fonction de la mode dans la discipline privilégiée :

Selle F pour le saut et se sont les origines qui priment. ils sont prêts à mettre des sommes astronomiques pour avoir le fils ou la fille de...

Je constate en tout cas que beaucoup de cavaliers (niveau amateur) s'achètent le cheval de leur rêve et qu'ils sont bien embêtés car ils se retrouvent parfois face à des difficultés liés au type du cheval.
par exemple il y a une mode des Frisons qui ne sont pas si évident que cela à préparer pour des reprises de dressages !

Bonjour,
personnellement, j'ai très peu d'arguments favorables pour les ibériques en dehors de sa générosité.

Du point de vue de la locomotion, plus d'agitation que d'amplitude.
Au piaffer, beaucoup de contractions.
Même montés par des cavaliers talentueux, le problème reste sous-jacent.
C'est peut-être à cause des difficultés à faire "pomper" un SF que beaucoup (de cavaliers) s'orientent vers l'ibérique ?

Une petite enquête auprès de jeunes cavaliers montre que la finalité est de briller en concours, de "se montrer".
Ceci explique peut-être cela.
(merci de ne pas dévier sur les propos polémistes)

Cordialement

Pourtant on brille beaucoup moins facilement en concours avec un ibérique, non? Parodoxe...

La grande majorité des propriétaires de lunsitaniens que je connais ne montent pas en concours, et bien souvent, monte à la maison loin sans le moindre spectateur...

Je crois aussi que les objectifs sont déterminants dans le choix d'un cheval.

le cavalier qui s'oriente concours devra choisir son partenaire en fonction de son potentiel et de son adéquation avec les exigeances de la discipline. Sinon il risque de ne jamais récolter les lauriers de son travail.

pourtant le cavalier qui obtient le maximum d'un cheval quelque soit sa race est aussi méritant que celui qui sera champion olympique avec le cheval idéal !
j'ai vu un cheval de trait effectuer des levades des croupades des pirouettes au galop du piaffer et pourtant...

je connais une jument 1/2 trait qui sortait en concours de dressage (amat4/3).
Aprés, tout dépend ce que notre oeil s'attend à voir et ce que notre finesse de jugement peut évaluer devant des chevaux aussi peu appropriés à la discipline.

Les éleveurs se posent des questions et réfléchissent pour améliorer les races leur apporter le "petit plus" qui les rendra performantes : par exemple pour certains chevaux ibériques qui billardent les éleveurs arrivent à supprimer ce défaut dans les nouvelles générations.

tout est perfectible et dés qu'on arrive à reproduire des allures naturelles tous les chevaux deviennent beaux et légers ! personnellement c'est vraiment ce que je voudrais arriver à faire peu importe la race mais obtenir des déplacements aussi aériens que ceux d'un cheval au pré qui veut faire son beau devant les autres.
C'est pour cela (en dehors des autres considérations) que je n'ai aucun plaisir à voir dérouler les reprises de dressage actuelles les chevaux ne s'expriment pas !! (je suis hors sujet peut-être ?)

etant l'heureuse propriétaire d'un anglo, et d'un pure race espagnol..j'ai autant de plaisir a monter l'un et l'autre, bien qu'ils soient très differents ; de par leurs aptitudes "corporelles", leurs caractères.
pourquoi j'ai choisi ces chevaux: parce qu'ils me plaisaient! l'un comme l'autre sont fins, bourrés de sang, gracieux, intelligents.. l'un comme l'autre n'ont pas une amplitude exceptionnelle, l'un comme l'autre sont des races peu appréciées sur les rectangles..
je dirais que soit l'on pratique l'équitation pour soi, ce qui n'exclut pas d'aller faire un tour sur les terrains de concours d'ailleurs, et on choisi son cheval par rapport a des critères très personnels, très intimes. soit l'on acquiert un cheval pour aller en competition et pour y briller, dans ce cas , le choix sera guidé par les potentiels supposés preferables de certaines races pour certaines disciplines.(pour gagner du temps, et du travail je suppose)
je suis en train de lire "l'epopée du cadre noir de saumur" de mr Perrier qui relate la vie de tous les ecuyers en chefs, et grandes figures de saumur depuis sa creation,force est de constater qu'ils ont tous dressé, de tout.je ne crois pas aux superiorités "raciales", je crois au bonheur de former un couple harmonieux. bonne soirée a tous!