Des chevaux et des modes.
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Françoise :
je ne discute pas du tout ce que vous dites bruno, je suis même d'accord, mais je m'interroge; est ce que la sensibilité et la reactivité n'est pas variable d'une race a l'autre?
Eh oui, Françoise, la sensibilité et réactivité sont variables d'une race à l'autre. Mais je vois que nos avis convergent ... (comment en être autrement ?)
je n'aime pas l'étalage, mais sur un forum, c'est parfois parlant .....
J'ai soigné des chx blessés de toutes races avec des techniques de massages manuels, transversaux et profonds (je m'adresse à l'infirmière). Plus un cheval est "prêt du sang", plus ses tissus sont fins et plus il est réactif au toucher. Effectivement, certaines races ont une capacité à repousser le seuil de la douleur.
Transposons cela à l'équitation et alors il devient évident que certaines races sont plus sensibles au "souffle de la botte" ou à la mauvaise main.
Amitiés.
Message édité par: BLB, à: 2009/09/27 14:52
bonjour bruno, il semblerait oui! mais celà ne devrait pas exonerer le cavalier d'aides légères et attentives..
sinon quelque part "l'excuse" va être vite trouvée a tous les abus de violence commis par des ignorants, ou des malveillants..
on sait bien qu'il ne faut pas hurler a l'oreille d'un sourd, il faut changer le mode de communication. amicalement, fs
Il n'y a pas que ceux qui crient qui ont mal : la différence ne consiste-t-elle pas seulement dans la réaction à des stimuli bien perçus par tous?
Et comme la nature n'a pas de modèles infaillibles, ne faut-il pas penser aussi en terme d'individus ?
Grégoire et Olivier, J'approuve vos propos.
j'ajouterais même que toutes les exceptions sont dans la nature .....
Mais, qu'est-ce que cela apporte de plus ?
Bruno, pour ma part, c'était juste une façon d'exprimer mon sentiment à défaut de mon expérience.
Si je devais choisir mon cheval aujourd'hui, je crois que, peut-être naïvement, je m'attacherais d'abord à cerner l'individu avant de me préoccuper de la race à laquelle il appartient.
J'édite :
SINIGAGLIA Françoise écrit:
j'ajouterais (clin d'oeil a bruno) que ce sont les modèles "près du sang" qui m'attirent, tissus fins, tête expressive, attaches délicates, grands yeux, petits pieds, leur regard en dit long!
amicalement,fs
Voilà la description d'un cheval qui pourrait très probablement me plaire... Mais je ne suis pas sûr que je lui plairais comme cavalier !
Message édité par: Olivier S, à: 2009/09/28 22:47
Olivier,
Pour l'anecdote : il faut noter qu'un œil avisé peut identifier la race d'un cheval à son apparence physique avec 85% environ de bonnes réponses. (le trotteur est de plus en plus prêt du sang : apports américains ; les chevaux de sport sont aussi de plus en plus "mélangés".
Il existe cependant, des critères et spécificités propres à certaines races en vertu des croisements que lui imposent les hommes à des fins de spécificités sportives.
Mais, il est certain qu'au moment de l'acquisition, la personnalité joue un rôle déterminant à l'intérieur d'un modèle représentatif d'une race.
Du moins, je le pense.
Cordialement
messieurs, peut être pourrions nous en conclure, qu'il n'y a pas de mauvais chevaux, mais plutot de mauvais cavaliers? après la "race" ou le "modèle" sont affaire de gouts personnels , de ce qu'il y a sur le marché local, et de moyens financiers..assortis d'une pincée de chance? voilà bien une sacrée alchimie! finalement peu rationnelle..mais le sentiment est il rationnel?
amicalement, fs
C'est vrai Françoise, mais je n'entre pas dans la banalisation :
Un cavalier, en vertu de son tempérament, son caractère, préfère spontanément, une certaine race ou "style" de monture.
Lorsqu'on questionne un cavalier sur sa monture, il déclare une race, très, très rarement un tempérament.
Un couple se fait avec des atomes crochus.
Cordialement
c'est fort possible bruno, j'ai un anglo qui a bien failli finir a l'abattoir a 3 ans pour ce genre de peccaddilles, il en a 19 maintenant.
ce que je voulais dire c'est qu'une mauvaise main fait mal! très mal!c'est douloureux pareil pour toutes les races.. cependant certains chevaux (et humains aussi) repoussent leur tolérance a un seuil de douleur plus lointain.; ce qui nous fait croire qu'ils sont " plus gentils "; je pense aux trotteurs par exemple.quand a certains chevaux de l'est , je crois qu'ils ont été conditionnés a pousser sur la main et a se mettre sur les épaules.. comme ils sont extrêmement massifs..et bien le cavalier en rajoute tant que tant de l'autre coté pour faire céder ( va sans dire que je suis archi loin d'approuver), et on arrive a voir ces chevaux supporter des tractions énormes sans "moufter".. quoique j'ai entendu dire que certaine grande cavalière mettait 1h; voire 2 a la "détente" de sa monture ??!!comme quoi faut un peu épuiser la bestiole, des fois qu'elle s'exprimerait. tous les entraineurs de dressage que j'ai connu, disaient au sujet de ces grands chevaux etrangers "tant qu'ils ne trouvent pas la faille.. ça ira. mais s'ils se rendent compte qu'ils sont les plus forts, c'est fini"
on a vu aussi des ps courir jusqu'a la mort, voire le malaise mortel..(auteuil il y a quelque mois ) eux aussi ont repoussé leur seuil , mais ce n'etait pas le même ,ils etaient conditionnés eux , a courir le plus vite possible.
je ne discute pas du tout ce que vous dites bruno, je suis même d'accord, mais je m'interroge; est ce que la sensibilité et la reactivité n'est pas variable d'une race a l'autre?
amicalement,françoise