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Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....

164 réponses [Dernière contribution]
Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

 Cette question serait un interessant forum

Les chocs répétés et non paroxystiques ont pour résultante le renforcement osseux. Cf. les spationautes qui perdent leur densité osseuse en apesanteur (manque de pression) utilisent un traitement de chocs sur plaque vibrante.
Aussi autrefois on recommandait, avec justesse, de trotter sur le goudron les jeunes chevaux pour leur donner de la densité osseuse.

Le syndrome naviculaire est-il une fracture ?

Il semblerait en examinant les sujets blessés qu'ils aient, au préalable, une constitution fragile.

Effectivement, les pieds nus donnent de très bonnes informations sur le fonctionnement articulaire. Souvent les noyaux osseux ne se developpent pas avec le même volume (gauche et droite) et donnent une articulation qui sort de la trajectoire sagitale. Dans ce cas effectivement, l'acharnement du marechal à vouloir coûte que coûte, "redresser" les aplombs est une erreur fondamentale.


 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

 Il me semblait qu'alterner les sols étaient bénéfiques pour les tendons et ligaments.

J'ai parlé de contraintes répétées pas de chocs.

Le syndrôme naviculaire est une conséquence très courante des contraintes inadaptées, les fractures restant plus rares, j'ai évoqué pour des causes identiques une  pathologie (trop) courante.

Les pieds nus donnent des informations sur beaucoup de choses, les pieds étant les seuls appuis contre une surface solide de tout le corps.

 

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

 Juliette écrit

Je m'interroge donc sur la fréquence de ces accidents et sur la possibilité d'une évolution des chevaux vers une plus grande fragilité osseuse et je me suis demandée quels étaient les critères qui menaient à cela . 

Vie en boxe , alimentation , ferrure , et même type d'équitation ? sans doute un peu de tous ces éléments entrent en ligne de compte , mais dans quelle proportion ? 

 

Détecter une faiblesse, une insuffisance se fait par rapport au standard idéal.
Nous commencerons par les articulations que l'éleveur doit examiner avec soins. Dès la naissance, elles nous permettent un constat assuré auquel l'oeil de l'éleveur est exercé. Les faiblesses osseuses constatées à la naissance sont généralement persistantes, celles liées aux ligaments articulaires sont corrigibles.

Le poulain a-t-il de l'os ?
Cette evaluation se fait par rapport au poids et à la taille du poulain juste né.

A-t-il une faiblesse de membrure ?
Par l'examen de faiblesses principalement observées sur les canons sous les jarets et ou sous les genoux

A-t-il une déviation articulaire des membres ?
Observer si le petit a les membres bien en ligne

A-t-il les articulations grasses ou sèches ?
Cette observation se fait au niveau des boulets;

le poulain est-il gras, musculeux ou maigre ?
Cet examen peut servir d'indicateur sur le déroulement général de la gestation. 
Certaines juments amaigries mettent bas des poulains en bon état, parfois l'inverse, 
Les indications sur les poulains musculeux seront retenues pour définir le tempérament personnel du futur cheval.

Un cheval acquiert son tempérament, sa personnalité, son devenir durant sa croissance ante-natale, ensuite il convient de préserver et maintenir les acquis le mieux possible.

Voila très succintement por l'essentiel chez le poulain.


 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

 

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

 Merci Marit pour ce document,
Il semble que ce reportage illustre autre chose : le travail et les intérêts économiques (encore!)

Nous sommes en présence d'un trouble musculaire et neurologique (aussi ?), le cheval semble avoir un squelette convenable.
Ce drame peut résulter d'un manque ou d'un mauvais programme d'entrainement avec une récupération inopérante. Car pour ce genre d'exercice, la récupération n'est pas un simple repos ... et la mise au travail a des impératifs nutritionnels et physiologiques incontournables.

Peuvent s'ajouter au mauvais entraînement, les intérêts économiques du propriétaire qui recevra une indemnité substantielle pour décès du cheval au cours d'une compétition ... plus intéressant que de toucher une éventuelle prime d'assurance pour mort à l'exercice à la maison (qui de toutes façon est peu probable).

Ici, nous ne sommes pas en présence d'une dégénérecence d'élevage, mais d'une incompétence et d'une cruauté humaine dont on ne peut se garantir en étudiant les chevaux.

Pour résumer, on trouve les causes premières de cela dans le non respect : des exigences de vie, de travail, de nourriture, de repos, de progression, de limites physiques, etc ... :  non respect du cheval.


 

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013
Ici, nous ne sommes pas en présence d'une dégénérecence d'élevage, mais d'une incompétence et d'une cruauté humaine dont on ne peut se garantir en étudiant les chevaux.

Je suis bien d'accord. On peut aussi ajouter à cela la complaisance de la FEI si j'en crois ce que j'ai pu lire.

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 . 


 

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 .

 

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

 Je prefere alors continuer sur ce post.

Toutes manoeuvres mettant en cause, l'équilibre, la fuite, le confort, la sécurité (toutes nouvelles situations) sans que le cheval ne connaisse de réponse appropriée peuvent déclencher des paniques.
Plus le cheval disposera d'équilibre naturel, moins il sera exposé à la panique.

Les non-réponses de la part du cheval deviennent catastrophiques et selon sa stabilité émotionnelle, l'accident peut occasionner soit une simple frayeur, soit une profonde émotion violente qui peut dégénérer sous forme d'une phobie. 
On doit toujours prévoir une porte de sortie (pour le cheval) avant d'entrer dans une nouveauté ; sans quoi, les réponses du cheval non expérimenté sera l'immobilisme tétanisant, la fuite,  l'explosion et les séquelles psychologiques plus ou moins bien ancrées. Plus la réaction du cavalier sera autoritaire, plus violente sera la réponse du cheval.

Sans issue immédiate, (fuite, posture appropriée par le cheval) on crée chez lui un conflit. (Cf inhibition de l'action, H. Laborit) Ce mécanisme met en évidence toute l'importance de l'éducation progressive.....

Tout cela met en évidence la place importante du travail à la longe et à pied avant de commencer le travail monté. 

 

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

 
Pour ma part, le travail du cheval devrait se faire selon un schéma ressemblant à ceci :
( N'allumons pas le bûcher pour le moment ... ce n'est qu'une proposition perfectible)

Chaque stade devrait se faire sur une période de 1 à 2 mois puis abandonner le poulain pour un temps de maturation.


A
Dans les huit premiers jours, tenue au licol et marcher avec la mère
Ce n'ai pas tres compliqué mais plein d'exigences pour l'homme
marcher sur des sols variés en densité et en couleurs.
l'imprégnation : je n'y crois pas.

B
vers 6 mois — 1 an.
Le cheval doit franchir une porte sur invitation et non par traction. (Ne jamais tirer sur la longe).
S'assurer que le poulain se connaisse bien et en particulier les plus grands en taille
Je reste persuadé que tous les chevaux n'ont pas pris conscience d'avoir 4 membres et ne savent pas s'en servir 
leur demander de donner les 4 pieds a partir d'un toucher à la bagette.
leur demander le demi tour sur les hanches et sur les épaules
le reculer
la sangle 

C
2 ans/3 ans
les transitions arret/pas, arret/reculer
et les mouvements acquis précédemment
monter en van
reculer sur un cercle
arrêt carré
la selle et le poids

et tout autes perfectionnement que le jeune cheval peut assimiler.
Il faut inclure la formation dans la croissance.
Un poulain assymétrique (antérieurs differents) sera plus difficile à modeler, il recevra des informations et des ressentis différents (parfois douloureux) et il en sera troublé.