Quand OLIVEIRA bauchérisé
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effectivement vous me comprenez mal...ou bien je m exprime tres mal
toute equitation qui aboutit a une mauvaise relation homme cheval ( donc dans notre cas par des chevaux qui refusent les calins de leur cavaliere ) me semble partir sur de mauvaises bases....c est tout ce que j ai dit
rappelons qu a Vienne les ecuyers ont une poche a l arriere de leur queue de pie pour placer des friandises......en ravenche je connais une gamine qui apres avoir sur les conseils eclairés d un grand " ethologue" fait naseau / naseau avec un entier PRE s est pris un coup de palette sur la joue ( sans dommage pour une fois) ce qui l' a bien fait reflechir sur l opportunité de flairer les naseaux d un animal , male de surcroit !!!
Je ne reproche rien, ni ne preconise l ethologie, je souligne juste qu un bon professionnel de cette " discipline" eut reglé les problemes avec des procédés assez opposés a ceux de baucher 2 eme maniere.......
de plus je remarque sans aucune arriere pensée de jugement que Baucherisme et Ethologie reposent sur une approche tres analytique des apprentissages, et j ose avancer qu avec certaines personnalités de chevaux ; comme avec certaines personnalités d humains, les apprentissages en " situation globale" sont peut etre aussi efficaces..... CC nous donne lui d autres psites qui sont aussi des valeurs sures.....tant vaut l homme , tant vaut le moyen ...comme disait X ***
Bonsoir,
Même à la limite d'une approche qui semble ne pas avoir de but, comme cela est nécessaire avec certains chevaux au prè qui tardent à se faire attraper...
Le simple geste de mettre un licol me paraît être très important,la netteté et la douceur du geste qui passe le licol est une indication donnée au cheval sur le reste des intentions du cavalier ensuite à cheval (comme bien d'autres gestes).
Un geste que le cavalier devrait pouvoir se souvenir lorsqu'il repense le soir à l'échange qu'il a eu avec son cheval. Monter plusieurs chevaux dans la journée ne permet peut-être pas un souvenir précis mais la qualité des gestes en général reste une base d'échange fondamentale à qui veut calmer un cheval.
J'ai eu à force d'intentions identiques une jument qui prenait soin de moi lorsque j'étais sur son dos...
J'ai en ce moment un cheval dont le comportement peut être imprévisible et qui également prend soin de moi.
Est-ce que cela dépend de moi ? je ne le sais, mais je pense que l'échange existe réellement... mais c'est sûrement une façon d'intéresser son cheval dont parle Christopher. Merci
Amicalement.
J'ai l'impression qu'il faudrait effectivement souvent s'intéresser au comportement du cavalier avant de disserter sur celui du cheval.
Pour faire suite à Philippe:
Il me semble important de briser les séquences. Or Philippe dénonce entre ses lignes la tristesse des séquences préréglées, à l'image de notre (souvent) triste quotidien.
Ainsi, il semble bon que le cheval qui nous accueille ignore durant le "soft talking" s'il s'agit d'une simple visite pastorale, d'un départ en ballade, d'une mise au paddock, d'une séance à pied ou d'une heure de manège.
Dans le cas du manège, j'aime la notion de "doux envahissement" que je rattache au concept philippard de se faire porter avec plaisir par un cheval qui porte avec plaisir. La danse lascive des deux colones vertébrales représente un préliminaire sans lequel on ne saurait envisager de poursuivre plus avant.
Le pas, allures des rois a ceci d'extraordinaire: Il n'y en a pas deux pareils. Chaque pas s'accompagne d'une douce observation . Une ballade au pas, c'est un déjeuner sur l'herbe. Le pas procure des sensations inéfables à qui sait les saisir, je veux dire, à qui sait s'y abandonner. L'amour est abandon. De cet abandon nait la facilité aux allures vives.
Le cheval nous constate au pas. Il donnera son impulsion selon.
La vidéo fournie par Tans donne illustration de ce paisible envahisement. Pour rappel:
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=eMLUWeJZwwo&feature=endscreen
(Le maître ne confond pas les joues de son amie et la croupe du cheval!... Le maître sait se tenir...)
Bernard nous disait que concernant la "mécanique", la Docteur-Vétérinaire ANDRE était la référence.
Oui effectivement, Dominique OLLIVIER n'a rien inventé lorqu'il parle de "synergie" musculaire associant les releveurs de l'encolure ( dentelé du cou ou angulaire de l'épaule notamment ) avec les psoas et abdominaux dans le rassembler.
Cette synergie est parfaitement décrite par ANDRE, qui n'était pourtant pas bauchériste ( influence vraisemblable du cher Général Decarpentry qui au surplus a préfacé le livre ):
"Equilibre musculaire.- Il conditionne, gradue et nuance les incurvations initiales et finales.
...
Il produit la contraction synergique qui prolonge l'effet de l'incurvation initiale dans l'incurvation finale et dans toutes ses conséquences physiologiques.
Ainsi, grâce à lui, avant l'arrêt et le reculer, termes ultimes de leur action, les rênes peuvent provoquer successivement :
-L'élévation de la base de l'encolure,
-Le redressement de la base d'encolure,
-L'engagement des postérieurs par flexion du dos-rein,
-La flexion de nuque et la cession de mâchoire,
-L'engagement accentué des postérieurs par flexion des hanches et du grasset.
L'apparition de ces stades suit le sens indiqué : leur association caractérise le ramener et le rassembler complets." (Doc-Vét André in Mécanique équestre, p186-187, Edt PSR 2009 )
"Mécanique équestre" un bon livre pour Noel aux éditions PSR de Bruno.
Allège Ideal
Oui France,
Un aplomb imperturbable. Un calme olympien. Des mains tranquilles. Des jambes tranquilles. Un esprit tranquille. Une certaine distance. Une force intérieure. L'art d'intéresser son cheval.
Pour les détails, c'est à chacun de voir.