quelle est la bonne embouchure ?
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jedeterje ne trouve pas que ce soit un exemple de legereté, mais pas l'antithese non plus.. ce monsieur destine son cheval aux corridas, pas aux grands prix.. on regarderait des chevaux d'endurance,des sprinters, des chevaux de polo.. ce ne serait pas léger au sens propre du terme mais peut etre adapté a leur travail..j'irais jusqu'a dire "necessité par"; qui plus est ce monsieur n'est peut etre plus aussi souple que dans ses vertes années...
quand a la légereté des le depart! quiz quiz m'en a convaincue! un poulain "vierge" se laisse conduire avec 2 grammes spontanément, après s'il y a des resistances..ce sera a moi de doser, mais s'il venait a peser tout le temps a la main plus tard, j'assumerais l'intégralité de ma bêtise, car celà serait entierement de ma faute, c'est sûr, du moins je le crois! quand a l'opinion de piotr, je crois qu'elle est determinée par l'experience qu'il a sans doute des chevaux de rejoneo, de leur formation, de ce milieu qui ne doit pas "faire dans la dentelle"; après ces chevaux sont légers devant le taureau.. ou ils sont morts..quel paradoxe!enfin on n'est plus a ça près non? certains chevaux de GP ne sont pas dans la dentelle non plus les pauvres! vive les amateurs amoureux des chevaux! FS
Ahhhhhh merci Jeane, je commençais à désespérer :-)
Je me doutais bien qu'il était délicat de commenter Mr Domenecq, mais je vous rejoins sur le fait qu'à partir du moment ou cette vidéo est sur internet, en s'exposant, le cavalier doit s'attendre aux commentaires....
Jeane vous me rassurez : voila 2 pages ou je m'insurge sur cette vidéo, j'avais l'impression d'être la seule à être dérangée par des mains qui agissent en permanence (la tenue des rènes à pleine mains ne m'avait pas échappé non plus) sans être de temps à autre en "descente", des jambes omniprésentes ou la demande d'un appuyer est presque carricatural tant la jambe agit démesurément, et un rendu d'ensemble certes propre, mais loin de l'idée que je me fais de la légèreté...
Vous venez de confirmez ce que je suposais quand à l'utilisation de l'économie des aides sur un jeune cheval. Pourtant cela me parraissait logique : sinon comment revenir en arrière par la suite, ou serait la cohérence....?!
Je suis d'accord avec vous sur les réserves émises quand au travail du cheval et du cavalier dont nous ne connaissons ni le niveau ni la teneur, et qui ne peux pas nous permettre d'être définitif quand à nos commentaires. Faisons comme s'il s'agissait d'un jeune cheval "sans problèmes" spécifiques...
Merci Jeane d'être là... encore :-)
Bien à vous
Nathalie
SINIGAGLIA Françoise écrit:
jedeterje ne trouve pas que ce soit un exemple de legereté, mais pas l'antithese non plus...
Vous avez raison Françoise, j'exagère un tant soit peu!..:-)
ce monsieur destine son cheval aux corridas, pas aux grands prix...
Peut être, mais Mr Wojciks me montrait ce cheval en mors de filet tel un exemple à suivre, d'ou ma réaction.
quand a la légereté des le depart! quiz quiz m'en a convaincue! un poulain "vierge" se laisse conduire avec 2 grammes spontanément, après s'il y a des resistances...
Donc vous répondez aussi à ma question : enseigner la légèreté au plus jeune age est non seulement possible mais comme le dit Jeane, indispensable.
A bientôt
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/07/06 18:19
Wojcik écrit:
commenter Mr DomenecqNathalie, vous regardez aussi trop le foot ;-).
Hihi même pas, uniquement les gravures de Mr de La Guérinière !...:-)
Bonnes vacances
Nathalie
Message édité par: sambista, à: 2008/07/06 18:20
bah!piotr,vous au moins avez "sevit" sur plusieurs chevaux! moi j'ai concentré toutes mes âneries sur un seul! et en plus je le monte tous les jours, et a chaque fois je me dis "si j'avais su !"alors il va falloir qu'il travaille jusqu'a au moins 25 ans pour que je re- detricote tout, mais bon ça commence a venir (il a 18 ans);je vais tâcher de moins louper le 2e; parce qu'après c'est moi qui serais gâteuse!passez de bonnes vacances!! et revenez nous surtout! amicalement FS
Piotr,
vous pensiez que les grosses mécaniques pardonnent davantage (les fautes d'assiette, visuellement, parlais-je) et après tout, vous avez peut-être raison.
Que celui qui, comme vous, n'a pas commencé par dresser avant de penser légèreté jette la première pierre.
j'ai fait pire que vous, j'ai provoqué les interdits pour mieux les connaître.
bonnes vacances,
Nathalie,
je n'ai pas dit que j'avais raison, par conséquent, nous avons peut-être tort ensemble.
Jane Aériks
ps : Françoise,
Votre cheval prend 18 ans, il travaille et progresse encore...
Alors que j'ai croisé des chevaux de 11 ans totalement ruinés par des cavaliers réputés, ne vous vient-il à l'esprit que l'ensemble de "vos âneries" a néanmoins préservé votre cheval, physiquement et moralement, et que par conséquent, l'ensemble de "vos âneries" est une bénédiction ?
J'ai croisé quelques champions qui étaient des ânes. Leur science résonne encore comme le glas.
Jane Aériks
Bonjour à tous,
Je viens vous donner quelques nouvelles.
Après avoir insisté avec le mors de filet sur Nocario, je constate toujours auant de résistances : épaules chargées, précipitation, dos qui se creuse, pression permanente....
Ces résistances sont atténuées avec un mors baucher ou une bride, et elles sont inexistantes en pelham (gourmette lache et travail uniquement sur rènes de filet).... Pourquoi ???
Je suis extrèmement perplexe...J'entends à tout va que seul le filet est la bonne embouchure : " un cheval n'est correctement dressé que s'il l'est en filet"
Autrement dit, insinueusement, les cavaliers qui dressent en bride ou autres, sont de piètres cavaliers incapables, et pire à mes yeux "ils sont dans l'erreur"...
Cependant j'ai vu ici, entre autre, qu'il existe un autre point de vue, tel celui de Mr de la Bonnelière, ou certain cavaliers dressent avec d'autres embouchures que le filet, comme la bride...
Pour comprendre, je souhaiterai connaître les arguments de cette 2 ème catégorie de cavaliers :
1)pourquoi ne pas utiliser systématiquement le mors de filet
2) quel serait le choix et les raisons de l'embouchure choisie
Mon sentiment à ce jour est de constater une réelle prise de position de la part des inconditionnels du mors de filet. Position extèmement virulente et méprisante à l'égard de ceux qui prennent une option d'embouchure différente.
En revanche ceux qui ne dressent pas en filet semble se faire très discret pour ne pas déclancher reflexions et mépris.
Pourquoi autant d'animosité de la part des inconditionnels du filet ??
En vous remerciant, par avance
Bien Amicalement,
Nathalie
Bride ou filet voici ce que je crois. Si on travaille son cheval en bride parce qu’il ne va pas bien en filet on a toutes chances de ne jamais obtenir de vrai bonne soumission. Dans la tradition de Saumur on disait qu’il fallait travailler son cheval bride quand il allait bien en filet. Ceci étant, qui devrait être la règle générale, le travail en bride quand c’est difficile en filet peut se justifier dans certains cas. C’est surtout quand le cheval a peu se sensibilité de bouche, ou (et ?) quand il est orienté sur les épaules. En effet il n’y a pas de légèreté possible s’il n’y a pas équilibre, ou, du moins, le meilleur équilibre du moment possible. Embouchure plus puissante et qui permet aussi plus facilement la décontraction de la mâchoire, la bride, adroitement utilisée, peut pallier ces deux inconvénients : action sur le filet pour équilibrer, demande de cession sur le mors de bride pour décontracter. La puissance de la bride ne doit être employée que comme dissuasion, mais en aucun cas, comme on le voit souvent, pour contraindre l’animal en force la rêne de bride étant tendue et la bouche de l’animal restant muette ou morte.
Ceci est rapidement dit et doit être nuancé, comme tout en équitation.
Bon courage
Nathalie,
Pardonnez-moi, je n'avais pas compris que votre question s'adressait aussi à moi.
Alors, je vous fais une réponse construite.
Tout d'abord, en guise de rappel, je suis très réticente à donner un point de vue sur une vidéo lorsque le cavalier ne me le demande pas expressément ; cela dit, il semble que le cavalier en question soit connu, et ait mis cette vidéo sur Internet en toute conscience, ce qui donne à l'observateur le droit de s'exprimer, bref, je m'octroie donc ce droit pour vous être agréable, et pourquoi pas, un peu utile.
La première réserve qui me vient, lorsque j'observe une vidéo, c'est de juger sans rien connaître du cheval travaillé.
Par exemple, le jugement peut être fort différent selon que ce cheval est un rescapé des corridas, à reconstruire complètement, et alors ce que je vois est déjà un exploit.
Si le cheval en question est un poulain familial, destiné à la haute école, mon jugement sera très différent.
En ce qui concerne le cavalier, je me bornerai à rappeler qu'une assiette moyenne sur un cheval très confortable passera pour expert, alors qu'une très bonne assiette sur un cheval très inconfortable passera pour médiocre.
En règle générale, les petits chevaux sont souvent flatteurs, les grosses "machines" pardonnent moins.
Tout est donc à mettre en perspective.
cela dit, et pour répondre clairement :
Au titre de l'équitation académique, ce que j'observe sur cette vidéo n'est pas le parangon de la légèreté.
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle en est l'antithèse mais ces images relèvent moins de l'équitation fine que de l'équitation de travail.
Mais il me faut redéfinir la légèreté telle que je me la représente, et tente d'appliquer quotidiennement :
-séparation des aides (je recherche l'anéantissement, lorsque c'est possible, de toute combinaison des aides)
-aides appliquées au seuil minimal de compréhension du cheval (ce que les maîtres appellent "juste dosage")
-et surtout, descente des aides, et par descente des aides, j'entends de la main et des jambes, mais également, et surtout, de l'assiette.
donc, au titre de ces trois principes, ce que je vois ne relève pas de la légèreté.
Ce qui ne signifie pas que je ferai mieux, soyons claires ; cela signifie simplement que je passerai par d'autres chemins, peut-être plus longs, peut-être moins efficaces (à l'échelle du temps), mais peut-être moins cahotiques.
Pour avoir bien observé Nuno Oliveira dans ses travaux du petit matin, je peux vous dire que le cavalier que j'observe sur la vidéo tend à reproduire l'attitude du maître portugais, à ceci près qu'il prend les rênes à pleine main, alors que Nuno les prenait à pleins doigts, donc à pleine assiette (et cette nuance fait toute la différence)
L'attitude du cheval est toujours une source d'incertitude, je peux prudemment avancer qu'il y a de fortes chances pour que ce cheval soit trop "raccourci" par le cavalier compte tenu de ses aptitudes du moment.
Pour finir, mon point de vue diverge de celui de Piotr, essentiellement sur la notion suivante, qui est fon-da-men-tale, et sujette à bien des discussions :
La légèreté est-elle progressive, et "s'allège-t-elle" au fur et à mesure de la progression du cheval,
ou bien
est-elle "une et indivisible" dès le premier instant ?
Personnellement, et on peut être en désaccord complet avec mon opinion, je pense qu'avec le jeune cheval (je ne parle pas du cheval à reconstruire), il faut dès le départ appliquer les trois principes que j'énonce, ne serait-ce que pour éviter d'avoir à défaire pour parfaire.
Pour illustrer cela, laissez-moi vous donner une caricature grossière : on n'éduque pas la jeune oreille par le vacarme, mais pas le silence.
On est toujours surpris de la finesse d'ouïe du jeune cheval.
Voilà ce que je pense, avec toutes les limites de mon jugement.
Jane Aériks