À la française
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
N'oubliez pas que la position normale , c'est la position que le cavalier prend avec ses mains , ses épaules et ses hanches , lors des flexions du cheval au travail d'une piste
Hier à mon écurie je dsicutais avec une personne qui a fréquenté ce forum bien avant moi , ancoen élève de Michel Henriquet ayant rencontré et travaillé avec Nuno Oliveira entre autre et qui me disait oh lala j'ai arrêté allège parce que c'est pas possible tout est si compliqué !
j'ai élcaté de rire parce que je pensais à votre dernière ontervention upwelling et je me faisais la réfelxion qu'à vous lire j'ai le sentiment de ne plus comprendre le français ! ce qui me désole car c'est une langue que j'iame .
Pour Olivier : la belle position .. j'aime mieux l'idée de position utile ou efficace que belle juste pour la beauté ( quand elle est utile et efficace de toute façon c'est beau ) Je pense qu'on doit ne plus voir que le cheval . Que contrairement à votre facétieux auteur le cheval n'est pas un outil pour valoriser le cavalier mais le cavalier est là pour mettre en lumière ce fabuleux compagnon .
Sur la position et comme vous êtes tous de grands lecteurs , il me semble bien que Piotr avait mis ici un lien vers le bouquin de Müseler qui est vraimeent intéressant .
en attendant les faits sont crus , la position " normale " dans l'extrait de texte cité par Olivier-A , c'est la position de flexion ou le cavalier déplace le centre de gravité du cheval en effet - vers le dedans - .
Juliette,
Je connais très bien Müseler pour l'avoir lu et relu.
Et si Piotr l'a proposé ici, il me semble que c'était suite à des messages illustrés d'extraits de son bouquin que j'avais postés sur ce forum.
C'est amusant que vous me renvoyiez vers Müseler qui est justement un disciple de l'auteur des quelques lignes ci-dessus.
Je crois que la notion de belle position dont il est question dans cet extrait est tout sauf une gravure de mode. Il s'agit au contraire d'une position qui devient belle parce qu'elle est efficace et liante. Elle est l'aboutissement d'un long travail entre le cheval et le cavalier.
Par ailleurs, je ne vois pas ce qui vous fait penser, dans ces lignes, que le cheval puisse y être envisagé comme faire-valoir.
Cet extrait est un peu court, je le concède, et volontairement choisi pour le trait d'humour. D'où sans doute cette lecture.
Alors, fonçons dans le concret:
Rêne d'ouverture, que de crimes commet-on en ton nom! Au point que d'aucuns en viennent à la rayer du dictionnaire équestre. Et cependant...
Oui oui oui, exécutée coude vissé au corps, pivot d'un arc de cercle qui pourait prolonger sa courbe vicieuse jusque derrière la cuisse du cavalier, elle ne saurait cacher longtemps sa triste vérité de rêne d'opposition clandestine. Fort mal venue, elle bloque, par opposition, la liberté de l'épaule intérieure, ce qui représente une catastrophe en soi, adieu flexion utile. Si l'on bloque cette patte, il est facile de sentir que les trois autres se mettent en vacance (adieu dos vaches cochons...)
Mais, libéréré de l'obsession de la belle position (cf: Juliette), si l'on accepte d'écarter le coude d'autant qu'il faut écarter la main, voire plus, l'arc de cercle vicieux se transforme en droite perpendiculaire au grand axe. Si, dans l'élan, le coude s'écarte encore plus que la main et, en plus, s'avance... La rêne de fermeture ci-avant dénoncée devient une vraie rêne d'ouverture, une rêne qui invite à venir, une rêne favorable à l'incurvation, une rêne qui ne sera pas responsable d'une perte de locomotion lors d'un appuyer (par exemple). Une rêne aimable.
Décimétrique, puis centimétrique , finalement millimétrique, cette rêne d'ouverture n'en finira pas d'ouvrir.
je pense que si vous re-phrasez le passage cité par Olivier-A sur la position dite normale et sur la belle position élégante
de la manière suivante , vous etes plus proche de l'esprit de l'auteur , que la traduction d'Edouard Dupont :
La position dite normale ne devient l'assiette , que si le cheval , une fois qu'il gagne en équilibre , indique pour ainsi dire de lui même - l'assiette à son cavalier ..
( le - placé en équilibre - tel que l'a traduit Edouard Dupont , est à mon avis un petit bout de dynamite ,
et les effets d'ouverture sur un cheval manquant de souplesse , allument d'autant plus vite la mêche ... )
Bonjour toutes et tous,
"Der ... Normalsitz wird erst dann zum schönen und eleganten" me paraît bien rendu (lettre et esprit) dans la traduction de Dupont.
De même, "das in Gleichgewicht gerichtete Pferd" devient «le cheval placé en équilibre» chez Dupont, et «le cheval, une fois qu'il gagne en équilibre» chez upwelling.
Que les germanistes me corrigent, mais Dupont me semble plus près de l'original. Il ne suggère pas que c'est le cheval qui est le responsable de l'équilibre, mais s'en tient à ce qu'écrit Steinbrecht, à savoir que c'est le cavalier qui doit mettre son cheval en équilibre.
Amicalement
j'ai dit de l'esprit de l'auteur , pas du texte allemand
je vous rappelle que l'auteur a déja été dénaturé deux fois .. une fois par Paul Plinzner , une fois par Hans Von heydebreck , et si vous pratiquiez cette methode de travail , vous auriez compris tout le bien fondé de ma remarque
Je ne me lasse pas de ces images.
Pour en revenir à la position, je pense que nos idées sur le sujet sont probablement assez proches.
J'aime bien ce texte, même s'il est un rien moqueur :
www.blog-equitation.fr