JO où est le problème ?
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Vendre 15 euros l heure de poney sans un dressage approfondi avec 10 gosses par reprise est rentable pour l entreprise ..
exact, mais même dans ces conditions on peut faire un minimum d'éducation; ne serait ce que donner des notions correctes d'équilibre et de ressentis du cheval. Mais dans le cadre d'un poney club, le but est-il vraiment d'initier les cavaliers à l'équitation, ou plutôt,suivant les directives fédérales(pas toujours énoncées clairement)n'est-il pas de proposer une animation équestre?
Et si Charlotte Dujardin avait commencé a poney, et peut etre meme avait fait du pony game.......que penserait on alors de l initiation a poney.......:)
Il me semble bien qu eric Navet et son collegue dont j ai oublié le nom faisaient des puissances A PONEY dans des champs tous seuls pour jouer......
Pour les enfants le jeu reste une excellente ecole !
Je pense que l'échec français au JO est imputable au fait que l'on ne parvient pas en France à conserver les meilleurs chevaux : dés qu'ils font une ou deux bonnes saisons, ils sont vendus tres chers et se retrouvent sur les podiums sous selles étrangères.
Kellemoi de pepita (M Robert) et maestro de la loge (P Leprevost) en sont de bon exemple, les proprietaires des chevaux qui ont fait les jeux le contre exemple!
Le coté aleatoire y est pour quelques choses aussi :
pour les français qui ont cumulé les petites erreurs qui coute tres cher, mais aussi pour:
les allemands qui perdent leurs meilleurs couples juste avant les jeux,
Bengston privé de final cause boiterie,
Carlina, itôt du chateau et Plot blue, et tout les autres crack chevaux qui n'on pas perfé
et que dire de Skelton, une seul barre du concours, et pas de podium individuel!
Par contre je veux bien que l'on m'offre Nobless des Tess...
Pierre,
Eric Navet a commencé il y a longtemps, à un moment où on enseignanit encore l'équitation.; Ce qui est en cause, ce n'est pas le poney c'est l'enseignement.
Le pony game, bien fait, est une compétition très éducative, l'initiation à poney aussi (mais on parle d'initiation et pas d'animation ; et la différence est de taille).
toujours la même antienne, de plus en plus élitiste
chaque responsable de CE gere bien son entreprise comme il le veut.......que je sache la fédé n impose rien aux responsables de CE ils vendent ce qu ils veulent au prix qu ils veulent.......a des gens qui achetent ce qu ils veulent...
exactement
les clubs répondent à une demande
la plupart des cavaliers ne se rèvent pas champions : leur souhait est d'occuper une partie de leurs loisirs entre leur job (ou leurs études), leur vie familiale, leur vie sociale et leurs autres loisirs
les clubs leur rendent les services demandés : des chevaux pas trop compliqués ou l'hébergement de leur cheval, des installations convenables
Quid alors de tous ces adultes, bien souvent propriétaires, qui ne savent à qui s'adresser pour solutionner les problèmes que leur présentent leurs chevaux?
Aucun élitisme dans mes propos... Quant aux cavaliers débutants, à part elur attirance pour le cheval, ils ne savent nullement ce qu'ils souhaitent en poussant la porte des clubs, hors la découverte du cheval.. Et selon la pédogogie qu'on leur présentera au départ, où ils chercheront à approfondir la relation avec les chevaux ou ils resteront dans une pratique tioute superficielle.
Tous ne rêvent pas d'être champions, mais tous rêvent de passer un moment agréable , donc avec un cheval sécurisant et en toute décontraction; une fois qu'ils ont gouté à cela, ils en redemandent.
Ce qui me permet d'énoncer cela? plus de 40 années consacrées à la transmission des savoirs et à des débutants comme à des confirmés(mais jamais des champions).
L'élitisme n'était pas dans vos messages
Quid de ces adultes ? Qu'ils se sont leurrés sur leurs capacités, ont acheté sans prendre les conseils de quiconque, "travaillent" la plupart du temps seuls et buttinent ici et là pour trouver la solution à leurs problèmes...oubliant que dans la plupart des cas, le problème c'est le cavalier.
En ce qui concerne la pratique, l'enseignant joue évidemment son rôle.
Mais est-ce qu'on a besoin d'une pratique vraiment approfondie pour passer un moment agréable ? Ou alors je ne comprends pas ce que vous voulez dire par "approfondie"
Passer un moment agréable, c'est autant que faire se peut entrer en communion avec son cheval. C'est avoir un cheval qui comprend des demandes judicieuses et à propos et qui y répond aisément, que ce soit pour faire une ballade, sauter un obstacle ou travailler sur le plat. C'est descendre de cheval sans fatigue, sans avoir eu le sentiment de devoir retrouver en permanence un équilibre perturbé et sans s'être opposé à son cheval.
Tout cela demande de l'équilibre, le sentiment de son propre corps, des aides qui agissent avec précison et rigueur donc qui demandent d'avoir le sentiment du cheval en mouvement. Cela me semble le minimum que devrait posséder tout cavalier pour profiter pleinement du moment passé avec un cheval. Ce qui va plus loin que le superficiel que l'on propose aujourd'hui........A vous de me démontrer le contraire.Car si vous avez des arguments convaincants , je suis prêt à admettre que je ne cerne plus correctement la mentalité des cavaliers d'aujourd'hui.
vous connaissez au moins un cavalier qui semble avoir ces diverses qualités, a commencé adulte, monte en club en toute simplicité
le problème de certains cavaliers est de vouloir aller plus vite qu'ils n'en ont les moyens ; ça ne date pas d'aujourd'hui, des frimeurs il y en a eu de tous temps
Il est vrai que la qualité a un prix non réductible et qui peut etre trés cher pour les classes ouvrières par exemple.
Cependant ce qui me semblerait important, c'est que le " consommateur" débutant puisse savoir si le CE ou il s'inscrit vend de l'équitation de loisir encadrée par des "animateurs" diplomés ou vend une instruction équestre classique ( un peu comme les conservatoires de musique qui enseignent la musique classique en commençant par le solfége par exemple ) enseignés par des "enseignants" diplomés : il faudrait qu'une distinction soit faite entre les BP et les DE sans évidemment de connotation préjoratif pour les "animateurs"BP.
Le danger est qu'il ne faut pas sitgmatiser une catégrie d'enseignant mais bien accepter les différences ( liés à une finalité à savoir le loisir dans un cas et la formation d'un " homme ou une femme de cheval" dans l'autre cas ) et que ces différences soient transparentes pour le public " consommateurs". Bien sur et malheureusement se devellopera alors encore plus que maintenant une équitation pour riches et une équitation pour classes populaires ce que je déplore; mais la qualité à un prix, l'on revient toujours à cela...