Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....
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Autre détail intéressant que chacun peut contrôler, en corrélation ou non, avec un squelette fin ou lourd :
"Les chevaux et les bovins dont la volute de poils est située au dessus des yeux sont généralement plus instables que ceux dont la volute de poils est placée plus bas que les yeux." Temple Grandin
J'ai écrit un peu plus haut : Le 2ième stade après un certain temps montre que le cheval (habitué à son soigneur/cavalier), bien que toujours inquiet, se laisse convaincre et trouve refuge dans les directives orales et gestuelles de l'homme. A ce niveau, on peut gronder le cheval sans créer une insécurité supplémentaire (ce qui n'est pas le cas au stade précédent) et même "contrarier" sur l'instant une phobie en détournant l'attention du cheval habitué à obéir, même dans le cas où il lui est demandé un retour au calme.
Et rajoute que ce cheval par exemple en main, dans un moment de peur recherche, dans le désordre qui caractérise cet instant, dans le regard de l'homme qui prend soin de lui et dans sa gestuelle le moyen de se rassurer. C'est un moment très riche de communication.
Upwelling je ne sais à qui vous vous adressez mais je vous rassure en ce qui me concerne je fais naître des chevaux de sport, donc je reste loin du cheval de przewalski réintroduit dans son milieu naturel en mongolie.
ni avec une clavicule .. vous voyez , meme animé des meilleures intentions , la culture de l'homme de cheval est inégalement partagée ...
Comme si tout le monde ne savait pas que le cheval n'a pas de clavicule...même Bourgelat devait le savoir...MDR
Le cheval a sans aucun doute dû subir des contraintes évolutives.
Sans doute n'est pas très scientifique.
En domestiquant le cheval, l'homme s'est rendu responsable du devenir de cet animal. Il en est de même pour tous les animaux domestiqués.
Cette responsabilité l'oblige a donner à son pensionnaire tous les meilleurs soins.
Oui, effectivement, Philippe, j'ai observé que les poulains qui avaient souffert de troubles du développement physique avant la naissance, etaient des sujets exposés aux phobies.
Le développement ante natal se fait, selon le Dr Quiquandon, (homeopathe) par plusieurs stades successifs. Ces étapes plus ou moins bien traversées peuvent laisser des séquelles irrévercibles.
Elle indique ailleurs que plus le squelette du cheval est fin, plus il est délicat psychologiquement (plus craintif). Idem pour les chiens.
Philippe je n'y connais pas grand chose en chien par contre pour les chevaux les squelettes "fins" se retrouvent dans les races dites de sang, ou près du sang donc un squelette fin peut signaler une origine près du sang ce qui justifie un caractère émotif, mais comme pour tout individu il ne faut pas faire de généralité.
Domestiqué, certes, mais non anthropomorphisé.
Un jour mon frère me demanda si je construirai une "maison" pour mes poulains et mes poulinières, qui vivaient alors au pré, et je réfléchis et lui répondis, oui surement le jour ou "papa cheval" construira une "maison" pour son poulain à sa naissance.
Les races de chevaux que nous fréquentons sont domesticables, contrairement au przéwalski d'ailleurs ou au zèbres qui sont des espèces sauvages (d'ou l'attraction du zhorse), une histoire de nombre de chromosomes.
Si vous mettez une cabane au milieu d'un pré vous remarquerez que les chevaux n'y vont, et c'est connu de tout éleveur, que lorsqu'il fait chaud en été car l'ombre les protège des mouches et autres insectes. L'homme y rentre la nuit, par mauvais temps, pour manger, dormir, se retrouver en famille...
Toutes les races peuvent être plus ou moins membrées. Certains PS ont les os plus fins que d'autres à même titre, certains percherons peuvent avoir plus ou moins d'os.
Le manque d'os et de taille est un signe de dégénérescence physique indicateur possible de dégénérescence psychique ....
Les conditions d'élevage évoluent en raison de l'etat de santé des chevaux en vue de performances. Autrefois, les chevaux elevés à l'herbe avaient principalement des ostéites et des maladies respiratoires. Ces problèmes sont maitrisés aujourd'hui, mais la compétition oeuvre dans toutes les disciplines et oblige perpétuellement l'eleveur à se remettre en question : il faut rester le meilleur. L'éleveur sait qu'un bon cheval est un "guerrier", sans peur ni ...
Je crois que le point faible actuel dans l'elevage des équidés et de bien d'autres espèces est le degenerescence physique et ses conséquences sur le psychisme à en croire les chiffres produits par l'INSEE et France Galop.
Remettre les chevaux à l'état naturel est impossible à moins de renoncer aux chevaux ...
En général les vétérinaires équins conseillent pour les chevaux souffrant de pathologies respiratoires de rester à l'herbe, loin d'endroits clos type boxes.
Les conditions de détentions ont évolué en fonction des contraintes budgétaires, du transfert des professionnels des zones rurales vers les zones peuplées et du fait que les cavaliers se retrouvent aux abords des villes et y construisent des écuries boxes-aires de travail.
C'est toujours plus humainement facile et confortable de passer de la voiture au barns ou de la maison à l'écurie que d'aller mettre les pieds dans l'herbe et la boue pour s'occuper des chevaux.
On n'a pas encore rendu les chevaux non grégaires ni changé leur système digestif, la marche, et la compagnie des congénères leurs est encore indispensable, sous peine de pathologies diverses connues maintenant même de cavaliers de loisir.
La remarque de Marit est intéressante "… si on élève en box par exemple en isolant les chevaux dans ce lieu réputé pour les privations sensorielles, il est certain qu'on risque de ne pas observer la même chose que dans un groupe stable laissé à leurs aises dans des grandes pâtures, ou encore dans des patures restreintes avec un environnement stressant (non stable, ou les chevaux sont changés sans arrêt...)."
On dit que le cerveau de l'homme s'est développé à partir du moment où il a commencé à se servir de ses mains. Et que pour l'enfant le jeu physique permet le développement de son cerveau. On verra ce que réserve l'avenir pour les enfants actuels immobiles, le regard penché et court sur les jeux électroniques… Je pense aux "éleveurs" qui gardent les poulains en box pour ne pas risquer de blessures.
Concernant le cheval, ses émotions ont été en partie transformées depuis très longtemps par le contact de l'homme… Ma référence pour exprimer cela est le livre de Temple Grandin. L'interprète des animaux est (a été et reste) autiste et dit avoir penser, du moins au début de sa vie, comme un animal.
Et pour se rapprocher de l'idée de l'évolution exprimée par upwelling, T.Grandin dit que la sélection exagérée pour rendre leur nez plus pointu du chien colley a fait que leur boîte crânienne est devenue trop petite par rapport à leur cerveau. Son intelligence s'est trouvée modifiée…
Le cheval a sans aucun doute dû subir des contraintes évolutives.
Elle indique ailleurs que plus le squelette du cheval est fin, plus il est délicat psychologiquement (plus craintif). Idem pour les chiens.