« l'équitation de tradition française » et l'UNESCO
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Effectivement mon "renommer" ne voulait pas dire que l'inscription à l'UNESCO changeait son nom, comme sur nos ordinateurs. Je voulais dire "de nouveau", ce qui signifie qu'on lui confirme (peut-être même rappelle) une de ses missions. Par deux fois j'ai entendu dire au Colonel Faure que Saumur était résolument tourné vers le sport, et dans une interview à Cheval-Savoir, il confirmait que le cheval de manège préparait le cheval d'extérieur; le Dressage de la FEI est supposé avoir la mission que vous dites, Juliette, et que rappelle toujours Christian Carde, celle de conserver et transmettre...et là il est question d'Art Equestre! Sport ou Art, ce fut également le sujet d'un colloque de Saumur.¨Peut-être pouvons nous reformer le puzzle démantelé, forts d'une caution supra-nationale.
La Hollande se prépare à constituer un organisme qui ferait autorité en matière de dressage. A la conférence de l'ISES, nous avons entendu George de Jong, d'Innosport, the Netherlands dire:"olympic gold is economic gold". Et de souligner que le but de ce petit pays est une mobilisation au sein du " golden triangle": science, business, et sport. Avec 2028 comme point de mire.
A quoi servirait ce classement à l'UNESCO, si nous restions spectateur de ce qui se prépare, sans agir nous même, sans même tenter d'y prendre part, donc d'infléchir les décisions et les orientations.
Les colloques sont des occasions de rencontrer du monde, et du monde quelque peu fédéré autour du sujet, ce qui peut faire avancer les choses: par passion, par raison, par intérêt et ou par n'importe quelle voie...
Mais je comprends qu'on puisse aussi baisser les bras.
Bonne journée
non pas baisser les bras mais laisser tomber un paquet d'illusions et puis je ne crois qu'à l'action sur le terrain , les colloques sont par trop uniques par leur pensée et sont tenus par des gens ayant tous le même intérêt , ce n'est pas la science d'abord mais bien le business , car c'est lui qui tiens les rênes. ( et le business se contrefout du bien être animal sauf si ça sert ses buts )
la science on lui faire dire ce qu'on veut , il suffit de choisir le bon scientifique .
Si justement le dressage de la FEI est sensé avoir ce rôle de conservateur , sauvegarde , transmission et tutti quanti ... mais à quoi bon rajouter des titres , des missions , faire des notes de rappel , si jamais aucune sanction ne viens vous dire que vous ne faites pas votre boulot ? on ne vote pas la loi du sang mais c'est pour mieux en parler en commission vétérinaire plus tard avec , je prends le pari , une caution "scientifique" en prime ! ( relisez le texte , il est en page d'accueil , et tirez en les conclusions qui s'imposent )
Ce classement ne sert qu'à redorer un blason mais c'est une médaille en chocolat (comme toutes les médailles ) Pour moi c'est du vent , rien d'autre .
Bonne journée et au plaisir de vous rencontrer .
Alors, tenez le terrain! c'est bien de se porter sur plusieurs fronts.
Bonne journée. Il fait soleil sur les 3/4 de la France, et la campagne d'automne est belle.
Bonsoir,
Sur ce coup là, si je devais suivre quelqu’un ce serait vous Nelly... Ne vous retournez pas, il ne s’agit que de la forme de vos réflexions élitaires à laquelle j’adhère volontiers.
Je ne cherche pas à flatter.
Vous rappelez justement : « Et là il est question d'Art Equestre ! »
Le comité de l’Unesco a classé l’équitation française sur la liste des traditions à protéger...
C’est bien là qu’il faut se réjouir et travailler ensuite.
Le Cadre noir, qui a certainement monté le dossier, a tiré avantage d’une situation, c’est ce qu’il pouvait faire de mieux.
Les « experts » de l’Unesco ont déterminé que les auteurs du dossier, bien monté puisqu’il est passé, représentaient à la fois le mieux « ce trésor de l’humanité » issu des anciens, et la France.
Maintenant sont-ils aujourd’hui vraiment à la hauteur ?
Est-ce que un jour un cavalier Écuyer en chef les tirera vers le haut ?
Prions, et faisons travailler nos enfants pour cela !
Amicalement.
J'abonde dans votre sens, Philippe.
Je me dois d'apporter ma touche sur ce sujet, dont il va effectivement être débattu au colloque de Saumur la semaine prochaine .
Quelques remarques tout d'abord .
A Nelly, qui nous a fait le plaisir de venir à l' Assemblée générale : ce n'est pas en critiquant Totilas ( qui est un cheval exceptionnel ayant créé la chair de poule à des dizaines de milliers de spectateurs ) et en interprétant à votre sauce les propos d'Edouard Gal ( qui est un cavalier de grand talent ) que vous serez crédible . Il est évident que ce cheval est dressé, la preuve, il continue d'être performant avec un autre cavalier, moins expérimenté . Par contre, tout son travail n'est pas toujours dans la légèreté, mais là nous entrons dans les travers ou les lacunes de la compétition de dressage et c'est un autre débat ...
A Yves Katz, dont j'espère qu'il va faire partie de nos membres offciellement sans tarder, je dis que je suis tout à fait en accord avec son propos, mais que je le trouve un peu négatif : ne pourrions nous pas, suite à cette reconnaissance universelle de l'équitation de tradition française, demander à l'IFCE de nous indiquer les quelques noms de cavalier(e)s susceptibles de nous en faire des démonstrations ?
A Pierre Giorgi, je vois que nous partageons le même enthousiasme pour le livre de Diogo de Bragance, autrefois un de mes livres de chevet . Donc ne pourrions nous pas trouver quelques noms allemands, hollandais ou portugais ( ou autres) d'écuyers ou/et de compétiteurs qui connaissent et ont montré cette belle équitation ( et ses racines bauchéristes à l'occasion ) ?
Pour revenir à Nelly, j'étais au haras de Marbach en début de semaine, et il y a eu il ya deux ou trois ans une éude universitaire ( à base scientifique ) comparant un dressage classique "à l'allemande" et un dressage à base de travail à pied, de longues rènes et de flexions mené sous la houlette de Mr Stahlhecker ( que Christian Carde avait rencontré et je crois apprécié ) . Je peux sans doute en demander communication . Qu'en pensez-vous ?
A Jacques Mazars enfin, que je n'ai pas le plaisir de connaitre, eh oui, "le cheval qui se porte de lui-même", le "self-carriage", la "selbst Haltung" c'est encore et toujours l'objectif !
Bien cordialement à tous, B M .
Bien sûr, Bernard, je suis preneur de cette étude scientifique si vous pouvez l'avoir. Stahlhecker était venu au colloque 2007 sur la cession de mâchoire pour parler des mors à levier.
Question de vocabulaire: quand je dis dressé, j'entends évidemment par un travail en légèreté, avec en ligne de mire le self-carriage, Selbst-Haltung. Hors de ces sentiers là, il y a contrainte en force par dévoiement de la biomécanique équine, ou subterfuges propres à annihiler les révoltes, et s'il y a force, il y a résistance au moins égale...ou supérieure: le cheval se sert alors de son énergie contre son cavalier, ou en tous cas contre ce qui lui est pénible ou même douloureux et néfaste. Et dire que le cheval se sert de sa force contre son cavalier est déjà un peu suspect et suggère qu'il y a méconnaissance de la psychologie équine en général, et de Totilas en particulier qui me semble bien accommodant, comme la plupart de ses congénères. Ce n'est pas ma sauce, ce sont ses mots et le sens de ses mots, j'y étais. Alors, là, moi j'ai une vraie envie de dire que ce cheval n'est pas dressé... au sens où vous semblez l'entendre aussi si j'en crois l'admiration que vous portez à l'équitation de tradition française. Je ne connais pas personnellement de vétérinaire ou de spécialiste de la biomécanique équine qui applaudisse à la locomotion de Totilas sous la selle de Gal. Par contre, elle s'est normalisée sous la selle de M Rath, passant du mode "marcheur aux jambes" au mode "marcheur de dos", et fort heureusement, car à Lexington, l'irrégularité et une sub-boiterie postérieure le rattrappaient sérieusement, au dire même de vrais spécialistes en orthopédie. Mais je ne sais pas où il en est en ce moment, ne l'ayant pas suivi depuis quelques mois déjà.
Pour repondre a Bernard Maurel, voila quelques noms de gens qui me semblent representer une certaine recherche de legereté:
Egon von neidorff : le classicisme allemand loin de l equitation de compet
Bent brenderup: hollandais je crois, qui cherche le classicisme a l ancienne
Anja Beran, une reinterpretation de l equitation tauromachique pleine de finesse
Juan Diego Garcia Trevijano: il galope en arriere mais est aussi cavalier de classe A en CSO
chacun de ces cavaliers amene une petite pierre a la construction d une representation limpide de la belle equitation, avec sa culture , sa sensibilité , ses procédés , un certain rendu, une certaine relation au cheval........
Ah j oubliais la video dont je parlais dans un precedent message, c etait celle de Reiner Klimke: " ce qu on cherche c est l harmonie" disait il de sa voix tranquille et persuasive d avocat !
aaThéophile Pamphlet
L 'enfer lui -même est pavé de bonnes intentions.
Conservatoire ? ah bon ? n'était ce pas déjà le rôle du cadre noir de "conserver et de transmettre intact aux génération futures ? " ou est ce que je confonds ? ...
Chouchouter la matrice .. mouais ... pas sûre que ce soit la bonne méthode et fatiguée des colloques langues de bois . Désolée .