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Bonjour,
"un certain consensus reconnaissant des valeurs cavalières indéniables à Anky."
Il est vrai que l'utilisation de méthodes coercitives est le signe d'une excellence cavalière ... :-)
Cordialement,
Hervé
Cher Hervé
J'ignore pour ma part quelles sont les "limites exactes" de la "tradition CLASSIQUE française", telle que vous la concevez personnellement, en ce qui concerne l'emploi de l'Extension/Abaissement de l'encolure, au demeurant tout à fait naturelle pour le cheval qui broute...
Pour ce qui est de l'attitude basse et ronde telle qu'illustrée par le schéma n° 3 de mon article en rapport à ce sujet dans les Dossiers, il est à considérer que c'est relativement récemment, à la suite de travaux scientifiques modernes faisant référence sur le plan international, qu'elle a été envisagée comme une "attitude de travail gymnique" favorable, sur un plan physiologique et fonctionnel et sous certaines conditions, au processus de préparation physique du cheval au Rassembler Classique dans la Légèreté.
Pour ce qui vous pose problème, il est vrai qu' "au naturel", le cheval ne gymnastique habituellement pas, de façon spécifique et délibérée et avec ou sans un cavalier sur son dos, ses abdominaux en position courte et l'engagement de son arrière-main en vue de soutenir efficacement son dos dans un Travail en Rassembler, mais est-ce un réel problème ?
Ce qui apparaît comme nouveau ces dernières décennies, c'est d'envisager l' Extension/Abaissement de l'encolure comme une "attitude de travail en soi" comparativement au fait de ne l'envisager que comme une attitude de "d'étirements ou de détente" dans le cadre du travail du cheval en relèvement de l'encolure.
Dans le bref article mentionné ci-dessus, (pour qui le souhaite, il est possible de trouver d'autres informations sur le sujet par ailleurs...), après une introduction concernant ce qui me paraissaît relever d'un certain "flou", j'ai présenté certains "avantages" et certains "inconvénients" en rapport avec divers positionnements articulaires, et j'ai conclu avec l'arrière-pensée qu'il me semblait souhaitable que certains cavaliers intègrent dans leur pratique personnelle un certain type de travail bas et rond pour leurs performances équestres, et que d'autres évitent certains inconvénients pour les leurs...
Pour ce qui est du champ de vision du cheval, il me paraît beaucoup moins susceptible d'éventuellement poser problème dans l'attitude selon le schéma n° 3 que selon le schéma n° 5, surtout si c'est envisagé dans le cadre d'une "progression de travail" entre les attitudes illustrées par les schémas n) 1 et n° 3 dans une relation de confiance décontractée entre le cheval et son cavalier.
Cordialement, Peteris
(par KLAVINS Peteris)
Dear Hervé
I ignore for my part which are the "exact limits" of the "French CLASSIC tradition", as you conceive it personnally, as regards of the use of the Extension/Lowering of the neck, however completely natural for the horse which grazes...
For what of the low and round attitude such as illustrated by the schema n° 3 from my article on this subject in the Files, it is to consider that it is relatively recently, following modern scientific works making reference on an international level, that it was envisaged as a "gymnastical working attitude" favorable, on a physiological and functional plan and under certain conditions, to the process of physical preparation of the horse to a Classical Collection in Lightness.
For what raises you problem, it is true that "in nature", the horse not gym usually, in a specific and deliberated way and with or without a rider on the back, its abdominal muscles in short position and the engagement of its hindquarters in prospect to support efficiently its back in Work in Collection, but is it a real problem ?
What appears as new these last decades, it is to envisage the Extension/Lowering of the neck as a "working attitude in itself" compared with the fact of envisaging it only as an attitude of "lenghtening or rest" within the framework of the work of the horse in raising of the neck.
In the brief article quoted upper, (for whom wishes it, it is possible to find other informations besides...), after an introduction concerning what appeared to me to recover from a certain "vagueness", I presented some "advantages" and certain "inconveniences" in touch with different articular positionings, and I concluded with the ulterior motive that it would seem to me desirable that certain riders integrate in their personal practice certain type of low and round work for their equestrian performances, and that others avoid certain inconveniences for theirs...
As for the field of vision of the horse, it seems to me much less susceptible to raise possibly problems in the attitude according to the schema n° 3 than according to the schema n° 5, especially if it is envisaged within the framework of a "working progress" between the attitudes illustrated by schemas n° 1 and n° 3 in a relationship of relaxed confidence between the horse and his rider.
Cordially, Peteris
(par KLAVINS Peteris)
Bonjour Peteris,
Je souhaiterais avoir des exemples de cavaliers ayant atteint le "rassembler classique dans la légèreté" à partir d'un travail dans des attitudes artificielles.
Est-ce un problème de travailler dans des attitudes artificielles ? oui parceque les études que vous mentionnez ne s'interressent pas à l'impact de ces méthodes sur le bien être du cheval.
Aprés tout, il me semble que les expériences de MM Denoix et Pailloux ont été faites sur des chevaux fraichement écorchés, avec des tendeurs pour simuler les muscles ; donc pas d'influence de la gravité ni du champ de vision du cheval sur son équilibre dans ces expériences.
Vous ne pouvez pas vous en tirer en mentionnant le cheval qui broute car dans cette attitude le cheval ... broute en se déplaçant trés peu et trés lentement et en regardant le sol, ce qui n'a rien à voir avec ce que vous lui demandez en le travaillant dans cette position.
Cordialement,
Hervé
Cher Hervé
pour ma part, je vous dis au revoir.
Cordialement, Peteris
(par KLAVINS Peteris)
Bonjour,
... et la raison de l'évocation d'un certain consensus reconnaissant des valeurs cavalières indéniables à Anky.<br><br>Message édité par: Delespaux, à: 2006/05/31 09:17
Au vu des images et vidéos sur Horse for life (lien plus haut) ce concensus sur le fait que AvG est une bonne cavalière me gêne.
Peut être faut-il réviser notre définition de "bonne" ... ou alors je n'ai rien compris (ce qui est possible).
Andy
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Hi,
I have to say that if there is a concensus on the fact the AvG is a good rider, then I find that very disturbing, looking at the pictures on horses for life.
Perhaps our definition of "good" needs revising? (or perhaps I haven't understood anything)
Andy
Cher Andy
peut-être que les origines Anglaises qui sont les tiennes ne t'aident pas à saisir la nuance qu'il y a entre "reconnaître des valeurs cavalières indéniables" et "être une bonne cavalière"... :-)
Pour ma part, je connais une excellente cavalière qui est, parfois, "très méchante", avec moi... :-(
Cordialement, Peteris
comme tu es plus "interprète" que moi, pourrais-tu traduire ce message en Anglais à ma place ?
Bonsoir Hervé,
L'attitude du cheval en extension/abaissement d'encolure est parfaitement naturel à l'étalon ou à la jument de tête de la harde (en l'occurence, composée d'un poulain) qui pousse son troupeau, il me semble, vous ne pensez pas ?
J'ai également souvent vu des chevaux, en liberté qui trottent ou galopent le nez dans le sable...
Mais jamais, je n'ai pu observer un cheval qui maintienne une attitude, quelle qu'elle soit pendant longtemps.
Alors notre erreur de cavalier ne viendrait-elle pas du fait que nous travaillons toujours dans telle attitude ou jamais dans telle autre. Tout abus serait nocif ? Ce qui serait profitable serait l'alternance entre les attitudes ?
Andy, ce que j'aime chez AVG, c'est son attitude à cheval (attitude dans le sens "position", pas dans le sens "comportement"). Sortie du contexte, je la trouve élégante.
Message édité par: steph, à: 2006/06/02 19:48
Ces échanges sur l'aptitude équestre d'AVG sur le forum d'Allege-Ideal me gênent. Ceux d'entre vous qui ont présenté le grand Prix de Dressage savent que ce n'est pas une mince affaire. Et le gagner à plus de 70 pour cent de moyenne est un exploit....quelle que soit la manière dont on juge, même si actuellement il y a à redire.
AVG est une cavalière très douée et elle domine le Dressage de notre époque de la tête et des jambes. C'est incontestable. Elle monte de très bons chevaux ( ce qui facilite le succès) et elle dispose d'un entraîneur avisé. La boucle des conditions de la réussite est assurée, fermée.
Mais le talent n'est pas garant de la justesse des idées . Et ce que nous combattons ce sont ces méthodes d'entraînement qui n'ont rien d'académique, qui sont à l'évidence barbares, mais sur lesquelles on ferme "courageusement" les yeux parce qu'elles sont censées faire gagner. Ce que beaucoup peuvent constater ( personnellement j'en ai la triste révélation dans plusieurs pays du monde) ce sont les conséquences dramatiques du travail des chevaux en hyperflexion de l'encolure. Conséquences sur les chevaux eux-mêmes, cassés physiquement et dans leurs têtes, mais aussi par le doute que cela fait peser sur toute la culture équestre classique, quand ce n'est pas son rejet pur et simple.
J'en profite pour rebondir sur un sujet qui me semble important.
Est-il souhaitable de donner au cheval des attitudes qu'il ne prend jamais naturellement, ou au contraire se contenter de perfectionner des attitudes naturelles pour qu'il puisse les adopter avec aisance sous la selle ?
Parmi les attitudes qu'il ne prend jamais naturellement en mouvement se trouvent toutes celles où il "ramène" sa tête encolure basse.
De plus, ne faut-il pas plutôt viser la décontraction de la nuque que sa flexion constante ? Autrement dit, décontracter la nuque pour décontracter l'ensemble, et laisser le cheval placer sa tête comme il l'entend.
Message édité par: marcantoni, à: 2006/06/02 09:27