de l'eohippus à l'equus
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Il y a mille et une façons d'être agressif et vous vous y entendez fort bien. À moins que vous ne soyez très maladroit ?
Quant à la culture... On aura compris que vous vous en revendiquez et que vous avez une petite tendance à prendre les autres pour des imbéciles... Cela suffit-il à faire de vous un homme cultivé ? C'est une autre histoire.
Ce genre d'échanges qui se veulent mi-techniques mi-provocateurs me chagrinent un peu, car ce forum ne peut vivre sans le respect mutuel d'interlocuteurs qui ne se connaissent pas . L'usage des pseudonymes permet encore plus de jouer à se titiller les uns les autres ... Pourtant le sujet est passionnant . Certains auteurs ne définissent-ils pas le dressage comme le fait " de rendre au cheval monté la grâce qu'il présente en liberté" ?
J'encourage donc les participants à aller au delà du simple dialogue ( en veillant à la politesse et à ne pas tomber dans le dialogue de sourds ... attention c'est de l'humour ! ) en profitant de leur adhésion pour venir échanger "en live" lors de rencontres comme celle que nous avons eu hier lors de la matinée suivant l'AG au Domaine de la Chênaie à Saumur ; et dans le futur en s'associant aux prochaines rencontres pédagogiques ou attributions de trophées sur des sites choisis . Mais que cela ne vous empêche pas de continuer à échanger dans ce monde virtuel par lequel tout passe aujourd'hui !
Liberté à deux sens en equitation , d'abord l'absence de contraintes , mais aussi la liberté d'épaules . Quand on parle d'instinct de liberté , on fait référence à deux choses , d'abord le fait que le cheval ne fait plus ce qu'il veut , mais aussi le fait qu'il doit retrouver sous la selle sa liberté d'épaules
donc on peut en effet interpreter cette phrase comme " rendre au cheval monté la grâce qu'il présente quand il est libre d'épaules , et non pas uniquement la grace que on peut lui voir quand il est absent de toute contrainte ...
c'est ce que dit G. Steinbrecht ( et bien d'autres ) en cherchant à voir comment le cheval bouge quand il est poulain , dans un pré clos , c'est sa liberté d'épaules par avance qu'il essaie d'estimer ... Or justement le genre equus , en rapport du genre eohippus , on peut s'autoriser à penser que l'évolution a eu une grande importance sur la structure interne de son épaule , et plus un cheval se sent libre d'épaules , moins il fera le dos rond par contraction une fois que l'on cherchera à le dresser ...
s'il y a bien un domaine qui influence le psychisme du cheval , dans la culture du cavalier académique , c'est bien la perception que le cheval a de sa liberté d'épaules ... et paradoxalement , plus le dressage peut apparaitre contraignant pour les personnes qui n'ont pas la formation adéquate , mais plus il confere au cheval de la liberté d'épaules , plus il traite sur le fond de la question de la liberté ...
les chevaux de selle ne sont pas libres par nature , mais par culture de l'homme de cheval ...
grace = air d'aisance et de liberté ( et liberté = liberté d'épaules du cheval) ...
Bonjour,
Pour aller dans le sens du Président, je pense que si les forumeurs actfs faisaient tous l'effort de se rencontrer - les occasions ne manquent pas, bien que l'éloignement géographique puisse parfois rebuter - ce genre de duel n'existeraient plus.
Ainsi, Upwelling, dont le ton doctoral rebute (entre autre) Olivier, conserverait-il la même emphase en live lors d'une réunion autour de chevaux à étudier ou simplement autour d'un bon verre de Saumur?
Je trouve les remarques d'Upwelling (Dieu! Que je déteste les masques) souvent fort intéressantes, en particulier la dernière. Toutefois, le ton général d'Upwelling est-il de nature à attirer les "primo-lecteurs"?
En cela réside une des raisons pour lesquelles j'hésite à parler d'Allège-Idéal aux jeunes cavaliers de mon entourage. N'est-ce pas un peu dommage?
Je cite la célèbre phrase introductive du colonel Carde: "Voici ce que je crois..."
Plus je rencontre de personnes aux compétences unanimement reconnues, plus je constate que toutes font preuve d'une humilité, d'une capacité d'écoute voire de remise en question admirables.
Anecdote: J'ai échangé samedi soir à Saumur avec une jeune cavalière que je sais entre d'excellentes mains (elle se reconnaîtra), sur un sujet précis j'ai évoqué un truc qui fait généralement bondir, mais comme nous étions l'un en face de l'autre nous nous sommes immédiatement compris. Par claviers interposés, elle m'aurait définitivement catalogué comme un barbare.
Venez nous voir, Upwelling. Pas de photo ni de vidéo (nous savons tous que dans ce domaine le cheval fait le cavalier), mais venez échanger si une occasion se présente.
Voila ce que j'ai cru utile de dire.
Christopher
plus le dressage peut apparaitre contraignant pour les personnes qui n'ont pas la formation adéquate
voilà le genre de phrase propre à faire bondir....il y en a eu tant du même acabit qu'il serait trop long de les relever
quelle motivation pousse à toujours rabaisser les interlocuteurs alors même qu'on ne les connait pas, qu'on ignore tout de leur "formaéion" et de leur cheminement équestre ?
d'autre part pourquoi biaiser systématiquement la discussion en répondant à côté ?
le débat (il est vrai loin du sujet initial de Bruono dlB) était le mode de vie du cheval en dehors des moments où il travaille ; nous n'étions pas tous d'accord mais nous étions prêts à entendre les arguments de chacun...sauf quand ils déplaçaient le sujet vers le cheval monté
enfin pourquoi se réfugier continuellement derrière des citations ?
on pourrait supposer qu'un cavalier de qualité, qui a bénéficié d'une formation de haut niveau et d'une expérience solide est en mesure d'avoir ses propres opinions
qu'est-ce que la culture ? apprendre et régurgiter ou apprendre, comprendre, assimiler, synthétiser ?
Christopher, vous avez encore raison, le sens des mots évolue
Cependant il y a aussi une évolution des comportements vis à vis des animaux ; le langage la traduit : on dit plus volontiers "'éduquer" que "dresser"
néammoins on éduque pas un cheval brut , on éduque un cheval droit , pour qu'un cheval soit permeable à une éducation , il faut quand meme pouvoir mettre les épaules devant ... Le dressage precede bien l'education ... si vous faites à l'inverse , vous avez de fortes chances de vous retrouver avec un cheval sur les épaules qui ne sera ni droit ni éduqué ...
France,
Dresser ou éduquer, aucune différence à mon sens.
Feu mon grand-père maternel - de très basse extraction - m'expliqua un jour que les gens de maison devaient être "dressés", il entendait par là qu'il fallait les aider à trouver du style, de l'aisance et à développer leur sens de l'initiative. "Dresser" emporte l'idée de tirer vers le haut. Avant de faire fortune, mon grand-père connut une existence misérable. La chance de sa vie fut d'être "dressé" ( selon ses propres termes) par le chatelain du coin.
Je reste donc attaché au verbe "dresser".
Je suis profondément agacé par cette époque où il faut tout rebaptiser. L'anabaptisme équestre serait-il le corrolaire de la vacuité des idées? Respect au chevalier d'Orgeix (Dresser c'est simple). Il n'a pas choisi le titre par hasard et en explique le sens au cours des pages.
Pour finir sur une note que j'espère amusante: Si vous avez une fille de quatorze ans, je me dois pour plaire à nos actuels penseurs de l'appeler "Madame".
Le "Mademoiselle" que nos amis anglais, américains, allemands nous empruntent avec délectation (so french) deviendrait obscène, à tout le moins inquisiteur.
Où va-t-on?
Ce post n'avait évidemment d'autre but que de rigoler un peu. Et nous en avons besoin.
CC
Christopher, même si le terme "dresser" ne me choque pas parlant d'équitation, la référence à ton grand-père nous ramène à un temps où l'on dressait, redressait et raccourcissait les gens avec une certaine facilité en se drapant dans une morale qui visait d'abord et avant tout à maintenir un certain ordre social. Temps heureusement révolus.
Quant aux "madame" de 14 ans, c'est aussi ridicule que les "mademoiselle" un peu trop mûres et pas toujours si chastes d'antan, n'est-ce pas ? Finalement, le problème, c'est ce désespérant besoin d'ordre et de réglements ! ;-)
Pour en revenir aux chevaux, l'intérêt d'utiliser la langue dans son acceptation actuelle, c'est qu'elle indique une piste de travail plus facilement compréhensible au néophyte. En parlant d'éducation du cheval plutôt que de dressage, on sous-entend déjà que le rapport sera plus collaboratif que coercitif sans pour autant ôter la notion d'autorité. Et ce n'est déjà pas rien.
on sous-entend déjà que le rapport sera plus collaboratif que coercitif sans pour autant ôter la notion d'autorité.
tout à fait Olivier, Christopher l'a certainement bien compris et s'amuse avec humour
si l'idée de collaboration était plus répandue on verrait certainement moins de coups de cravache aussi incongrus qu'inutiles, moins de "tire dessus, rentre dedans", on aurait peut-être plus de cavaliers conscients qu'ils interagissent avec un être vivant
ça contribuerait largement à l'éducation du cavalier...ou à son dressage....
ce que je remarque , c'est qu'en face de personnes qui parlent culture et qui n'ont pas peur de contredire , vous avez essentiellement une attitude agressive , et vous ne doutez pas en effet du bien fondé de cette agressivité ...