À la française
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Madame , en parlant des flexions directes , principal ecueil des effets de main , et principal ecueil de l'equitation , je n'ai pas pollué le sujet . Tout au contraire . J'ai dit l'essentiel .
upwelling a écrit :
l'inconvénient est de faire - sans vous en rendre compte - les vilaines actions dont parle la Guerinière , à savoir les actions de flexion directe sur la rene du dedans ...
Cet inconvénient, vous le liez à quelle tenue de rênes ? Je ne suis pas sûr de vous avoir compris.
au fait d'avoir quatre renes en main , toutes ajustées alors que le cheval n'a pas le corps droit et donc pas d'appui , et donc s'il est traversé à droite vous allez faire des effets de flexion directe sur le posterieur droit , et si c'est un traversé à gauche vous allez faire des effets de flexion directe sur le posterieur gauche , effets qui vont confimer le travers , et engourdir les allures naturelles ...
ce que Monsieur de la Guerinière explique dans son langage propre , par l'image de vilaine action dans son chapitre sur les effets de main , dont je me permets de vous recommander une étude approfondie ..
n'oubliez pas que , dans le manège ancien , on ne prend pas le contact en ajustant les renes simplement sans regles et sans précautions , mais en prenant - pour le cavalier - la position de flexion ( ou position ployée comme disait Plinzner) , et tant que le cheval a besoin de la position de flexion du cavalier , il est sage , comme l'indique l'ecole de cavalerie , de ne le monter qu'en bridon ( pour éviter les effets indésirables de flexion directe , et bien etudier les aides de rectitude )
Je comprends...
Mais dès lors que vous considérez votre cheval prêt à être travaillé en bride, vers quelle tenue choisissez-vous d'aller et pourquoi ?
A force de travail , j'ai observé que la question de la position du cavalier était primordiale par rapport à la question des moyens .
J'aurais pu gagner du temps car Steinbrecht le dit et je l'avais lu , mais finalement j'ai compris avec le temps qu'en fait le manège ancien est une étude de la position comme premier des moyens . le travail initié par Newcastle c'est d'abord un travail sur la position ; Ceci pour dire qu'en mettant le curseur sur la bride , quand et comment l'utiliser , je crains que vous ne passiez à cote de choses bien plus utiles : l'utilisation que le cavalier fait de son propre corps comme moyen de dressage ..
Merci pour votre réponse !
Vous ne me connaissez pas. Sinon, vous sauriez combien je suis intimement convaincu que l'assiette, d'abord, et la position, ensuite et dans la mesure où l'avancement du cheval dans son travail le permet, sont les clés de l'équitation. C'en est même à la limite obsessionnel, au point que la première chose que je regarde aujourd'hui quand je regarde un cavalier, d'autant plus s'il a la prétention de guider les autres, c'est comment le dos de son cheval fonctionne et comment il est assis. Et je dois bien avouer que cette observation attentive m'a parfois causé des désarrois que j'hésite à partager pour ne pas être désobligeant envers des cavaliers ou des écuyers pour lesquels, par ailleurs, je peux avoir une certaine admiration, voire une admiration certaine (malgré cette "faiblesse" et souvent pour d'autres facettes de leur talent).
Mais, être convaincu de ce qui me paraît une évidence (même si cette évidence n'est pas partagée par tout le monde, du moins, même si tout le monde n'en tire pas les mêmes conséquences) ne m'interdit pas de m'interroger sur l'usage d'un outil dont les plus grands écuyers (que nos références se situent de l'un ou l'autre côté du Rhin, de l'un ou l'autre côté de la Révolution Française) se sont servis.
Ce qui ne m'empêche pas de consacrer toute mon énergie à être moi-même aussi attentif que possible à mon assiette et à ma position (pas toujours avec le succès que je voudrais, hélas ! Je suis bien loin de mon idéal.)
Se préoccuper de l'assiette et de façon plus globale du corps est une évidence en équitation , puisqu'il faut monter ave ctout son corps tout son coeur et toute sa tête .
Maintenant il faut faire avec les limites du physique de chacun , la donne du moment qui est variable ( par exemple sur les dernières photos que j'ai faites j'avais le bassin vrillé suite à une chute , dans ce cas vous pouvez vous corriger comme vous voulez , vous ne pouvez mécaniquement pas fonctionner droit malgré vos capacités de compensations )
Lorsque l'on est en recherche on évidemment tous les moyens d'améliorer son propre physique tout autant que celui de son cheval , l'un et l'autre étant lié .
Il ne faut pas négliger non plus l"aspect mental , quelqu'un qui a des soucis , qui est en deuil etc son corps va le traduire et son équitation s'en ressentir .
La position oui , je suis d'accord mais uniquement si on l'englobe dans une vision globale qui seule a un sens . La vie est faite de bien plus que de la pure mécanique ... c'est ce qui fait aussi que de cavaliers imparfaits peut surgir la magie (je pense a certaines images d'Oliveira dos voûté .. )
A trop focaliser on risque de figer , et une position parfaite sans le ressenti ,la fluidité d'une énergie qui circule entre cheval et cavalier ne sert à rien . C'est juste une jolie image version mannequins de papier glacé , joli et parfaitement ennuyeux .
A trop focaliser on risque de figer , et une position parfaite sans le ressenti ,la fluidité d'une énergie qui circule entre cheval et cavalier ne sert à rien . C'est juste une jolie image version mannequins de papier glacé , joli et parfaitement ennuyeux .
C'est bien pour ça que je mets comme réserve : "dans la mesure où l'avancement du cheval dans son travail le permet". J'ai l'impression qu'il s'agit là d'un échange constant entre le cavalier et le cheval, en aucune façon d'une notion rigide.
En revanche, il me semble que lorsque le travail touche au but, et sauf problème physique particulier, le cavalier devrait être capable d'avoir lui aussi un fonctionnement et une attitude à la hauteur de ce qu'il demande à son cheval. D'une part, cela valide complètement le travail effectué (un cheval dont le dos fonctionne bien et qui vient se placer avec facilité ne devrait pas être un tape-cul), d'autre part, cela renforce l'esthétique de la présentation. C'est quand même plus plaisant à regarder.
Je suis retombé par hasard sur ces images l'autre jour, et elles illustrent assez bien ce que je veux dire.
https://www.youtube.com/watch?v=UbLXpW5-DG0&feature=related
Pardon Olivier ,
Je me suis faite mal comprendre je parlais de rigidification du cavalier uniquement , lorsque celui ci se focalise uniquement sur sa position au détriment du ressenti de ce qui se passe sous la selle.
J'ai observé ça de façon récurrente chez certains élèves d'enseignants fort exigeants en la matière ( par ex et pas au hasard Michel Henriquet) qui se mettent dans des exigences telles qu'ils se bloquent totalement , ne respirent plus et donc perdent fortement en ressenti , entre autre ..
D'accord pour que le cavalier soit à la hauteur de ce qu'il demande au cheval .. même si c'est difficile d'exiger cela de cavaliers amateurs ...
Merci pour les images ce sont mes changements de pied de référence , c'est toujours une grande joie de les revoir .
il l'est déjà ( à moitié plein) et il va se remplir encore !
Vous ne savez pas du tout d'où je suis partie , et figurez vous que j'y travaille - a améliorer la rectitude - entre autres choses !
C'est juste hors sujet ici , il était question de la tenue des rênes de bride . Je ne vois pas ce que mon stage avec Manolo Mendez a à voir là dedans et je suis désolée de constater combien ce choix semble vous poser un problème personnel . Mais c'est votre problème et je maintiendrai mon choix ,en étant sûre dans tous les cas d'en retirer quelque chose. Maintenant cessons de polluer ce sujet s'il vous plait .