À la française
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Jean, je n'ai a aucun moment eu l'impression que tu cherchais à imposer ton point de vue. Et je ne cherche pas non plus à te faire changer d'avis.
Ton point de vue attise ma curiosité, tout simplement. Je pense que tu ne l'énonces pas sans y avoir un peu réfléchi. Du coup, il me semble que ça vaut la peine d'y consacrer un peu de temps.
De toute façon, relire ces deux ouvrages ne me fera pas de mal. Il y a de la matière !
Bonjour à tous,
Je vous lis de temps en temps.
Ce sujet partit de la tenue des rênes "à la française" s'est élargi .....
Dans ce débat sur l'équilibre faisant intervenir le (les) centre de gravité, une notion a été laissée pour compte.
le centre de gravité en station statique est une chose bien différente de celui obtenu en dynamique où toutes les connaissances pratiques de l'équilibre statique (ou presque) et du centre de gravité sont à revoir.
Un cavalier classique faisant l'expérience de la monte "en jockey" sera vite convaincu. La monte courte (genoux au dessus du garrot) permet un déplacement maximum de ce centre en avant bien au dessus du garrot. Ce qui assure un équilibre dynamique pour que le cavalier ne soit pas "démonté".
A vitesse différente, centre de gravité différent.
Pour les curieux compétents :
Wikipedia.org/wiki/centre_de_gravité
Amicalement
Et oui...
Merci Bruno !
Vous avez raison , mais je me permets de replacer les choses dans le contexte " à la française "
A la française , veut dire qu'avant de chercher ou est le centre de gravité du cheval , on a déja fait en sorte que les épaules sont artificiellement amenées sur une piste interne , et que dans cette posture artificielle , on cherche à sentir ou est le centre de gravité de son cheval ...
et dans ce cadre c'est la prérogative du cavalier doué de tact que de sentir ou se trouve le centre de gravité de son cheval , si le centre de gravité du cheval reste encore trop en dehors ou si le centre de gravite du cheval se porte aisément vers le dedans , afin d'utiliser sa position de manière adaptée , pour obtenir que le cheval se ploie dans la zone des cotes , comme première des leçons utile à ce manège ...
dans le manège à la française , ce n'est pas le centre de gravité la notion utile , mais le centre de gravité une fois que les épaules ont été portées sur une piste interne ...
la tête et les épaules du cheval doivent obligatoirement etre déterminées sur une piste interne , pour que ce travail et les écrits qui s'y rapportent fassent sens ...
c'était la conviction de ces cavaliers , on peut décider ne pas partager cette conviction ,
mais pour saisir l'esprit et la description que les anciens font de leur travail de manège , il faut étudier leur travail sur la base de leur conviction , à savoir se replacer dans leur contexte .
Bruno à écrit :
Dans ce débat sur l'équilibre faisant intervenir le (les) centre de gravité, une notion a été laissée pour compte.
le centre de gravité en station statique est une chose bien différente de celui obtenu en dynamique où toutes les connaissances pratiques de l'équilibre statique (ou presque) et du centre de gravité sont à revoir.
J'avais pourtant écrit plus haut :
Le cavalier de course cherche bien à calquer son équibre sur celui que le cheval doit prendre pour pouvoir développer son allure, le cavalier d'obstacle recule bien son équilibre avec celui de son cheval à l'abord d'un droit, dans le rassembler, le cavalier de dressage ne va pas chercher autre chose qu'à adopter lui-même l'équilibre qu'il demande au cheval...
Il me semble que cela impliquait nécessairement la dynamique, même si le mot n'apparaissait pas.
Sauf erreur, Olivier, votre question portait sur la tenue des rênes
G. Fizet prend très fortement partie pour une tenue des rênes à la française avec des arguments qui me paraissent plutôt logiques et que j'avais d'ailleurs pu lire ici ou là.Je me posais la question de savoir si, parmi, vous, certains ont essayé ou adopté cette manière de faire et si, parmi ceux qui l'ayant testée, y ont renoncé, il y aurait des cavaliers qui consentiraient à me (nous) faire part des inconvénients qu'ils y ont trouvé
Christopher, Juliette, Daniel vous ont répondu. Ils ne sont pas du même avis mais leurs réponses sont claires et dans le sujet : la tenue des rênes
Relisez tout, vous verrez bien à partir de quel moment le sujet dérape vers la position du cavalier, passant de la tenue des rênes à la française à l'équitation à la française et au centre de gravité dans le travail d'une piste au manège, ce qui semble exclure toute autre situation plus mouvementée où le cavalier n'a pas le temps de se livrer à un calcul scientifique
C'est pour cela que je vous ai proposé la citation d'Oliveira : il se contente de parler de sensations, ce qui me semble bien plus adapté en équitation (et dans n'importe quel sport, même mécanique) qu'un pseudo raisonnement scientifique valable sur le papier mais pas dans l'action
Alors en lisant le message de Bruno dlB ce matin, j'ai aussi pensé "merci"
France soyez rassurée , personne ne vous oblige à admettre l'utilité de l'épaule en dedans , personne de vous oblige à suivre l'étude de la position de G. Steinbrecht et la tenue des renes qui en découle .
aimable de votre part mais je n'étais pas du tout inquiète
Olivier:
Garde en mémoire que le point de vue que j'exprime sur les écoles est une modeste thèse personnelle, presque une impression plus qu'un point de vue et que je n'ai aucune intention de l'imposer à qui que ce soit.
Denis:
Tu touches une question fondamentale. Les pas de côté, quand ils sont bien exécutés, ne doivent pas amener le cheval à mettre plus de poids du côté où il va; en ce sens, ce sont des exercices formidables (dans les deux sens: redoutables et utiles) d'équilibre latéral, de rectitude.
Par conséquent, le cavalier doit lui aussi éviter de déplacer son poids latéralement, mais il a bien sûr la possibilité d'en jouer sur place. «Bouger sans bouger», disait souvent un écuyer de ma connaissance.